Dans le contexte actuel, le MOC estime que la liquidation volontaire est la meilleure formule pour
garantir l’intérêt des coopérateurs, même s’il déplore que le Groupe ARCO en soit arrivé à devoir
proposer une telle décision. Il entend, aujourd’hui, tout mettre en oeuvre pour protéger au
maximum les coopérateurs particuliers du Groupe ARCO. Il rappelle que ceux-ci peuvent faire
appel à la garantie d’État.
Le MOC regrette particulièrement la disparition d’un modèle coopératif qui a fait ses preuves pour
soutenir et développer l’économie sociale, les services non-marchands, les institutions sociales et
éducatives. Ce modèle est victime d’une crise du secteur financier provoquée par des acteurs et
des comportements qui sont précisément aux antipodes des valeurs de coopération et de solidarité
qu’il défend.
À cet égard, il tient à rappeler, d’un point de vue historique, que c’est justement pour pérenniser ce
projet qu’il a été décidé en 2001 d’intégrer la BACOB au sein de Dexia, aux côtés de l’ancien
Crédit Communal, la « banque des communes ».
Si la liquidation proposée du Groupe ARCO va immanquablement impacter les moyens financiers
du MOC, cela restera assez limité. Et en tout cas, cela ne remet pas en cause son fonctionnement,
ses services et son rôle. « Au contraire, dans le contexte de crise actuelle, les mouvements
sociaux qui défendent celles et ceux qui en sont les victimes et qui aspirent à un monde meilleur,
plus juste et plus durable sont plus que jamais nécessaires. Notre mission reste donc inchangée »,
souligne Thierry Jacques, président du MOC.
Enfin, le MOC compte bien mener, avec les cadres et les militants de ses organisations, un travail
de réflexion et de débat approfondi pour développer une lecture critique et politique de ces
événements et de tout ce qui y a conduit.
Thierry Jacques
Président (0475/53 29 47)
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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