SNCB… Destination mieux ?
On nous dit qu’il faut penser « développement durable » en termes de mobilité et d’environnement. Malgré les efforts techniques pour avoir des véhicules de moins en moins consommateurs de carburant, nous sommes de plus en plus nombreux à prendre la voiture. Et ce, alors que nous pouvons constater tous les jours que le réseau routier arrive déjà à saturation.
La solution serait donc le développement d’alternatives beaucoup moins gourmandes en énergie et transportant plus de personnes. Bien que la conscientisation de l’ensemble de la population est un enjeu important, les facteurs qui permettront réellement d’attirer de nouveaux consommateurs, et ainsi avoir un changement, sont l’efficacité des services et l’économie financière réalisée.
Il pourrait donc paraitre logique que les pouvoirs publics, soucieux de s’inscrire dans une politique à long termes, décident de renforcer ces alternatives.
Mais prenons l’exemple du train et la SNCB ; en tant que simple utilisateur, outre l’augmentation du prix des billets au 1er février, quel est le constat actuellement ?
Si nous choisissons la journée du 23 janvier 2013 pour vérifier l’activité sur une des lignes les plus importantes du pays (Liège-Bruxelles/Bruxelles-Liège) : 4h37 de retards cumulés pour tous les trains en direction de Bruxelles, 8h23 dans le sens de Liège. Et ce sur une journée prise au hasard ! [1]
Un autre exemple ? Une utilisatrice régulière de la ligne Namur-Liège/Liège-Namur a estimé le retard cumulé de ses trains à 1h25 sur la semaine du 21 au 25 janvier.
Le voyageur de la SNCB doit donc être une personne patiente.
Moyens en baisses, suppression de lignes, ou pannes à répétition de nouveaux trains à haute vitesse, l’avenir du rail n’a rien de réjouissant. Une compensation ? Une gare à Mons qui coûtera environ 150 millions ?
Il y a de quoi se poser des questions quant à l’amélioration de l’efficacité de ce moyen de transport public que nous considérons comme une des solutions d’avenir en matière de mobilité.