FNAC : 26 personnes expédiées vers la sortie ! La CNE en colère !
Pas de « back to school » pour tout le monde à la FNAC
Coup de massue chez Fnac Belgique : la direction a procédé ce matin au licenciement sec de 26 travailleurs, dont deux délégués syndicaux, un Bruxellois et la déléguée CNE de la Fnac Liège. A la suite de cette annonce, deux magasins sont partis en grève : Bruxelles City2 et Wijnegem.
Rappelons que la Fnac avait lancé un plan Renault en février dernier. Mais le volet social a été rejeté le 4 juillet par la moitié du personnel. Suite à cela, la direction a commencé à rencontrer individuellement les travailleurs pour leur proposer des modifications de leur contrat. Puis, le 21 août, en conseil d’entreprise, l’employeur a fait savoir qu’il allait se séparer de 26 travailleurs. « La semaine dernière, nous avons interpellé la direction pour connaître les critères et modalités des licenciements, la répartition par magasin, la date… car tout était très flou et les rumeurs allaient bon train dans les magasins. Une réunion a alors été fixée au mardi 3 septembre à 16h. Mais à la stupéfaction générale, ce lundi, la direction a procédé aux licenciements des 26 personnes. Pourquoi ne pas avoir attendu la réunion ? C’est aussi incompréhensible que révoltant ! Le personnel est sous le choc. On nous coupe l’herbe sous le pied », explique Anne-Marie Dierckx, secrétaire permanente CNE.
Pour la CNE, c’est clair : la FNAC veut museler, neutraliser toute personne qui dérange, qui se bat pour ses collègues. « Se séparer de délégués combattifs et fédérateurs, de personnes qui sont dans l’entreprise depuis longtemps sont autant de signes qui laissent à penser qu’on veut affaiblir la concertation et la représentation des travailleurs ».