Crise politique : le MOC veut des politiques progressiste en Wallonie et à Bruxelles !
Le Mouvement ouvrier chrétien a pris acte de la décision du CDH de quitter les gouvernements régionaux et communautaires et d’appeler à la construction de majorités alternatives pour gouverner la Région wallonne, la Région de Bruxelles-Capitale et la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Le climat politique actuel, terni par les affaires et par un désenchantement grandissant à l’égard du travail des mandataires publics, mérite bien évidemment des réactions fermes et radicales.
Le MOC s’interroge toutefois sur la stratégie qui vise à remplacer le PS, empêtré dans des affaires de mal gouvernance, par le MR qui tant à Bruxelles (Uccle, Ville de Bruxelles) qu’à Liège (Publifin) ou au niveau fédéral (Kazakhgate) se trouve également dans la tourmente. Rappelons que le CDH lui-même n’est pas exempt de tout reproche dans différents dossiers qui concernent la gestion de l’argent public.
L’inquiétude est également grande de voir revenir au pouvoir aux niveaux régional et communautaire, le MR, un parti qui n’a cessé ces dernières années de construire une politique antisociale caractérisée au niveau fédéral (saut d’index, recul de l’âge de la pension, « tax shift »…)
Qu’adviendra-t-il des dossiers emblématiques comme le Pacte pour un enseignement d’Excellence, la finalisation des accords du non marchand, la réforme des allocations familiales, l’assurance autonomie ou encore une nécessaire réforme fiscale ? Qu’adviendra-t-il aussi de la résistance wallonne au CETA ?
Les enjeux de la fin de législature sont énormes dans les entités fédérées. Il est fondamental que des politiques progressistes y soient menées. Sans quoi, les perdants seront encore une fois à trouver du côté des travailleurs avec et sans emploi, des malades et des citoyens les plus fragiles.
Christian Kunsch
Président du MOC