Tag Archive: Mutualité Chrétienne

  1. La sécurité sociale : notre meilleure protection face aux crises! Renforçons-la!

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    Alors qu’elle fête ses 75 ans,  l’importance de cette couverture sociale a été mise en avant par la crise sanitaire que nous traversons depuis mars. Accès à des soins de santé de qualité pour les personnes malades, allocations de remplacement pour les personnes en chômage temporaire, congés parentaux étendus pour certains parents confrontés à la fermeture des écoles et des crèches, droit passerelle pour les indépendant.e.s, reconnaissance de la COVID-19 comme maladie professionnelle… autant de  dispositions qui ont soutenu et protégé  les  citoyen.ne.s pour qu’il.elle.s puissent faire face à cette crise sanitaire d’une ampleur sans précédent. Sans notre sécurité sociale, ces mesures n’auraient pas pu être mises en place et il aurait été nettement plus difficile d’affronter la COVID-19. 

    Mais si notre sécurité sociale a permis de limiter les dégâts, contrairement à d’autres pays où la protection sociale n’est pas garantie, il n’en demeure pas moins qu’elle pourrait être encore améliorer. Cela passe inévitablement par un refinancement de la sécurité sociale afin qu’elle puisse faire face à nouveau à des chocs comme celui de la pandémie mais aussi garantir une protection à chacun.e d’entre nous, dont les plus fragiles. C’est pourquoi une revalorisation et un ré-investissement de la sécurité sociale nous semblent indispensables : c’est notre meilleure protection face aux crises, renforçons-la ! 

    Objectifs de la campagne

    La campagne poursuit plusieurs objectifs :

    • Faire s’approprier par le grand public les fondements de la sécurité sociale, à savoir ses branches, mais aussi et surtout ses enjeux, son financement, ses forces et ses faiblesses, en partant notamment de l’exemple de la crise sanitaire vécue avec la Covid-19, mais pas uniquement.
    • Montrer que ces crises n’affectent pas tout le monde de la même manière et qu’il s’agit d’une question de « droits » : publics fragilisés et rapports de domination (travailleur.euse.s précaires, femmes, sans-papiers, extensions de droits à d’autres catégories comme les jobistes, les faux indépendants, etc.). Il faut que la sécurité sociale inclue toutes les personnes aujourd’hui oubliées (et qui l’ont été durant la crise), ici et ailleurs dans le monde, en démontrant l’aspect universel de la protection sociale et l’existence de cadres internationaux pour la promouvoir.
    • Démontrer l’importance de politiques et systèmes de santé publique «résilients», c’est-à-dire qui peuvent assumer leurs missions et survivre face aux chocs

    Action symbolique et vidéo « la sécu ne tombe pas du ciel! »

    Découvrez le DOSSIER DE CAMPAGNE, qui reprend une explication succincte des différentes branches de la sécurité sociale ainsi que les revendications portées par les organisations du MOC

    Un dépliant OUTIL de SENSIBILISATION est également disponible

    Notre animation pour comprendre notre système de sécurité sociale et ses enjeux politiques est toujours disponible pour vos groupes

    Plus d’infos sur cette campagne ici

    Rejoignez cette campagne sur FACEBOOK

    #sécuritésocialenotremeilleureprotectionfaceauxcrises #sécuritésocialerenforçonsla

    Mouvement Ouvrier Chrétien Jeunes Organisés et Combatifs – JOC Vie Féminine Equipes Populaires CSC WSM Belgique Ciep Communautaire Mutualité chrétienne (MC)

  2. Liège | Débat du MOC : que peut-on attendre des partis ?

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    Alors que le Gouvernement fédéral n’est pas encore constitué, le MOC de Liège vous propose de découvrir un compte-rendu du débat organisé le 14 mai 2019. Qu’en est-il ressorti ? Quelles attitudes ont adoptés les partis présents face aux questions des organisations constitutives du MOC ? Un retour détaillé que nous vous proposons de découvrir sans plus attendre…

    Le mardi 14 mai le MOC de Liège et ses organisations constitutives -(CSC, Mutualité Chrétienne, Vie Féminine, Equipes Populaires & JOC) ainsi que ses organismes d’insertion socio-professionnelle Alter-Form et Agora mais également son comité d’Ici & d’Ailleurs-, recevaient cinq représentants de partis démocratiques pour un grand débat public à la Cité Miroir animé par Frédérique Matrich (RCF).

    A découvrir aussi : « Retour sur le cycle de visites organisé par le CIEP dans nos parlements »

    Damien Grégoire, secrétaire fédéral du Mouvement a ouvert la soirée non sans inquiétude : «  Nous sommes entrés dans une période de déclin démocratique. Un déclin profond qui touche une majorité de pays européens et occidentaux (…) Les prochaines élections [européennes] seront un test pour la démocratie et ses valeurs. Espérons qu’il ne s’agisse pas d’un crash test. »
    Une situation à laquelle il est nécessaire de répondre par l’exercice d’une citoyenneté « entière et continue  » dépassant le contexte ponctuel des élections.
    C’est dans cette nécessité de mobilisation collective pour l’égalité et l’émancipation que le travail du secteur associatif et des corps intermédiaires prend tout son sens : « Ils sont des leviers incontournables de la revalorisation de la démocratie » a tenu à souligner Damien Grégoire.

    La CSC et ses inquiétudes face à la réforme APE

    Les invités (Alda Greoli pour le CDH, Jean-Claude Marcourt pour le PS, Raphaël Dubois pour le MR, Olivier Bierin pour ECOLO et Raoul Hedebouw pour le PTB) ont ensuite pris pieds dans le débat face à l’épineux dossier APE (Aides à la Promotion de l’Emploi) : une réforme portée par le ministre de l’emploi Pierre-Yves Jeholet et vivement contestée par le secteur non-marchand en raison des risques de pertes d’emplois et de marchandisation du secteur : « Si demain vous êtes au pouvoir, quel sera votre projet par rapport au APE ? », lance la CSC.
    Du côté du CDH on souligne que la réforme APE telle qu’elle est sur la table « maintien l’ensemble du budget » et que le problème principal du dossier est la manière dont « certains » ont voulu précipiter les négociations. On maintient également le souhait de faire des APE une politique sectorielle et non plus une politique de l’emploi à proprement parler.
    Pour Jean-Claude Marcourt, il s’agit tout bonnement d’une « mauvaise réforme  » qui aurait coûté des milliers d’emplois. Si le PS devait arriver au pouvoir, il offrirait son soutien au secteur associatif et aux organisations syndicales plutôt que de les fragiliser.
    Pour le MR, cette réforme s’appuie surtout sur la nécessité de transparence : « On doit savoir exactement comment ce milliard d’euro d’argent public est dépensé  », souligne Raphaël Dubois qui ajoute que « le but n’était pas de casser le secteur associatif ». La preuve : la réforme prévoyait l’augmentation du budget total des APE, « même si certains secteurs risquaient d’être plus touché que d’autre », a-t-il ensuite concédé.
    « Prétexte ! » répond Olivier Bierin, derrière cette volonté de bonne gouvernance se cache en fait une volonté du ministre Jeholet de faire de sérieuse économies. S’il y avait bien un consensus sur la nécessité d’une réforme, celle-ci ne devrait pas menacer des emplois aussi importants.
    De côté du PTB le message est clair : s’il monte au gouvernement, la réforme sera abrogée. Pour Raoul Hedebouw, ce que cache cette réforme c’est un « combat de société global » entre les partisans d’une politique libérale et les autres.

    La Mutualité Chrétienne et son combat pour la suppression des suppléments d’honoraires (et des idées pour lutter contre le déclin de la médecine de première ligne)

    Les candidats ont ensuite été invités à s’exprimer sur la problématique des soins de santé. Pour la Mutualité Chrétienne, la Belgique se dirige vers un système de soin de santé à deux vitesses « avec des chambres individuelles qui ne sont accessibles qu’à ceux qui peuvent se le permettre ». Or, il n’est pas justifié de payer d’avantage en chambre individuelle pour des soins identiques. D’où la question suivante : « Pouvez-vous (…) soutenir l’interdiction de suppléments d’honoraires en hôpital ?  »
    Pour Raoul Hedebouw, « le PTB est le seul parti dont le combat pour la suppression des suppléments honoraires figure clairement dans le programme », on ne peut continuer à entrer malade à l’hôpital et en ressortir pauvre !
    Même son de cloche chez ECOLO qui soutient cette revendication et ajoute que le système des soins de santé doit être repensé via, notamment, un accent mis sur la « première ligne » et la multiplication des maisons médicales.
    Du côté du MR on affirme que les suppléments d’honoraires ne sont pas acceptables, d’autant plus lorsqu’ils sont imposés à des patients en situation d’urgence… Cependant, Raphaël Dubois tempère «  si certains patients souhaitent payer plus pour être soignés par les meilleurs spécialistes, c’est un droit qu’il faut respecter. »
    Jean-Claude Marcourt quant à lui, ne mâche pas ses mots : « Ces cinq dernières années, on a assisté à la destruction de notre système de santé ! », lance-t-il. Il considère que le refinancement des hôpitaux et la suppression des suppléments d’honoraires devraient être la priorité du nouveau gouvernement.
    Alda Greoli exprime le même souhait et ajoute : « Si l’argent gaspillé dans des assurances hospitalisation et dans des Assurances Groupe était utilisé de manière collective, cela permettrait à tous les Belges de ne plus payer plus de cinquante euros dans un hôpital ! ».
    Les cinq intervenants s’accorderont également tous sur le souhait exprimé par la Mutualité Chrétienne de réinvestir dans la médecine de première ligne notamment via la création de maisons médicales.

    Les équipes populaires et leurs inquiétudes face aux logement précaires…

    Du côté des Equipes Populaires, on souhaite interroger sur le mal-logement : que sont prêts à mettre en œuvre les partis pour développer une réelle politique de rénovation énergétique qui touche les ménages confrontés à la précarité et au mal-logement ?
    « A ce niveau, c’est une législature perdue », affirme Olivier Bierin. Il faut décupler les moyens alloué aux politiques environnementales.
    Dans l’optique de toucher les personnes précarisées, il faudrait, selon ECOLO, développer des projets de rénovation par quartiers entiers basés sur un système de tiers investisseur et impliquant le secteur associatif, « c’est du win-win : cela crée de l’emploi local, ça économise de l’énergie et les gens payent moins à la fin du mois. »
    Du côté du MR on est également favorable au maintien du système de prêts à taux zéro et au développement d’un système de tiers investisseur.
    Au PTB, on constate que le marché libre avec investissements uniquement individuels ne fonctionne pas. On déplore également l’inexistence de grands plans d’investissements publics et l’on estime que sans un investissement de minimum 10 milliards d’euros en la matière, on n’arrivera pas aux objectifs du GIEC.
    Du côté du PS, Jean-Claude Marcourt insiste sur le fait que, pour traiter la précarité, la première chose à faire est de relever les allocations sociales à 110% du seuil de pauvreté, relever les pensions, le salaire minimum et rendre du pouvoir de négociation salariales aux travailleurs.
    Il insiste également sur l’intérêt de développer un système de « tiers investisseurs » y compris pour les locataires qui devraient pouvoir financer ce type de rénovations.

    Vie Féminine sur la question des pensions précaires allouées aux femmes…

    C’était ensuite au tour de Vie Féminine d’interpeller les candidats : « 2/3 des pensions sous le seuil de pauvreté sont allouées à des femmes… Comment allez-vous garantir le droit à vivre dignement, en tenant compte des réalités de vie des gens et en particulier des femmes, et garantir une pension à 1500 euros minimum indexé pour tous et toutes quelque-soit son parcours de vie ?  »
    Du côté du CDH et du PS on ne s’étend pas : leur volonté est que les pensions soient de 1500 euros minimum et indexée pour tout le monde.
    Au niveau du MR, Raphaël Dubois rappel que le problème des pensions est un problème global datant de bien avant cette législature. Il ajoute : « le calcul de la pension se fait sur la base de ceux qui travaillent aujourd’hui. Promettre une pension à 1500 euros (…) je pense que personne au sein du MR ne s’y risquerait. »
    Pour Olivier Bierin, il ne s’agit pas d’un manque de moyen mais d’un manque d’imagination. La Belgique n’a jamais produit autant de richesse, «  c’est une question de volonté politique d’aller chercher, ou pas, l’argent là où il est !  »
    Du côté du PTB on enchéri : la pension à 1500 euros est un combat à mener ! Raoul Hedebouw rappel également la volonté du PTB de ne plus prévoir aucune réduction de cotisations sociales. Et pour cause, elles sont la base du financement de la Sécu : « Pour une gauche authentique, c’est un point important qui permettre de financer des pensions décentes. »

    Les JOC et cette prison appellée « Vottem »

    Les JOC, quant à eux, souhaitaient s’exprimer au sujet du centre ferme de Vottem, «  une prison  » qui devrait selon eux avoir été démantelée depuis longtemps.
    Pour Olivier Bierin, les politiques migratoires en Belgique sont aberrantes.
    La priorité d’ECOLO serait de faire sortir les familles des centres fermés pour ensuite passer à des centres ouverts. Il soutient également la mise en place de critères de régularisation clairs : « 17.000 morts en méditerranée depuis 2014, ça suffit  ».
    Même son de cloche chez Raoul Hedebouw et Jean-Claude Marcourt : il faudrait fermer Vottem. La situation des migrants au Parc Maximilien est, elle aussi, un scandale.
    Alda Greoli qualifie quant à elle la manière dont le gouvernement a traité les familles accueillant des réfugiés de «  honte » et ajoute : « le pays est en capacité de les accueillir alors faisons-le !  ».

    Le comité d’Ici et d’Ailleurs et la logique difficile des permis de travail B

    C’est ensuite sur une situation problématique que le comité d’Ici & d’Ailleurs a voulu attirer l’attention des candidats : la logique des permis de travail (pour les pays avec lesquels la Belgique a un accord) place le travailleur dans une situation de totale dépendance par rapport à son employeur : s’il met fin au contrat de travail, le travailleur perd son titre de séjour. Sur le terrain, cela engendre des situations d’exploitation et de misère, voire de traite des êtres humains. Sur le marché du travail, cela engendre un effet de dumping social invisible. Nombre sont en effet les travailleurs en permis B à relater être payés officiellement dans les barèmes du secteur mais devant reverser une part importante de leur salaire de la main à la main sous la menace de leur employeur.
    Face à ce constat, tous les partis présents se disent prêt à se mettre autour d’une table pour essayer de dégager des solutions et affirment que de telles situations doivent être dénoncée et punies sévèrement.

    Les ainés du MOC à propos des richesses de la vieillesse…

    Du côté des ainés du MOC on souhaitait attirer l’attention sur le fait que la vieillesse est toujours abordée en terme de coût. Mais que pensent les partis des richesses de la vieillesse ?
    D’emblée, Alda Greoli, fait valoir le projet d’Assurance Autonomie qui montre tout l’intérêt que le CDH porte à la vieillesse. Elle ajoute : la richesse de la vieillesse c’est « sa capacité d’animation et de transmission », le secteur associatif ne serait pas le même sans elle. Raphaël Dubois, pour le MR, rejoint totalement son homologue.
    « Mon parti ne pense pas que les ainés coûtent ! » enchaîne Jean-Claude Marcourt, « la pension est un salaire différé !  ». Il souligne que le PS soutient l’idée d’une assurance autonomie, mais « pas celle de madame Greoli. »
    Du côté d’ECOLO, on affirme que la richesse des travailleurs âgés est leur expérience. C’est d’ailleurs pour cela que le parti propose de développer le plan « Tandem » qui permettra aux plus âgés de prendre leur pension en douceur et de faire partager leur expérience aux plus jeunes.
    Au PTB, on n’est pas non plus pour une assurance autonomie que « remettrait une austérité entre générations en région wallonne ». Il s’oppose également aux attaques contre les prépensions qui priveraient les ainés de belles années riches au niveau culturel, social et familial.

    Le CISP « Alter Form » face au changement de statut des aide-soignant.e.s

    La principale préoccupation du centre d’insertion socio-professionnelle Alter Form, qui forme chaque année des aide-soignantes, est la réforme de leur profession : les aide-soignant(e)s devront bientôt poser plus d’actes de soins, sans augmentation de salaire et avec une augmentation du temps de formation jugée insuffisante…
    Pour le CDH et le PS pas de doute : « Maggie De Block a débloqué ». Si on manque d’infirmières.ers pour poser certains actes médicaux, c’est parce que les conditions de travail sont si difficiles que beaucoup d’entre elles.eux quittent la profession. C’est à ce niveau qu’il aurait fallu agir en revalorisant la profession et en relevant les salaires. Il faut refinancer le secteur.
    Du côté d’Olivier Bierin même son de cloche : s’il n’a pas souhaité s’étendre sur une question qu’il a reconnu ne pas maîtriser totalement, il a cependant affirmé qu’il fallait revaloriser le secteur et équilibrer les revenus des professionnels de la santé

    Pour Raphaël Dubois, «  le but était surtout la possibilité de poser plus d’acte et acquérir une possibilité de développer leur travail dans les hôpitaux. On casse toujours Maggie De Block mais les régions ont aussi leurs responsabilités ! »
    Après un échange avec la salle, la soirée s’est terminée autour d’un verre… L’occasion de poursuivre les discussions entamées et de penser des projets d’avenir…
    Pas de doute en tous cas, le MOC de Liège sera attentif à tous ces éléments durant la prochaine législature

  3. Jeunesse & Santé change de nom et devient Ocarina

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    Après plus de 40 ans d’existence, l’asbl Jeunesse & Santé (J&S) décide de changer de nom pour être encore plus proche de la jeunesse que nous soutenons, en adéquation avec nos valeurs et la vision de la société dans laquelle nous souhaitons évoluer.

    Source image : page Facebook Ocarina

    Tout simplement nous

    Une identité réaffirmée, une mission plus ciblée et une vision partagée : voilà ce qu’Ocarina promet pour les années à venir. Bien entendu, les plaines et les séjours à destination des jeunes de 3 à 21 ans, comme les formations pour les jeunes dès l’âge de 16 ans, sont toujours au centre de nos activités. Ainsi, chaque année, 12.000 enfants vivent des vacances inoubliables, tout en bénéficiant de l’encadrement de nos animateurs formés et passionnés.

    Jeunesse & Santé est une organisation de jeunesse reconnue et subventionnée par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Créé à l’origine sous la forme de « cures d’air préventives » en 1949 par la Mutualité chrétienne, J&S avait pour vocation d’offrir aux enfants la possibilité de partir en vacances et de se refaire une santé après de douloureuses années de guerre.

    Aller encore plus loin

    Aujourd’hui Ocarina souhaite faire de son mouvement un véritable espace d’expérimentation par et pour les jeunes. Nous nous sommes donnés pour mission le bien-être et l’épanouissement de chacun, participant comme volontaire, au sein de nos animations. Dans la foulée, Ocarina s’est également offert un nouveau logo et une nouvelle identité visuelle.

    Forte de quatorze régionales réparties sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles et coordonnées par un secrétariat général, l’asbl est pilotée par des animateurs volontaires soutenus par des permanents professionnels. Ocarina met en place des projets qui font sens avec ses valeurs d’ouverture, de solidarité et d’engagement et qui sont portés par les centaines de volontaires investis dans le mouvement.

    On en parle dans la presse :

  4. Province de Liège | « Je cours pour ma forme » avec la Mutualité Chrétienne

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    Depuis plusieurs années, la MC Liège organise des sessions « Je cours pour ma forme ».
    Dès le 10 septembre, cinq sessions d’automne démarreront à Angleur, Aywaille, Eben Emael, Herstal et Waremme.

    Encadrés et conseillés par un coach expérimenté, les participants courront en groupe selon un plan d’entraînement progressif.
    Au terme des 12 semaines, ils seront capables de courir 5 km (niveau 1 – débutant), 4-8 km (niveau 2a), 5-10 km (niveau 2b) voire plus (niveau 3, distance selon les performances et orientations du groupe). La session se clôture la 13ème semaine par une séance « test » qui leur permettra d’évaluer les progrès parcourus.

    Hommes, femmes, jeunes, adultes ou seniors : tout le monde est le bienvenu.
    Pas besoin d’être sportif ni de savoir courir, la formation débute au niveau zéro !

    Les maîtres mots du programme sont le plaisir, la santé et la convivialité.

    En pratique :

    • Participation aux frais : gratuit pour les membres MC • 30 euros pour les non-membres
    • Infos : 04 230 16 14 • infor.sante.liege@mc.be
    • Inscriptions obligatoires sur www.mc.be/jecoursliege
  5. Liège | Situation au Burkina Faso – Conférence le 27/06

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    Solidarité Mondiale vous invite à une conférence/débat sur la situation au Burkina Faso le jeudi 27 juin à 17h à la Mutualité Chrétienne de Liège Place du XX août, 38, 4ème

    Avec :

    • Claire Kupper (GRIP, Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix et la Sécurité)
    • Des représentants de mouvements syndicaux et mutuellistes du Burkina Faso (RAMS et CNTB).

    Pendant longtemps épargné par les conflits armés, connaissant une cohabitation ethnique et religieuse remarquable, le Burkina Faso voit ces dernières années sa situation sécuritaire se dégrader. Ce petit pays d’Afrique de l’Ouest est devenu la cible d’attaques mortelles attribuées en particulier à des djihadistes.

    Attentats ciblant des étrangers, enlèvements et exécutions de ressortissants, multiplication d’attaques contre l’armée … une partie du « pays des hommes intègres » glisse dans une insécurité grandissante. Que se passe-t-il ? Quelle influence du pays voisin, le Mali ? Quel impact sur la population et la coopération au développement ?

    Claire Kupper, spécialiste de l’Afrique au GRIP nous aidera à faire le point. Plusieurs partenaires burkinabés de Solidarité Mondiale, la Mutualité Chrétienne et de la CSC de Liège nous feront également part de leur témoignage.

    Retour sur cette conférence/débat:

    Depuis plusieurs mois, la situation sécuritaire continue de se dégrader au Burkina Faso suite à la multiplication d’attaques terroristes[1] contre les populations civiles dans le Nord et l’Est du pays ayant déjà fait des centaines de victimes. Pour nous aider à faire le point sur cette situation, nous avions invité le 27 juin pour une conférence/débat : Claire Kupper du GRIP (Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix et la Sécurité) ainsi que Aicha Belem, Nathalie Noukoubri, Arouna Padiene et Paul Ouedraogo,  quatre représentants burkinabés des partenariats de Solidarité Mondiale, la CSC et la Mutualité Chrétienne dans ce pays, présents à Liège dans le cadre d’une semaine d’accueil et d’échanges.

     

    • Des attaques contre les institutions de l’Etat ou ce qui représente celui-ci (de l’armée, aux écoles en passant par les lieux de culte chrétiens) se sont multipliées ces derniers mois de même que des attaques terroristes contre des civiles provocant règlements de comptes et affrontements communautaires en retour. Situation d’insécurité et de tensions communautaires et religieuses jusque-là inédite dans ce pays. Par rapport à cette situation, nos invités voient une série de raisons possibles au fait que la partie du pays proche du Sahel soit pour les terroristes extérieurs une cible particulière de déstabilisation et d’instrumentalisation : la culture de type nomade des peuples du Nord viendrait accentuer leur marginalisation au sein d’un pays dont les frontières sont issues de l’époque coloniale. Pour des raisons également liées à cette dernière, l’urbanisation et la densité démographique sont très mal réparties dans le pays (les deux principales villes, Ouagadougou et Bobo Dioulasso étant situées au centre et à l’ouest du pays). De plus, la désertification due au réchauffement climatique vient accentuer la pression sur les terres cultivables et crée de nombreux conflits au sein des populations proches du Sahel. Tous ces éléments viendraient alimenter les frustrations, instrumentalisées par les groupes armés extérieurs, d’une partie des populations du nord et de l’est ayant le sentiment d’être délaissée par l’Etat.
    • Face à cette situation, le Burkina Faso n’a pas les moyens techniques nécessaires pour contrôler plus de 3000 km de frontières formées par 6 pays dont plusieurs particulièrement instables comme le Mali. Ce qui pose problème en particulier pour freiner une circulation importante d’armes en provenance notamment de la Lybie post-Kadhafi. De plus, le Burkina doit faire face à cette situation alors que le pays est encore très vulnérable économiquement, instable politiquement et socialement et que la justice et l’armée ne semblent pas encore assez structurées pour répondre à de telles menaces.
    • Face à ces constats, nos partenaires burkinabés tenaient à préciser également plusieurs choses :

      • Les observateurs occidentaux ne doivent pas mettre dans le même sac groupes terroristes venus de l’extérieur et certains groupes burkinabés qui ont pris les armes pour se défendre.
      • En dehors des statistiques ou de la propagande, pour nos partenaires dans leur quotidien, le Burkina Faso n’est pas un « pays musulman » : la religion musulmane, chrétienne, et les croyances traditionnelles de type animistes coexistent la plupart du temps au sein même de chaque famille. L’objectif des terroristes est justement de créer des divisions religieuses et communautaires là où il n’y en avait pas et où existe au contraire une cohabitation religieuse et culturelle qui reste remarquable.
      • D’après nos partenaires, certains groupes dangereux issus du Mali auraient bénéficié de tolérance voire de protection de la part de l’ancien président du Burkina, Blaise Compaoré (contraint de quitter le pays après presque 30 ans au pouvoir suite au soulèvement populaire de 2014) et ces groupes s’en prennent à présent à la population civile et au nouveau pouvoir en place en guise de représailles. De plus, pour nos partenaires d’autres zones d’ombres importantes restent présentes et propices à alimenter les rumeurs et augmenter la tension au sein de la population : l’absence de revendications de ces groupes terroristes, les appuis et protections dont ils bénéficieraient peut-être de l’extérieur…en tout cas pour nos partenaires au Burkina Faso, le pays souffre d’une nouvelle crise importante et multifactorielle qui nécessite plus que des réponses de type uniquement militaires.

    [1] « Selon les observateurs, l’est du Burkina Faso constitue une zone de repli pour les djihadistes de l’État islamique dans le Grand Sahara qui cherchent à étendre les zones d’insécurité vers d’autres pays de la sous-région en cassant «le verrou burkinabé». » https://www.grip.org/sites/grip.org/files/NOTES_ANALYSE/2019/NA_2019-01-15_FR_J-NSIMBA.pdf

     

     

     

  6. Afric@fonck : le MOC de Liège offre 10 places pour la projection du film Sakawa

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    Le MOC de LHW vous propose de 10 places pour la projection du film « Sakawa » projeté à la Sauvenière le 6 juin prochain à 20h.

    Dans le cadre d’Afric@fonck, la MC organise le jeudi 6 juin à 20h au cinéma Sauvenière un ciné-débat autour du film « Sakawa » de Ben Asamoah.
    « Sakawa » est un terme Ghanéen désignant les fraudes par Internet, souvent combinées avec des rituels religieux. Le premier long-métrage documentaire du réalisateur belge d’origine ghanéenne Ben Asamoah parle de l’industrie qui est derrière les sites de rencontres frauduleux du point de vue des responsables. Il montre un contraste absurde entre la pauvreté du pays, la précarité dans laquelle tous les protagonistes vivent et l’eldorado qu’ils ont l’impression de toucher en amadouant les pauvres célibataires à l’autre bout du fil, qui pensent eux avoir affaire à de jolies jeunes filles.

    Vous souhaitez bénéficier d’une ou plusieurs places ? Contactez l’adresse suivante : lizin@mocliege.org en mentionnant vos noms, prénoms, ainsi que le nombre de places souhaitées.

    Plus d’infos : https://www.facebook.com/events/2317006925285493/

  7. Le MOC de Liège organise un grand débat le 14 mai en vue des élections

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    Rejoignez le MOC et ses organisations constitutives à la Cité Miroir le mardi 14 mai à 18h pour un débat en présence de vos représentants politiques !

    Un débat public en vue des élections de mai 2019

    Dans le cadre de la campagne « Pour des Alternatives Solidaire », le MOC de Liège vous invite à découvrir la position des partis sur différentes thématiques : migration, emploi, santé, pensions, climat, énergie… quels enjeux pour les élections du 26 mai ?

    Un débat en présence de vos représentants politiques

    - Alda Greoli- CDH
    - Fabian Culot – MR
    - Jean-Claude Marcourt – PS
    - Olivier Bierin – ECOLO
    - Raoul Hedebouw – PTB

     

    Un moment convivial

    Ce débat est co-organisé par le MOC Liège, ses organisations constitutives & ses asbl : Mutualité Chrétienne, Csc Liège, Equipes Populaires Liège, JOC Liège, Vie Féminine Région de Liège | Alter-Form, CIEP Liège ainsi que la Commission d’Ici et d’Ailleurs.
    Un moment d’échange est prévu avec la salle
    Un espace bar sera ouvert à la fin du débat

    Infos pratiques

    • Le mardi 14 mai à 18h (>20h)
    • Cité Miroir, Espace Francisco Ferrer (Place Xavier Neujean, Liège)
    • Gratuit, ouvert à tous – Pas d’inscriptions nécessaires

     

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