La CSC LHW défend les revendications que la FGTB porte ce jour et lance un appel afin de mener le combat ensemble
A de très nombreuses reprises, la CSC Liège Huy Waremme s’est élevée contre ces mesures qui s’attaquent aux chômeurs et pas au chômage ; des mesures totalement contreproductives car elles éloignent de l’emploi !
Le 28 février dernier, devant l’ONEm de Liège, nous menions encore une action symbolique dénonçant la manière dont le Gouvernement Papillon traite les personnes sans emploi, c’est-à-dire comme du gibier de potence.
Le durcissement des contrôles ONEm va sanctionner plus de 50.000 chômeurs en 2014, tous dispositifs de contrôle confondus. La limitation des allocations d’insertion dans le temps va exclure 45.000 personnes à partir de janvier 2015. La dégressivité accrue va appauvrir 150.000 demandeurs d’emploi et leur famille ! Et Liège sera une des villes les plus touchées avec près de 25.000 Liégeois sanctionnés, exclus et paupérisés.
Aucune de ces mesures ne conduira les chômeurs à l’emploi, alors qu’elles vont être source de coûts supplémentaires pour la collectivité (dispositifs de contrôle par l’ONEm et allocations des CPAS)… Cette politique qui vise à sanctionner et à exclure est ABSURDE ET HYPOCRITE !
Lors des visites que la CSC a effectuées auprès des partis politiques francophones pour leur présenter son mémorandum, les Présidents du PS et du CDH se sont engagés à revenir sur ces mesures. Quant à ECOLO, ses parlementaires ont voté contre.
Dans le cadre des débats pré-électoraux qui auront lieu dans les prochaines semaines, la CSC Liège Huy Waremme sera donc particulièrement attentive à ce que cet engagement soit suivi d’effets : le retrait de ces dispositifs injustes et inutiles doit figurer dans les priorités qui seront défendues à l’occasion des élections du 25 mai !
La CSC Liège Huy Waremme s’associe donc pleinement aux revendications portées par la FGTB ce jour et lance un appel afin de mener ce combat ensemble : la dignité et les droits fondamentaux des personnes privées d’emploi nécessitent d’unir les forces, en Front Commun Syndical, avec le soutien de toutes les associations qui défendent celles et ceux qui vivent dans la précarité et la pauvreté.