Face à la paupérisation croissante, aux inégalités d’accès à une alimentation de qualité et aux impacts sanitaires de la malnutrition, une question se pose : comment garantir à toutes et tous une nourriture saine, locale et accessible ? Et si la solution résidait dans un système solidaire, inspiré de la Sécurité sociale ?
L’idée d’une Sécurité sociale de l’alimentation prend de l’ampleur. Ce modèle viserait à mutualiser les ressources pour assurer un accès équitable à une alimentation de qualité, tout en soutenant les producteurs locaux et en renforçant notre souveraineté alimentaire.
Idéal utopique ou avancée visionnaire ? Venez en débattre avec Jonathan Peuch, du Collectif pour la Sécurité sociale de l’alimentation. Une occasion unique d’explorer ensemble les pistes d’un système plus juste et durable.
Infos pratique
📍 Lieu : Centre Liégeois du Beau Mur, Rue du Beau Mur 48, 4030 Liège
Comme chaque année, le CIEP vous propose ses animations en éducation permanente, à destination d’un large public. Les résultats des élections de 2024 vous semblent encore obscurs ? Vous souhaitez mieux comprendre le fonctionnement politique de la Belgique ou de l’Union Européenne et en débattre? Vous voudriez participer aussi aux décisions à l’échelle de votre commune mais vous ne savez pas comment ? Vous souhaitez discuter d’écologie ? La montée de l’extrême-droite vous questionne ?…
Envie d’échanger sur tous ces sujets (et bien d’autres !) avec vos groupes ? Nous vous proposons des animations interactives qui partent de l’actualité et du vécu des participant(e)s , afin de mieux comprendre tous ces enjeux citoyens et d’en discuter !
Interactives et accessibles à toutes et à tous, sans prérequis.
Entièrement gratuites !
2h minimum, idéalement combinées sur plusieurs demi-journées
Dans nos locaux de Liège, Verviers, Huy, Seraing ou Aywaille ou chez vous.
Contact : 0498/17.18.50 – laermans@mocliege.org.
Toutes les infos sont dans la brochure et ci-dessous !
Transition et écologie
L’écologie et moi
« Changement climatique », « écologie », « transition juste », autant de mots qui paraissent aussi complexes qu’éloignés de notre quotidien. Destinée à un public peu averti, cette animation veut amener les participants à discuter autour de ces thématiques en partant de leurs réalités et de leur ressenti, pour s’informer, échanger, politiser et réfléchir ensemble aux enjeux et aux actions. Elle se veut interactive et peut être adaptée, par exemple selon le niveau de français, ou autour d’un thème spécifique. Attention : cette animation s’adresse à un public peu familier avec ces notions ! Durée : 2h – contact : Laure Hugla (hugla@mocliege.org – 0488/26.04.61)
DéranG par la 5G ?
Désormais largement répandue en Belgique, la 5G est souvent présentée par les uns comme une innovation indispensable et révolutionnaire, par les autres comme un fléau de nos sociétés. Très débattue, sa présence (ou non) s’accompagne de plus de nombreuses rumeurs… Mais qu’en est-il réellement ? Cette animation présente les principaux enjeux liés à l’implantation des réseaux 5G en Belgique : enjeux économiques, environnementaux, sanitaires, sociaux… Durée : 1h – contact : Laure Hugla (hugla@mocliege.org – 0488/26.04.61)
La gestion des déchets : un enjeu collectif
S’il y a bien un aspect de nos vies quotidiennes auquel nous pensons peu tant il paraît anodin, ce sont bien les déchets. Mais leur gestion cache en réalité de nombreux enjeux, politiques, économiques, sociaux et écologiques, individuels ou collectifs. Cette animation propose un panorama large de la gestion des déchets actuelle, à la fois pratique et critique : quels sont les enjeux derrière nos ordures ? Durée : 2h – contact : Laure Hugla (hugla@mocliege.org – 0488/26.04.61)
Vie Politique
L’Extrême-droite en Belgique et en Europe
Ces dernières années voient un retour en force de l’extrême-droite dans de nombreux pays d’Europe, y compris la Belgique. Mais qu’est-ce que l’extrême-droite ? Comment s’est-elle développée ? Que défend-elle, et avec quelles conséquences ? Pourquoi séduit-elle autant d’électeurs ? Une animation interactive pour en discuter et mieux la comprendre. Durée : 2h – contact : Benoît Leysten (leysten@mocliege.org – 0484/30.99.12
L’Extrême-droite en Belgique et en Europe – 2e partie : Le pouvoir
Cette animation complète la première pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus ; elle s’articule davantage sur les actions de l’extrême-droite une fois au pouvoir ou à ses portes. Au travers d’exemples concrets, vous découvrirez les moyens et actions développés par les partis européens qui s’en revendiquent. ATTENTION : la première animation est un prérequis indispensable ! Durée : 2h – contact : Benoît Leysten (leysten@mocliege.org – 0484/30.99.12
Les institutions politiques belges et leur fonctionnement
Afin de mieux comprendre l’actualité politique de notre pays, mais également pour qui et pourquoi on vote, cette animation propose un tour d’horizon des institutions politiques belges. Compétences du fédéral, des régions et des communautés, fonctionnement des parlements et gouvernements à chaque niveau et mécanismes décisionnels, partis politiques, mais aussi enjeux des prochaines années : l’animation en fait le tour, en s’adaptant aux dernières actualités (élections passées ou à venir, etc.) Durée : 2h – contact : Nicolas Laermans (laermans@mocliege.org – 0498/17.18.50).
L’Union Européenne au cœur de l’actu
L’Union Européenne reste encore trop mal connue de la plupart des citoyens alors qu’elle est au cœur d’enjeux considérables pour notre avenir à tous. Après les élections de juin 2024, vous avez envie d’en savoir plus sur la composition du nouveau Parlement Européen, de la nouvelle Commission, sur la place qu’occupe la Belgique au sein de ces institutions et sur l’impact de leurs décisions sur notre quotidien ? Nous vous proposons une animation accessible et interactive d’information sur l’Union Européenne, ses compétences, son fonctionnement, ses grandes orientations et les liens avec les grands enjeux auxquels celle-ci devra faire face dans les années à venir. Durée : 2h – contact : Nicolas Laermans (laermans@mocliege.org – 0498/17.18.50)
Les communes belges : fonctionnement d’un échelon local
Cette animation propose d’y voir plus clair sur la place des communes dans le système institutionnel belge : fonctionnement politique, origine et utilisation du budget, compétences, missions et possibilités d’action en matière de mobilité, d’accès au logement ainsi que les enjeux et changements liés aux élections communales… Ces sujets et bien d’autres sont abordés au départ des préoccupations locales et du quotidien des participants avec des informations sur les communes où ils habitent. Cette animation se veut largement accessible et propose des informations compréhensibles pour chacun en se basant sur la participation, l’opinion et les questions des participants. Durée : 2h – contact : Nicolas Laermans (laermans@mocliege.org – 0498/17.18.50).
Histoire du droit de vote en Belgique
De 1830 à nos jours, l’histoire du droit de vote en Belgique est constituée de luttes sociales afin d’obtenir le suffrage universel, pour les ouvriers, les femmes, les jeunes, les immigrés… Une présentation en images pour comprendre l’histoire et le rôle joué par les mouvements sociaux et les enjeux toujours actuels. Durée : 2h – contact : Nicolas Laermans (laermans@mocliege.org – 0498/17.18.50).
La démocratie en question
Tout le monde la connaît, et pourtant, difficile de la définir… mais c’est quoi finalement la démocratie ? Des origines à nos jours, de la théorie à la pratique, des valeurs de la démocratie à leur application dans un régime politique, cette animation vous propose un tour d’horizon ainsi qu’un débat sur la « crise actuelle de la démocratie ». Durée : 2h – contact : Nicolas Laermans (laermans@mocliege.org – 0498/17.18.50).
La politique sans tabou – un cycle sur la politique
Nous vous proposons un cycle de trois rencontres afin d’affiner vos connaissances en matière de politique belge :
Module n°1 : La communication en politique : les nouvelles règles du game
Module n°2 : Financement des partis : comment sont-ils financés ? Où va notre argent ?
Module n°3 : Baromètres et sondages politiques : entre perspectives et limites
Attention : ce cycle s’inscrit dans la continuité de nos animations politiques et vise à creuser certains points peu connus du grand public. Il est donc destiné à des participants ayant déjà des connaissances préalables en la matière. Durée : 2h par module – contact : Benoît Leysten (leysten@mocliege.org – 0484/30.99.12)
Logement
L’accès au logement, pas évident !
Face aux difficultés croissantes à trouver un logement accessible financièrement, cette animation vise à éclaircir les problématiques que tout locataire peut rencontrer et les points d’attention à avoir pour éviter les mauvaises surprises (que faire si j’ai un différend avec mon propriétaire ? comment éviter de louer un appartement en mauvais état ?) Il y sera également question des droits et des obligations des propriétaires et des locataires, ainsi que des recours (juridique ou non) et des aides possibles en cas de conflit avec son propriétaire. Durée : 3h – contact : Benjamin Laurent (blaurent@mocliege.org – 0470/60.01.28)
Mal-logement : comprendre, témoigner et revendiquer
En Wallonie, les problèmes de mal-logement sont légion. S’associant à d’autres acteurs concernés pour quitter le sentiment d’impuissance face aux situations rencontrées, le C.I.E.P. propose une animation permettant aux personnes de témoigner de leur galère, du non-respect de leurs droits, de leur mal-logement. Il s’agira aussi de prendre connaissance des politiques de logement et des propositions des acteurs du droit au logement. Ces témoignages pourront venir étoffer le Livret noir du mal-logement en région liégeoise qui vise à illustrer la réalité derrière les chiffres. S’ils le souhaitent, les participants pourront également accompagner ce processus de revendications. Animation adaptée à tous publics ! Durée : 3h – contact : Nathalie Dupont (dupont@mocliege.org – 0484/30.73.81).
Vie économique
LIÈGE AIRPORT : Décollage ou atterrissage en vue ?
Cette animation revient sur le développement de cet aéroport de marchandises situé à Bierset, dans la périphérie liégeoise : quelle est son histoire ? Combien de vols, combien et quels types d’emplois ? Quel impact sur notre cadre de vie ? Quels investissements des pouvoirs publics ? Questions essentielles, d’autant plus que le permis d’exploitation a été renouvelé début 2023 pour vingt ans, sur fond de tensions entre direction de l’aéroport, multinationales, collectifs, syndicats, partis, riverains… Comment s’y retrouver ? Quels véritables enjeux pour l’avenir de notre région ? Nous vous proposons de faire le point sur toutes ces questions et d’en débattre dans votre groupe. Durée : 2h – contact : Nicolas Laermans, 0498/17.18.50 laermans@mocliege.org.
La fiscalité décodée
Nous sommes nombreux à faire la grimace au moment de rendre notre déclaration d’impôts et à souhaiter pourtant un enseignement de qualité, des transports en commun performants, des routes en meilleur état ou plus de sécurité… Plus que jamais présent dans l’actualité, qu’on le veuille ou non, l’impôt nous concerne tous, et pourtant, il paraît parfois bien obscur. C’est pourquoi nous vous proposons une animation pour y voir plus clair à travers quelques grandes questions : à quoi sert l’impôt ? Quels revenus sont taxés et comment ? Paie-t-on trop d’impôts ? Finalement, la Belgique : enfer ou paradis fiscal ? Durée : 2h – contact : Nicolas Laermans (laermans@mocliege.org – 0498/17.18.50).
Mieux comprendre la sécurité sociale
La sécurité sociale a 65 ans… L’institution touche à des domaines aussi fondamentaux que l’assurance maladie invalidité, les allocations de chômage, les pensions, les allocations familiales, les vacances annuelles. Bien que son organisation puisse paraître de plus en plus complexe au large public, ce système d’assurance sociale construit sur une volonté solidaire, continue à recevoir un accueil positif et un vaste soutien du large public. Nous vous proposons une présentation du fonctionnement, du budget, des principes et des enjeux de notre système de sécurité sociale, le tout en lien avec l’actualité et en se basant sur le débat au sein des groupes. Durée : 2h à plusieurs demi-journées – contact : Nicolas Laermans (laermans@mocliege.org – 0498/17.18.50).
Le travail en chantier
Cette animation propose d’y voir plus clair sur l’évolution du monde du travail ces 30 dernières années en Belgique (qui travaille ? qui fait quoi ? combien de temps ? quelle est la place des femmes ? …), ainsi que d’amener réflexions et débat sur la place du travail dans notre société actuelle. Cette animation se veut la plus accessible possible et essaie de proposer des informations compréhensibles pour chacun en se basant sur la participation, les opinions et les questions des participants ainsi que leurs préoccupations personnelles liées à la thématique. Durée : 2h – contact : Nicolas Laermans (laermans@mocliege.org – 0498/17.18.50).
Gérer son budget sans souci
Avec les crises qui se succèdent et l’augmentation du coût de la vie, nous sommes de plus en plus nombreux à avoir du mal à gérer nos factures, nos frais médicaux, de nourriture, nos taxes, etc. Cette animation se veut un moment d’échange et de discussion autour du budget, en abordant à la fois les difficultés rencontrées, mais aussi les solutions et les aides possibles, ainsi que les pièges à éviter. Tarifs de la mutuelle, contrats, opérateurs téléphoniques et bien d’autres, cette animation est basée sur des problématiques rencontrées lors de permanences sociales, et bien sûr sur les vôtres. Durée : 2h (adaptable) – contact : Benjamin Laurent (laurentb@mocliege.org – 0470/60.01.28)
Société et participation
La participation citoyenne dans les actions collectives
« Participation citoyenne », deux mots à la mode et mis à toutes les sauces… Mais quels sens et surtout quelles réalités se cachent derrière ? Cette animation vous propose d’échanger et de définir ensemble ce que nous entendons derrière « participation » et « citoyenneté », d’identifier les différentes logiques et niveaux d’implications des intervenants en jeu et de repositionner les citoyens dans tout cela. Cette animation souhaite également faire le lien entre des formes de participations connues (ex. les enquêtes publiques, les sondages d’opinion) et des formes moins connues (ex. les budgets participatifs, les partenariats privé-public). Elle propose enfin un tour d’horizon des modes d’actions en matière de politique citoyenne aussi bien à l’échelle locale que mondiale… l’occasion d’ouvrir le champ des possibles ! Durée : 3h (modulable) – contact : Edwine Goldoni (goldoni@mocliege.org – 0483/22.93.61)
Réussir ses consultations citoyennes au niveau communal
Le Code de la démocratie locale et de la décentralisation encourage les communes à consulter leurs habitants en dehors des rendez- vous électoraux. Mais qui, et à quel sujet ? Comment et sous quelle forme ? Avec quel budget ? Et surtout, pour quoi faire ? A travers cette animation, nous investirons les différentes formes de participation citoyenne locale ainsi que les niveaux d’implication des citoyens. Nous approfondirons tout particulièrement les conseils consultatifs communaux, qui sont la forme la plus répandue de démocratie participative au niveau local. Nous présenterons les différents publics-cibles et leur sphère de compétence, le cadre légal qui l’accompagne et des exemples de réalisations à l’échelle communale. Nous identifierons enfin les balises qui soutiennent la mise en place d’espaces vivants, investis par les habitants et riches de projets porteurs de sens pour la commune. Cette animation peut être proposée en soutien, au lancement et au renouvellement des Conseils Consultatifs Communaux. Durée : 3h – contact : Edwine Goldoni (goldoni@mocliege.org – 0483/22.93.61)
Trop vieux pour donner son avis ? C’est faux !
Au départ de la législation encadrant les Conseils Consultatifs Communaux, cette animation revient spécifiquement sur le rôle et le fonctionnement d’un espace de consultation d’aînés au niveau communal (CCCA). En échange avec les participants et leur réalité, nous aborderons ce qu’est un CCCA, comment il fonctionne, qui y siège, les matières dans lesquels il est compétent… mais également le cadre légal qui l’accompagne, son lien avec la commune, et comment y faire vivre un réel échange gagnant- gagnant avec les autorités locales, ainsi qu’une foule d’outils et de renseignement utiles pour soutenir la participation citoyenne des ainés, recueillir leur parole et visibiliser les actions réalisées par et pour eux dans la commune. Cette animation peut être proposée en soutien au lancement et au renouvellement de Conseils Consultatifs Communaux des Aînés. Durée : 2h – contact : Edwine Goldoni (goldoni@mocliege.org – 0483/22.93.61).
La numérisation en question(s)
Plus que jamais suite à la crise « covid », la présence du numérique s’intensifie dans nos vies quotidiennes : travail, banques, écoles, loisirs, déplacements, achats, rencontres… Parfois pour le meilleur, parfois pour le pire, le numérique se développe ; encore la question de son accessibilité se pose-t-elle. Nous vous proposons de prendre le temps de revenir sur cette accélération numérique à travers quelques grandes questions, ainsi qu’un jeu et un temps d’échange sur vos expériences. Cette animation ne nécessite pas de prérequis spécifique ou de connaissances numériques : elle est adaptable en fonction des publics et mêle information et discussion. Durée : 2h – contact : Laure Hugla (hugla@mocliege.org – 0488/26.04.61)
Comment démasquer les fakes news à l’ère numérique
Fake news, intox, rumeurs, théories du complot… Les récits destinés à tromper leur public ont existé de tous temps, mais se sont multipliés avec l’apparition des médias, et en particulier aujourd’hui avec l’influence d’internet. Les crises qui secouent nos sociétés sont des moments particulièrement propices à leur développement… Quels sont-ils ? Sur quoi se basent-ils ? Et surtout, comment les repérer – et éviter de se faire prendre à leur piège ? En un mot, comment rester critique face à ce mélange de vrai et de faux qui nous est présenté chaque jour ? Cette conférence interactive vous propose quelques exemples afin de mieux cerner le phénomène ainsi que des clés pour démasquer les fake news et autres récits trompeurs. Durée : 2 à 3h (modulable) – contact : Laure Hugla (hugla@mocliege.org – 0488/26.04.61)
L’enseignement en Wallonie, mode d’emploi
On le sait, en Belgique, les inégalités sociales se transforment trop souvent en inégalités scolaires. L’objectif de cette animation est de donner des clés de compréhension de l’organisation de l’enseignement en Belgique, pour permettre aux parents de comprendre ce que l’école peut attendre d’eux, ce qu’ils peuvent attendre de l’école et comment ils peuvent accompagner leurs enfants au mieux dans leur parcours scolaire même s’ils n’ont pas eux-mêmes été scolarisés. Il s’agit également de permettre aux parents de créer une communication la plus égalitaire possible avec l’école. L’animation peut être composée de plusieurs rencontres, construites comme un projet, ou se limiter à un seul sujet selon les demandes (le CEB, l’école maternelle, le journal de classe, etc.) La ou les rencontre(s) se déroule(nt) de façon participative, en construisant collectivement un questionnement et la recherche de solutions. Public-cible : les parents ou acteurs éloignés des codes de l’école. Convient également à un public maîtrisant peu le français (niveau A2). Durée : 2h à plusieurs demi-journées – contact : Nathalie Dupont (dupont@mocliege.org – 0484/30.73.81).
Nord et sud
C’est quoi le développement ?
Même si on parle de moins en moins de « Tiers-monde » mais plutôt de « pays du Sud » ou « en voie de développement », tout n’est pas rose et d’énormes inégalités de richesses entre pays persistent toujours. A travers le jeu Politiki (conçu par le SCI), nous vous proposons d’expérimenter vous-mêmes les diverses formes de développement, leurs forces et leurs difficultés ; la séance sera suivie d’un temps d’échange sur les modèles de développement et la coopération internationale. En collaboration avec We Social Movements – WSM, l’ONG du MOC. Durée : 4h (avec le jeu) – contact : Nicolas Laermans (laermans@mocliege.org – 0498/17.18.50).
Face aux urgences pandémiques, économiques, sociales et écologiques, la pire des options serait de faire « comme avant », un retour à l’obsession de croissance du PIB alors que les limites planétaires sont déjà franchies.
La Coalition Climat, une coalition belge réunissant syndicats, associations, mutuelles, mouvements citoyens, dont font partie le MOC, la CSC et la Mutualité Chrétienne, propose aujourd’hui un large éventail de mesure pour faire pression sur les décideurs politiques et les guider vers une transition socialement équitable face à la crise climatique. Il s’agit du « Green New Deal » belge : plus d’une centaine de proposition sont mises sur la table, allant du rôle de la Belgique sur la scène européenne et internationale à la transformation en profondeur du système économique avec des orientations concrètes de financement, ainsi qu’à une amélioration de la gouvernance et de la participation citoyenne.
Parmi les mesures concrètes avancées, nous pouvons pointer les suivantes[1] :
Faire de Belfius, une « banque publique du climat » ;
Interdire la publicité pour les biens et services contribuant largement à la crise climatique ;
Investir dans les pratiques agroécologiques et biologiques, avec un objectif de minimum 25% de superficies en agriculture biologique d’ici 2030 ;
Réduire de 60% le cheptel belge d’ici 2050 ;
Rendre tous les bâtiments publics climatiquement neutres dans 20 ans ;
Une fiscalité progressive, notamment par le biais d’un impôt sur le patrimoine appliqué aux grandes fortunes.
Voici un peu plus d’un an que l’actualité politico-médiatique autour de la pandémie occulte une partie des autres enjeux globaux, dont ceux liés à notre environnement. Contrairement aux activités humaines, le changement climatique ne s’est pas mis en pause, et les évènements extrêmes se sont succédés sur le globe : sécheresses (la Belgique est dans sa 4ème année de sécheresse !), feux de forêts, inondations, vagues de chaleur, extinctions d’espèces animales et végétales… Pourtant, en 2019, la société civile et la jeunesse s’étaient mobilisés en masse pour revendiquer une politique climatique claire, ambitieuse, et solidaire. Et maintenant, qu’en est-il ?
La crise du COVID-19 a le mérite de nous démontrer l’interdépendance des crises, qu’elles soient d’ordre climatique, économique, sanitaire ou démocratiques. Il s’agit d’une opportunité unique pour ne PAS revenir à la normale, et s’engager pour de bon vers un monde plus durable, équitable et solidaire.
La publication du mémorandum survient juste après les plaidoiries de « l’Affaire Climat », dont la Coalition Climat est à l’origine, qui se sont déroulées en mars 2021. Dans cette affaire, plus de 65 000 citoyen·ne·s intentent une action en justice contre les quatre autorités belges compétentes (l’Etat et les Régions), en raison du non-respect des promesses internationales en matière de climat. On peut consulter les plaidoiries et savoir où en est ce procès ici : https://affaire-climat.be/. Le jugement est attendu début juillet…
SAVE THE DATE – Marche pour le climat
En prévision de la COP 26 qui se déroulera à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021, la Coalition Climat organise une grande marche pour réclamer l’adoption de mesures ambitieuses et radicales pour lutter contre les changements climatiques. Cette manifestation aura lieu le 10 octobre, à 13h à Bruxelles.
En 2020, l’équipe sportive de WSM soutiendra le MOJOCA (Mouvement des jeunes de la rue), au Guatemala.
Créé en 1994 par quatre jeunes femmes ayant vécu à la rue, le MOJOCA entend soutenir les jeunes et les aider à trouver la force de changer de trajectoire de vie, notamment via un soutien psychologique et médical.
Au centre de formation du MOJOCA, les enfants apprennent à lire et à écrire, et les adolescent-es se forment à un métier. Lentement mais sûrement, ces jeunes construisent un avenir différent et plus rassurant. Avec un soutien financier et un accompagnement qui leur convient, les jeunes peuvent réussir à trouver un emploi et un logement et ainsi sortir de la rue.
Comment vos parrainages peuvent-ils faire la différence ?
o Grâce à votre soutien, 41 jeunes peuvent recevoir une formation technique: ils suivent un cours de cuisine, un cours de pâtisserie, de découpe et de couture, de pizzeria, de soins de beauté ou de mécanique.
o 265 jeunes assistent à une formation sur les droits du travail, les droits des femmes ou la protection sociale. Cela leur permettra de mieux comprendre et revendiquer leurs droits.
o Votre soutien finance également un micro-crédit pour deux jeunes femmes, ce qui leur permettrait de créer leur propre entreprise.
o 38 jeunes reçoivent une formation sur les principes et les processus de l’économie solidaire.
Depuis 2015, des attaques terroristes croissantes dans le Nord et l’Est du pays ont provoqué le déplacement interne de plus de 300.000 personnes et la fermeture de plus de 130 centres de santé ! Elles ont plongé plus de 700.000 personnes dans une situation d’insécurité alimentaire. De nombreux problèmes sanitaires couplés à une insécurité médicale apparaissent dans ces zones. (voir le compte-rendu de la conférence que nous avions organisée en juin sur cette situation).
Depuis 20 ans, la Mutualité Chrétienne de Liège est engagée dans un partenariat avec le Burkina Faso. C’est pourquoi celle-ci et le RAMS (Réseau d’Appui aux Mutuelles de Santé) son organisation partenaire sur place, n’entendent pas abandonner les Burkinabés à leur sort. Ainsi, leurs établissements de soins de santé distribuent gratuitement de la nourriture et ont dépêché des cliniques mobiles, installées dans des voitures. Dans cette situation de crise, le RAMS veut que chacun puisse bénéficier de soins médicaux! Des actions de prévention à la santé sont menées et des vivres sont amenées dans ces zones.
En raison de la gravité de la situation, la Mutualité Chrétienne de Liège et WSM (l’ONG du Mouvement Ouvrier Chrétien – MOC) renforcent leur soutien au Réseau d’Appui aux Mutuelles de Santé (RAMS). Le RAMS pourra t-il aussi compter sur votre aide ?
Vous pouvez faire la différence en versant un don sur le compte: BE96 7995 5000 0005 (WSM – We Social Movements asbl) –
communication : Don Burkina MC Liège.
Négocié depuis de nombreuses années, un accord commercial a été signé, le 28 juin 2019, entre l’UE et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay).
A écouter la Commission européenne, il semblerait que cet accord soit uniquement « gagnant-gagnant ». Pourtant, à y regarder de plus près, les sources d’inquiétudes sont malheureusement nombreuses et font craindre le scénario inverse.
Les droits des travailleurs sont ainsi soumis à rude épreuve : plusieurs pays du Mercosur n’ont toujours pas ratifié certaines des Conventions fondamentales de l’OIT qui concernent les droits syndicaux les plus élémentaires et les plus fondamentaux. Et, triste habitude dans ce type d’accords commerciaux, le chapitre dévolu au développement durable et aux conditions de travail n’est pas contraignant. En cas de non-respect des dispositions contenues dans ce chapitre, aucune sanction n’est prévue.
La suite du communiqué de presse de la présidente du MOC : 200125CPMERCOSUR
Alors que le Gouvernement fédéral n’est pas encore constitué, le MOC de Liège vous propose de découvrir un compte-rendu du débat organisé le 14 mai 2019. Qu’en est-il ressorti ? Quelles attitudes ont adoptés les partis présents face aux questions des organisations constitutives du MOC ? Un retour détaillé que nous vous proposons de découvrir sans plus attendre…
Le mardi 14 mai le MOC de Liège et ses organisations constitutives -(CSC, Mutualité Chrétienne, Vie Féminine, Equipes Populaires & JOC) ainsi que ses organismes d’insertion socio-professionnelle Alter-Form et Agora mais également son comité d’Ici & d’Ailleurs-, recevaient cinq représentants de partis démocratiques pour un grand débat public à la Cité Miroir animé par Frédérique Matrich (RCF).
Damien Grégoire, secrétaire fédéral du Mouvement a ouvert la soirée non sans inquiétude : « Nous sommes entrés dans une période de déclin démocratique. Un déclin profond qui touche une majorité de pays européens et occidentaux (…) Les prochaines élections [européennes] seront un test pour la démocratie et ses valeurs. Espérons qu’il ne s’agisse pas d’un crash test. » Une situation à laquelle il est nécessaire de répondre par l’exercice d’une citoyenneté « entière et continue » dépassant le contexte ponctuel des élections. C’est dans cette nécessité de mobilisation collective pour l’égalité et l’émancipation que le travail du secteur associatif et des corps intermédiaires prend tout son sens : « Ils sont des leviers incontournables de la revalorisation de la démocratie » a tenu à souligner Damien Grégoire.
La CSC et ses inquiétudes face à la réforme APE
Les invités (Alda Greoli pour le CDH, Jean-Claude Marcourt pour le PS, Raphaël Dubois pour le MR, Olivier Bierin pour ECOLO et Raoul Hedebouw pour le PTB) ont ensuite pris pieds dans le débat face à l’épineux dossier APE (Aides à la Promotion de l’Emploi) : une réforme portée par le ministre de l’emploi Pierre-Yves Jeholet et vivement contestée par le secteur non-marchand en raison des risques de pertes d’emplois et de marchandisation du secteur : « Si demain vous êtes au pouvoir, quel sera votre projet par rapport au APE ? », lance la CSC. Du côté du CDH on souligne que la réforme APE telle qu’elle est sur la table « maintien l’ensemble du budget » et que le problème principal du dossier est la manière dont « certains » ont voulu précipiter les négociations. On maintient également le souhait de faire des APE une politique sectorielle et non plus une politique de l’emploi à proprement parler. Pour Jean-Claude Marcourt, il s’agit tout bonnement d’une « mauvaise réforme » qui aurait coûté des milliers d’emplois. Si le PS devait arriver au pouvoir, il offrirait son soutien au secteur associatif et aux organisations syndicales plutôt que de les fragiliser. Pour le MR, cette réforme s’appuie surtout sur la nécessité de transparence : « On doit savoir exactement comment ce milliard d’euro d’argent public est dépensé », souligne Raphaël Dubois qui ajoute que « le but n’était pas de casser le secteur associatif ». La preuve : la réforme prévoyait l’augmentation du budget total des APE, « même si certains secteurs risquaient d’être plus touché que d’autre », a-t-il ensuite concédé. « Prétexte ! » répond Olivier Bierin, derrière cette volonté de bonne gouvernance se cache en fait une volonté du ministre Jeholet de faire de sérieuse économies. S’il y avait bien un consensus sur la nécessité d’une réforme, celle-ci ne devrait pas menacer des emplois aussi importants. De côté du PTB le message est clair : s’il monte au gouvernement, la réforme sera abrogée. Pour Raoul Hedebouw, ce que cache cette réforme c’est un « combat de société global » entre les partisans d’une politique libérale et les autres.
La Mutualité Chrétienne et son combat pour la suppression des suppléments d’honoraires (et des idées pour lutter contre le déclin de la médecine de première ligne)
Les candidats ont ensuite été invités à s’exprimer sur la problématique des soins de santé. Pour la Mutualité Chrétienne, la Belgique se dirige vers un système de soin de santé à deux vitesses « avec des chambres individuelles qui ne sont accessibles qu’à ceux qui peuvent se le permettre ». Or, il n’est pas justifié de payer d’avantage en chambre individuelle pour des soins identiques. D’où la question suivante : « Pouvez-vous (…) soutenir l’interdiction de suppléments d’honoraires en hôpital ? » Pour Raoul Hedebouw, « le PTB est le seul parti dont le combat pour la suppression des suppléments honoraires figure clairement dans le programme », on ne peut continuer à entrer malade à l’hôpital et en ressortir pauvre ! Même son de cloche chez ECOLO qui soutient cette revendication et ajoute que le système des soins de santé doit être repensé via, notamment, un accent mis sur la « première ligne » et la multiplication des maisons médicales. Du côté du MR on affirme que les suppléments d’honoraires ne sont pas acceptables, d’autant plus lorsqu’ils sont imposés à des patients en situation d’urgence… Cependant, Raphaël Dubois tempère « si certains patients souhaitent payer plus pour être soignés par les meilleurs spécialistes, c’est un droit qu’il faut respecter. » Jean-Claude Marcourt quant à lui, ne mâche pas ses mots : « Ces cinq dernières années, on a assisté à la destruction de notre système de santé ! », lance-t-il. Il considère que le refinancement des hôpitaux et la suppression des suppléments d’honoraires devraient être la priorité du nouveau gouvernement. Alda Greoli exprime le même souhait et ajoute : « Si l’argent gaspillé dans des assurances hospitalisation et dans des Assurances Groupe était utilisé de manière collective, cela permettrait à tous les Belges de ne plus payer plus de cinquante euros dans un hôpital ! ». Les cinq intervenants s’accorderont également tous sur le souhait exprimé par la Mutualité Chrétienne de réinvestir dans la médecine de première ligne notamment via la création de maisons médicales.
Les équipes populaires et leurs inquiétudes face aux logement précaires…
Du côté des Equipes Populaires, on souhaite interroger sur le mal-logement : que sont prêts à mettre en œuvre les partis pour développer une réelle politique de rénovation énergétique qui touche les ménages confrontés à la précarité et au mal-logement ? « A ce niveau, c’est une législature perdue », affirme Olivier Bierin. Il faut décupler les moyens alloué aux politiques environnementales. Dans l’optique de toucher les personnes précarisées, il faudrait, selon ECOLO, développer des projets de rénovation par quartiers entiers basés sur un système de tiers investisseur et impliquant le secteur associatif, « c’est du win-win : cela crée de l’emploi local, ça économise de l’énergie et les gens payent moins à la fin du mois. » Du côté du MR on est également favorable au maintien du système de prêts à taux zéro et au développement d’un système de tiers investisseur. Au PTB, on constate que le marché libre avec investissements uniquement individuels ne fonctionne pas. On déplore également l’inexistence de grands plans d’investissements publics et l’on estime que sans un investissement de minimum 10 milliards d’euros en la matière, on n’arrivera pas aux objectifs du GIEC. Du côté du PS, Jean-Claude Marcourt insiste sur le fait que, pour traiter la précarité, la première chose à faire est de relever les allocations sociales à 110% du seuil de pauvreté, relever les pensions, le salaire minimum et rendre du pouvoir de négociation salariales aux travailleurs. Il insiste également sur l’intérêt de développer un système de « tiers investisseurs » y compris pour les locataires qui devraient pouvoir financer ce type de rénovations.
Vie Féminine sur la question des pensions précaires allouées aux femmes…
C’était ensuite au tour de Vie Féminine d’interpeller les candidats : « 2/3 des pensions sous le seuil de pauvreté sont allouées à des femmes… Comment allez-vous garantir le droit à vivre dignement, en tenant compte des réalités de vie des gens et en particulier des femmes, et garantir une pension à 1500 euros minimum indexé pour tous et toutes quelque-soit son parcours de vie ? » Du côté du CDH et du PS on ne s’étend pas : leur volonté est que les pensions soient de 1500 euros minimum et indexée pour tout le monde. Au niveau du MR, Raphaël Dubois rappel que le problème des pensions est un problème global datant de bien avant cette législature. Il ajoute : « le calcul de la pension se fait sur la base de ceux qui travaillent aujourd’hui. Promettre une pension à 1500 euros (…) je pense que personne au sein du MR ne s’y risquerait. » Pour Olivier Bierin, il ne s’agit pas d’un manque de moyen mais d’un manque d’imagination. La Belgique n’a jamais produit autant de richesse, « c’est une question de volonté politique d’aller chercher, ou pas, l’argent là où il est ! » Du côté du PTB on enchéri : la pension à 1500 euros est un combat à mener ! Raoul Hedebouw rappel également la volonté du PTB de ne plus prévoir aucune réduction de cotisations sociales. Et pour cause, elles sont la base du financement de la Sécu : « Pour une gauche authentique, c’est un point important qui permettre de financer des pensions décentes. »
Les JOC et cette prison appellée « Vottem »
Les JOC, quant à eux, souhaitaient s’exprimer au sujet du centre ferme de Vottem, « une prison » qui devrait selon eux avoir été démantelée depuis longtemps. Pour Olivier Bierin, les politiques migratoires en Belgique sont aberrantes. La priorité d’ECOLO serait de faire sortir les familles des centres fermés pour ensuite passer à des centres ouverts. Il soutient également la mise en place de critères de régularisation clairs : « 17.000 morts en méditerranée depuis 2014, ça suffit ». Même son de cloche chez Raoul Hedebouw et Jean-Claude Marcourt : il faudrait fermer Vottem. La situation des migrants au Parc Maximilien est, elle aussi, un scandale. Alda Greoli qualifie quant à elle la manière dont le gouvernement a traité les familles accueillant des réfugiés de « honte » et ajoute : « le pays est en capacité de les accueillir alors faisons-le ! ».
Le comité d’Ici et d’Ailleurs et la logique difficile des permis de travail B
C’est ensuite sur une situation problématique que le comité d’Ici & d’Ailleurs a voulu attirer l’attention des candidats : la logique des permis de travail (pour les pays avec lesquels la Belgique a un accord) place le travailleur dans une situation de totale dépendance par rapport à son employeur : s’il met fin au contrat de travail, le travailleur perd son titre de séjour. Sur le terrain, cela engendre des situations d’exploitation et de misère, voire de traite des êtres humains. Sur le marché du travail, cela engendre un effet de dumping social invisible. Nombre sont en effet les travailleurs en permis B à relater être payés officiellement dans les barèmes du secteur mais devant reverser une part importante de leur salaire de la main à la main sous la menace de leur employeur. Face à ce constat, tous les partis présents se disent prêt à se mettre autour d’une table pour essayer de dégager des solutions et affirment que de telles situations doivent être dénoncée et punies sévèrement.
Les ainés du MOC à propos des richesses de la vieillesse…
Du côté des ainés du MOC on souhaitait attirer l’attention sur le fait que la vieillesse est toujours abordée en terme de coût. Mais que pensent les partis des richesses de la vieillesse ? D’emblée, Alda Greoli, fait valoir le projet d’Assurance Autonomie qui montre tout l’intérêt que le CDH porte à la vieillesse. Elle ajoute : la richesse de la vieillesse c’est « sa capacité d’animation et de transmission », le secteur associatif ne serait pas le même sans elle. Raphaël Dubois, pour le MR, rejoint totalement son homologue. « Mon parti ne pense pas que les ainés coûtent ! » enchaîne Jean-Claude Marcourt, « la pension est un salaire différé ! ». Il souligne que le PS soutient l’idée d’une assurance autonomie, mais « pas celle de madame Greoli. » Du côté d’ECOLO, on affirme que la richesse des travailleurs âgés est leur expérience. C’est d’ailleurs pour cela que le parti propose de développer le plan « Tandem » qui permettra aux plus âgés de prendre leur pension en douceur et de faire partager leur expérience aux plus jeunes. Au PTB, on n’est pas non plus pour une assurance autonomie que « remettrait une austérité entre générations en région wallonne ». Il s’oppose également aux attaques contre les prépensions qui priveraient les ainés de belles années riches au niveau culturel, social et familial.
Le CISP « Alter Form » face au changement de statut des aide-soignant.e.s
La principale préoccupation du centre d’insertion socio-professionnelle Alter Form, qui forme chaque année des aide-soignantes, est la réforme de leur profession : les aide-soignant(e)s devront bientôt poser plus d’actes de soins, sans augmentation de salaire et avec une augmentation du temps de formation jugée insuffisante… Pour le CDH et le PS pas de doute : « Maggie De Block a débloqué ». Si on manque d’infirmières.ers pour poser certains actes médicaux, c’est parce que les conditions de travail sont si difficiles que beaucoup d’entre elles.eux quittent la profession. C’est à ce niveau qu’il aurait fallu agir en revalorisant la profession et en relevant les salaires. Il faut refinancer le secteur. Du côté d’Olivier Bierin même son de cloche : s’il n’a pas souhaité s’étendre sur une question qu’il a reconnu ne pas maîtriser totalement, il a cependant affirmé qu’il fallait revaloriser le secteur et équilibrer les revenus des professionnels de la santé
Pour Raphaël Dubois, « le but était surtout la possibilité de poser plus d’acte et acquérir une possibilité de développer leur travail dans les hôpitaux. On casse toujours Maggie De Block mais les régions ont aussi leurs responsabilités ! » Après un échange avec la salle, la soirée s’est terminée autour d’un verre… L’occasion de poursuivre les discussions entamées et de penser des projets d’avenir… Pas de doute en tous cas, le MOC de Liège sera attentif à tous ces éléments durant la prochaine législature…
Manifestations pour le climat, gilets jaunes, occupations… ces dernières années ont vu l’émergence de nouvelles formes de mobilisation collective et d’engagement très dynamiques mais ayant parfois du mal à s’inscrire dans la durée et la cohérence. En même temps, les structures plus anciennes nées à une époque de militantisme traditionnel (syndicats, mutuelles, mouvements d’éducation permanente…) semblent de plus en plus fragilisées et remises en cause notamment par une partie de la classe politique. Quelles différences et quelles convergences peut-on établir entre ces mouvements plus anciens et plus institutionnalisés censés faire le lien entre l’Etat et les citoyens et de nouvelles formes d’engagement émergeantes ?
Au regard de l’actualité internationale (mouvements à Hong Kong, en Algérie, protestations « contre la vie chère »…) de tels changements s’observent-ils également dans les pays du Sud ? Cela doit-il modifier notre manière de faire de la coopération au développement entre des sociétés civiles du nord et du sud toutes deux en pleine mutation ?
Gautier Pirotte, professeur à l’ULg qui travaille depuis plusieurs années sur l’analyse et l’observation de la société civile et de la coopération internationale, nous aidera à y voir plus clair dans ces changements en cours.
JEUDI 21 NOVEMBRE 19H45
Cité Miroir (salon des Lumières) Place Xavier Neujean 22
Zone d’Expression Libre (Z.E.L), cinéma féministe, atelier potions magiques : découvrez ce que l’asbl féministe vous réserve pour le mois d’octobre !
Zone d’Expression Libre le mercredi 2 octobre à Huy
Venez vous exprimer librement, sans peur ni jugement, dans les locaux de l’antenne Vie Féminine de Huy, dès 18h30 !
Cycle féministe des Grignoux : « Fais pas ton cinéma » le 8 octobre
Récits singuliers de femmes sur leur expérience d’IVG, pas toujours traumatisante, ponctués d’archives sonores et de photos de Catherine Deudon. Une libération de la parole indispensable pour continuer à défendre ce droit sans cesse menacé. En savoir plus…
Atelier Potions magiques à la microfabrique d’automne du Centre culturel de Huy
Dans le cadre du festival de la transition alimentaire, Vie féminine a invité une sorcière (une vraie, oui !) qui va vous proposer de concocter des tisanes, des potions qui guérissent, qui nous font du bien, avec des plantes magiques : celles que l’on trouve dans notre jardin ou dans le bois d’à côté.
Rejoignez la CSC le jeudi 12 septembre de 11h à 15h devant la clinique St-Joseph à Liège pour le « Vélo-Jus challenge »
En prélude à la semaine de la mobilité en Wallonie, l’équipe syndicale CNE du CHC a décidé de sensibiliser le personnel et les visiteurs du centre hospitalier aux modes de transport alternatifs, en organisant ce jeudi 12 septembre le 1er « Vélo-Jus Challenge » sur le parking de la clinique St-Joseph (75, rue de Hesbaye) à Liège
Trois « Fruitscyclettes » seront à la disposition de tous ceux qui voudront s’y essayer. Il s’agira, en pédalant, de produire son smoothie. En outre, une « roue de la fortune » permettra de vérifier que changer de mobilité, c’est aussi bon pour le portefeuille. Enfin, divers outils présenteront les alternatives à l’autosolisme.
« A la veille du déménagement vers le MontLégia, il nous semble opportun de rappeler que cet événement constitue une opportunité pour rendre les déplacements entre le domicile et l’hôpital plus durables sur les plans économique, environnemental et de la qualité de vie. Ce petit challenge ludique est l’occasion de constater qu’en changeant de mobilité, on gagne de l’Argent et on gagne en Santé», explique la délégation syndicale CNE du CHC.
L’animation fait partie des nombreuses actions que l’équipe CNE du CHC développe depuis plusieurs années pour promouvoir la mobilité douce et durable. «Outre les actions de sensibilisation, précisent les délégués, nous interpellons régulièrement la direction du CHC afin de trouver des solutions pour améliorer la mobilité des travailleurs et leur permettre de pouvoir aisément opter pour des modes de déplacement doux et durables grâce à des équipements adéquats, des informations et autres incitants. »
Et le travail syndical commence à porter ses fruits. «Nous réclamions un Mobility Manager, la direction nous a entendus et en a nommé un, indiquent les délégués CNE. De même, une cellule mobilité, dont l’équipe CNE est partie prenante, a été créée. Nous demandions qu’on n’oublie pas, lors des travaux du MontLégia, des aménagements spécifiques, nous avons là aussi été entendus : il y aura notamment un parking sécurisé pour les vélos, des casiers pour ranger les casques et le matériel, des douches… L’indemnité vélo a été mise en place. Pour le covoiturage, le CHC cotise à Carpool… Bref, petit à petit, les choses bougent. Bien sûr, c’est un travail de longue haleine, mais à la CNE, nous sommes motivés ».
Pour une planète plus verte, n’hésitez pas à venir rouler vitaminé avec la CSC ce jeudi de 11 à 15h sur le parking de la clinique St-Joseph.
Rejoignez les Équipes Populaires de Liège à l’occasion du retour des MidiCinés Citoyens le vendredi 20 septembre à 12h15 au Jardin Botanique !
Tourisme : entre rêve et cauchemar – Projection suivie d’un débat
C’est la rentrée ! Comme 60% des Belges, vous êtes partis en vacances cet été ?
Le tourisme est aujourd’hui un réel moteur de l’économie mondiale mais avec quel impact sur le patrimoine, les populations locales, l’environnement ?
Est-il possible de voyager sans participer au tourisme de masse ? L’éco-tourisme est-il devenu un vrai business ? Peut-on s’offrir des vacances réellement durables ?
Infos pratiques
Accueil à 12h15 ; projection à 12h30
La projection sera suivie d’un débat.
Auditoire du Crié de Liège, 3 rue Fusch, 4000 Liège
Justice climatique – Justice sociale – Santé – Travail – Justice migratoire et discriminations – Justice & justice fiscale – Luttes féministes. Rendez-vous à Bruxelles le 12 mai à 13h pour faire entendre votre voix !
Right(s) Now ! : c’est cette semaine !
La dernière marche pour le climat et la justice sociale pour tou.te.s avant les élections… C’est déjà cette semaine. Soyons nombreux/ses à nous rassembler dans la rue dimanche !
Le parcours
La marche commencera devant la gare de Bruxelles-Nord et se clôturera dans le parc du Cinquantenaire. Retrouvez le plan ici.
Les animations
Bien se faire entendre, ça ne se fait pas qu’avec les pieds ! Tout au long du parcours, des « checkpoints » et des animations portant les revendications seront proposés… mais pas seulement. Vous aurez l’occasion de découvrir des activités artistiques et ludiques en tout genre ! Si vous participez à la marche avec votre fanfare, batucada ou autre animation ambulante, s’il vous plait, contactez-nous (contact@campagnetamtam.be) pour que nous équilibrions la musique sur le parcours.
Rendez-vous thématiques
Le cortège sera divisé en 7 « rendez-vous thématiques » (version plus ouverte des blocs), pour que vous puissiez marcher aux côtés de personnes du même secteur ou ayant les mêmes affinités que vous : Justice climatique – Justice sociale – Santé – Travail – Justice migratoire et discriminations – Justice & justice fiscale – Luttes féministes.
Comment s’y rendre ?
Que vous veniez de Bruxelles ou de plus loin, il existe une multitude de façons de se rendre au point de rendez-vous ! En train, à vélo, en co-voiturage… toutes les infos dont vous avez besoin se retrouvent ici.
Programme
13h : rendez-vous à la gare de Bruxelles-Nord pour débuter la marche.
Le 26 mai, les citoyens belges seront amenés à choisir leurs représentants fédéraux, régionaux et européens. Un enjeu de taille en prévision duquel le Mouvement Ouvrier Chrétien se mobilise autour de 11 revendications précises. Onze messages forts envoyés à nos dirigeants. A 23 jours du scrutin, nous vous proposons de les (re)découvrir.
Pour des alternatives solidaires
1. Réduire les inégalités par une fiscalité juste et solidaire ? C’est possible ! Par une contribution équitable de l’ensemble des revenus, notamment du capital, en faveur du bien-être collectif, aujourd’hui et pour les générations futures.
2. Assurer à chaque enfant une place d’accueil de qualité ? C’est possible ! En instaurant un taux de couverture de 100% en Wallonie et à Bruxelles, avec des professionnel.le.s dotés d’un vrai statut.
3. Offrir à toutes et tous un enseignement réellement égalitaire et émancipateur ? C’est possible ! En assurant sa gratuité totale et effective et en luttant contre toute forme de discrimination scolaire.
4. Garantir l’accès à un logement de qualité pour toutes et tous ? C’est possible ! En commençant par instaurer un contrôle et un encadrement des loyers et en investissant durablement dans le logement public.
5. Rendre sa vigueur et sa force d’émancipation à la démocratie ? C’est possible ! En accordant le droit de vote à tou.te.s les citoyen.ne.s sans exception d’origine, en luttant contre toutes les formes de domination et de discrimination et en élargissant les « droits culturels » de toutes et de tous pour redynamiser la participation citoyenne.
6. Assurer une politique d’accueil digne, humaine et solidaire ? C’est possible ! En commençant par la suppression immédiate des centres fermés et la mise en place d’une procédure de régularisation permanente sous la responsabilité d’une commission indépendante.
7. Travailler moins pour travailler toutes et tous et vivre mieux ? C’est possible ! En développant des mesures concertées de réduction collective du temps de travail, avec maintien des salaires et embauches compensatoires.
8. Répondre aux défis climatiques et environnementaux tout en créant de l’emploi de qualité ? C’est possible ! En menant une politique ambitieuse d’investissement public, créatrice d’emplois durables et de qualité et répondant aux défis d’une transition écologique juste. Pour des alternatives solidaires !
9. Assurer à toutes et tous une sécurité sociale solidaire, efficace et durable ? C’est possible ! En assurant et en renforçant la pérennité du financement de la sécurité sociale par la mise en place d’une Cotisation sociale généralisée et en assurant l’égalité hommes-femmes dans les prestations par une harmonisation par le haut.
10. Assurer à toutes et tous le droit à la santé ? C’est possible ! En garantissant des soins de santé accessibles et de qualité et en faisant de la « santé » un indicateur central dans la mise en oeuvre et l’évaluation des politiques publiques, à tous les niveaux de pouvoirs.
11. Assurer un travail décent et une protection sociale pour toutes et tous et partout dans le monde ? C’est possible ! En intégrant ces deux exigences dans les politiques extérieures et de coopération au développement de la Belgique et de l’UE, en élaborant un traité international contraignant sur « entreprises et droits de l’homme », tout en travaillant sans relâche à l’élargissement des socles de protection sociale dans le monde.