Témoignages de stagiaires de la filière aide-soignant.e

Sophie – 37 ans

« Je travaille depuis que j’ai 18 ans, mais la structure dans laquelle je travaillais a fini par fermer. J’ai travaillé pour les Titres Services mais je n’aimais pas trop. J’ai ensuite été engagée comme aide cuisine dans une maison de repos, mais ce sont des contrats à durée déterminée. J’ai toujours voulu être aide-soignante et j’ai tout lâché pour venir faire cette formation, c’est un coup de poker, mais j’aime ce métier, particulièrement le contact avec les personnes âgées.

Je n’ai pas mon diplôme de secondaire, donc les portes ne s’ouvraient pas facilement. En cherchant sur internet, j’ai découvert Alter Form et je me suis vraiment dit que c’était super de pouvoir passer le test sans avoir le diplôme.

Ici on laisse la chance à tout le monde, c’est rare. Il n’y a pas beaucoup d’école avec cette mentalité, ici on porte les gens jusqu’au bout, c’est humain.

Philippe – 53 ans

« J’ai travaillé comme Article 60 chez Sans Logis rue St-Laurent et c’est là que j’ai entendu parlé d’Alter Form. J’avais déjà fait une petite formation d’éducateur en maison de repos et ça m’avait bien intéressé donc quand j’ai vu ça j’ai postulé.

Pendant l’entretien ils m’ont demandé pourquoi je pensais qu’il devait m’accepter dans la formation. Je leur ai répondu que si j’étais ici à 53 ans, c’est parce que je le voulais vraiment !

Avant je n’avais pas du toute confiance en moi et j’étais très stressé, aujourd’hui je suis beaucoup plus cool, je prends la vie comme elle vient. Je n’ai jamais eu de diplôme de ma vie, c’était un regret. Je vais aussi passer le permis. Je suis à fond dedans. »

Mélissa – 24 ans

« C’est ma marraine qui m’a donné envie d’être aide-soignante. Elle est elle-même aide-soignante au Bois de l’Abbaye du coup je savais les bonnes choses comme les mauvaises choses. Elle m’a vraiment dit ce à quoi à m’attendre que tout n’était pas merveilleux mais que voir une personne qui va mieux, c’est ce pour quoi on fait ce métier.

Mes études d’éducatrice m’ont appris la communication, et je pense que c’est vraiment important.

Dans le métiers d’aide-soignant(e) on parle avec les patients mais pas assez, je trouve. Je me dis que c’est un plus. On ne sait pas toujours quoi dire face à une personne, on parle de la pluie et du beau temps, mais je pense qu’il faut aller plus loin, aussi bien avec les personnes âgées qu’avec tout le monde. »

Isabelle – 44 ans

« Au début ça été compliqué de se remettre dans le bain. Je ne savais plus bien écrire, surtout quand ça va vite ! Je faisais des bêtes fautes. Ca paraît bête, mais c’est pas évident !

Du coup quand je rentre chez moi je relis et je regarde ou il manque des mots et je corrige…

Les jeunes aiment bien de rester ensemble. La différence d’âge ne me dérange pas, j’ai un fils de 20 ans et c’est lui l’adulte (rire) ! »

Belle réussite pour les stagiaires de la filière aide-soignant.e 2019

Les mots de Christine Dudzinski, coordinatrice de la formation, à l’occasion de la remise de diplôme de la cuvée 2019 :

« Il est vrai qu’on peut dire « Quelle belle réussite  pour nos stagiaires » !

En effet, plus d’une vingtaine ont démarré en janvier 2018 la formation aide-soignante. Mais 12 sont diplômées car elles ont su franchir tous les obstacles pour atteindre l’objectif qu’elles s’étaient fixés en arrivant : devenir une aide-soignante.

Il faut les féliciter car plus de 2000 heures de formation, horaire à temps plein, pas de congés scolaires, apprendre à mettre les priorités et surmonter la peur de l’inconnu.

En date du 21 juin, nous sommes tous réunis pour les féliciter (famille, ami, collègue, partenaires) d’avoir réussi.

12 candidates qui peuvent être doublement fières d’elles puisqu’elles ont toutes un travail dans le secteur de la gériatrie.

Bravo Mesdames

Bravo à toute l’équipe pédagogique

Merci à Mme Dellicour qui continue de croire en nous et qui permet par la validation à notre public d’obtenir leur certificat d’aide-soignant.

Immersion au cœur de la formation permis de conduire-brevet cariste 2018

En janvier, Alter Form mettait en place une formation inédite visant à offrir un bagage complet à ses bénéficiaires. Réservée aux primo-arrivants, celle-ci était modulée autour de plusieurs axes :

  • Apprentissage du français.
  • Apprentissage du code de la route théorique.
  • Passage des brevets caristes et nacelles.
  • Coaching emploi en fin de cycle.

Immersion au cœur de celle-ci…

Il est 11h du matin. Dans la classe, l’ambiance est détendue. Avec Sophie, la professeure de français, les élèves jouent au « pendu ». Il s’agit de mettre en pratique, de manière ludique, leur apprentissage du vocabulaire spécifique au permis de conduire théorique.
« Chez nous on conduit, oui, mais c’est pas la même chose, déjà, c’est pas les même règles, c’est pas les mêmes panneaux… » explique Amed en riant.

Pour obtenir leur permis ici, il faut donc repasser l’examen. Une épreuve compliquée lorsqu’on ne parle pas bien la langue, comme le souligne Mamadou : « La formation, quand même, a aidé pour beaucoup de choses, surtout le vocabulaire. Avant c’était difficile pour moi à l’examen. Y a des questions là-bas, on connaissait les questions mais c’était le français qui me manquait. Les mots qui me manquaient, quoi. »

Au tableau, un volontaire essaye de faire deviner au reste de la classe le mot mystère. Tout le monde s’applique et, finalement, la solution est trouvée rapidement.

« Ils sont supers » explique Sophie, la professeure de français engagée pour la formation. « C’est vraiment un boulot très enrichissant, et l’ambiance en classe est bonne ! »

En effet, l’atmosphère est joyeuse est détendue. Des amitiés se sont d’ailleurs développées entre les élèves : « Je m’amuse bien, oui, je profite, j’ai des amis ici grâce à la formation » raconte Mamadou, Guinéen arrivé il y a 2 ans et demi en Belgique. « Avant, j’avais pas beaucoup d’amis à Liège mais maintenant, quand même, ça va ! »
Après presque deux ans, Mamadou a obtenu ses papiers en novembre 2017 : « Lorsque j’ai eu ma maison, au mois de décembre, j’ai décidé de faire une formation ».

Mais ce n’est pas toujours facile de vivre seul dans un pays étranger : « Tu rentres à la maison, tu parles avec personne, c’est chiant, tu vois. Quand je suis à l’école comme ça, c’est cool (…) On est tous amis, quand on se croise en ville on se salue, on rigole. Le weekend, des fois, on peut aller boire un verre ensemble. C’est grâce à la formation. »

Le weekend, des fois, on peut aller boire un verre ensemble. C’est grâce à la formation.

En plus de l’apprentissage du français et du permis théorique, les élèves apprennent également le métier de cariste avec Sami, formateur. Une formation pratique au terme de laquelle ils pourront passer leur brevet caristes, s’ils le souhaitent.

Une belle aventure qui prendra fin dans quelques jours et qui, espérons-le, pourra être renouvelée.

 

Témoignages des stagiaires de la filière « gros oeuvre du bâtiment »

Sami – 20 ans

« J’ai d’abord fait la maçonnerie pendant 4 ans en secondaire puis j’ai refait une septième pour avoir le CESS puis j’ai tenté ma chance dans le supérieur, un an, pour devenir éducateur parce que j’aimais ça.

Mais rester assis derrière un banc ça me plaisait plus. Je faisais des petits boulots avant d’arriver ici, puis ici ils m’ont proposé de tenter ma chance pour avoir un boulot en fin de formation et j’ai voulu la tenter comme je suis encore jeune je peux me le permettre.

Avec les autres on s’entend super bien, y a même des soirs ou on sort ensemble. »

Gary – 26 ans

« Ici l’ambiance est bonne. Enfin ça dépend des jours et des humeurs de tout le monde mais c’est comme partout. En général l’ambiance est bonne.

Tout me plait dans le coffrage, on ne fait jamais la même chose, ce n’est jamais répétitif.

Une fois on va faire une colonne ronde, une fois un mur, la fois d’après, une dalle, on travaille le bois, il y a du travail hauteur…tout est différent ! »

 

Bilan très positif pour la formation aide-soignant.e.s 2017-2018

C’est entourée de leurs amis, de leurs familles et de leurs professeurs que les aides-soignantes de la cuvée 2018 se sont vu remettre le diplôme pour lequel elles ont travaillé dur pendant plusieurs mois.

Cette soirée fut l’occasion pour Christine Dudzinski, coordinatrice de la formation, de rappeler l’importance des Centre d’Insertion SocioProfessionnelle (CISP), à l’image d’Alter Form, qui organise chaque année des formations de qualité :

« Nous sommes heureux de voir que la filière aide-soignant est toujours porteuse d’emploi que sur les 10 candidates sorties en juin 2018, nous avons 6 candidates à l’emploi tant dans le secteur privé qu’au sein d’institutions publiques.

Il est important à ce jour, et pour le bien-être des résidents, de faire une formation de qualité. Pour ce faire, nous comptons sur de nombreux partenaires qui ont le même souhait que nous : faire de ce métier un métier à caractère humain où la bienveillance prend le dessus sur le financier ! ».

Pour ce faire, les candidats peuvent compter sur une équipe pédagogique motivée et à la pointe du secteur.