Les élections européennes, fédérales et régionales se tiendront le 9 juin 2024. C’est dans ce cadre que le MOC, en tant que mouvement social indépendant et pluraliste qui développe un projet politique de solidarité, de justice et d’égalité, publie comme en 2019 son « journal de campagne ». Celui-ci revient sur nos priorités politiques et reprend également les réponses des principaux partis politiques francophones à ce sujet.
La Faculté ouverte de politique économique et sociale (FOPES-UCLouvain) organise un master universitaire en politique économique et sociale, en horaire décalé. Cette formation pluridisciplinaire s’adresse à des adultes engagés dans la vie professionnelle ou sociale et vous permettra de
Comprendre les enjeux économiques et sociaux qui se posent à la société contemporaine.
Analyser les politiques mises en oeuvre par les acteurs économiques, politiques et sociaux.
Élaborer avec d’autres des projets et des propositions dans un cadre universitaire.
Le Master est accessible:
sur base de l’expérience professionnelle (VAE) avec l’ajout d’un module complémentaire constitué de 60 crédits de cours (formation en 3 ans).
ou avec un diplôme de bachelier reconnu comme une passerelle ou d’un diplôme universitaire moyennant l’ajout de 15 crédits au programme de cours (formation en 2 ans).
Il est organisé en horaire décalé à Louvain-La-Neuve, à Charleroi et partiellement à Liège.
A raison d’une journée de cours et une à deux soirées par semaine, la formation vous permettra de combiner vie privée et professionnelle avec un accompagnement spécifique aux adultes en reprise d’études.
Organisé depuis plus de 50 ans, ce master universitaire bénéficie d’une bonne reconnaissance dans des milieux professionnels très diversifiés. Il vous permettra d’exercer des responsabilités plus importantes dans vos activités professionnelles ou sociales, de progresser dans votre carrière ou de vous réorienter professionnellement dans de nombreux secteurs.
Intéressé·e ?
N’hésitez pas à participer à l’une de nos séances d’information Informations complémentaires :
https://uclouvain.be/fr/facultes/espo/fopes
https://uclouvain.be/fr/facultes/espo/fopes/acces-a-la-formation.html
https://uclouvain.be/fr/facultes/espo/fopes/conges-et-financement-possibles.html
https://uclouvain.be/fr/facultes/espo/fopes/programme.html Contact : 010/47 39 08 – jenifer.colleye@uclouvain.be ou info-fopes@uclouvain.be
Il y a 25 ans, en mars 1999, s’ouvrait le centre fermé pour étrangers de Vottem. Aujourd’hui, il existe en tout 6 centres fermés pour étrangers en Belgique dont actuellement un seul en Wallonie. En 2023 ils ont une capacité théorique d’environ 700 places. En 2023, 8333 personnes ont été éloignées de Belgique, dont 3383 à partir d’un centre fermé par une expulsion forcée, 1843 refoulements directement à l’arrivée à l’aéroport, 3107 départs « volontaires » (Le Soir 6/02/24) . De nouveaux centres fermés sont en projet : à Jumet, à Zandvliet, et un autre à Jabbeke remplacerait celui de Bruges, afin d’augmenter encore le nombre de retours forcés. Ce durcissement de la politique migratoire de l’Etat belge est à mettre en lien avec la contamination des idées de l’extrême-droite.
Nous n’acceptons pas :
Le renvoi vers leurs pays d’origine des personnes alors qu’elles ont fui des persécutions de toutes sortes, qu’elles soient politiques, racistes, sexistes ou homophobes etc.. Ou encore la guerre, les conséquences du réchauffement climatique, la misère liée à l’exploitation. Beaucoup n’ont pu obtenir un titre de séjour en Belgique, à cause de la politique restrictive de l’Etat belge en matière d’asile, mais aussi d’accès au regroupement familial, d’obtention d’un permis de travail ou d’un séjour étudiant etc.
La détention sur simple décision d’une administration, l’Office des Etrangers ; il ne s’agit pas d’une ordonnance judiciaire, d’un délit, mais d’un enfermement arbitraire, contraire aux Droits Humains.
La violence exercée à l’égard de ces personnes : les centres fermés ont comme objet la mise en œuvre du processus d’expulsion, tout est organisé pour briser la résistance à celle-ci. Dès qu’un.e détenu.e proteste contre les conditions de détention ou se montre opposé à son expulsion, il se retrouve au cachot -prison dans la prison- , ou en isolement, cachot déguisé ! La réalité des centres fermés, ce sont aussi des décès : suicides, décès de personnes mises au cachot alors qu’elles sont dans une situation de santé préoccupante. Ce sont des insultes, des tortures, des coups, portés au paroxysme au moment de l’expulsion.
La maltraitance: la récente grève du personnel du centre fermé de Vottem en décembre 2023 a mis en lumière des conditions sanitaires et de vie déplorables non conformes à la dignité humaine. Dans les centres fermés se trouvent aussi des personnes malades, vulnérables, dont les soins ne sont pas pris en charge.
La séparation des familles qui devient définitive au moment de l’expulsion : une étude récente de JRS (Jesuit Refugee Service) – pdf (jrsbelgium.org – montre que 40% des personnes détenues ont une famille en Belgique, belge, européenne, ou étrangère avec titre de séjour ! Leurs enfants en souffrent quotidiennement, ainsi que leurs parents, leurs conjoint.e.s.
Le retour volontaire imposé par des Coachs de l’Office des Etrangers aux « sans-papiers » convoqués qui, s’ils n’obtempèrent pas, sont menacés de détention et d’expulsion.
L’absence de perspective de régularisation du séjour pour celles et ceux qui ont tissé des liens et construit leur vie ici, et vivent au quotidien dans la précarité et la surexploitation.
Le non-hébergement des demandeurs d’asile, laissés pendant des mois à la rue au mépris de toutes les conventions internationales !
Le futur Pacte Européen sur l’Asile et la Migration qui renforcera l’Europe forteresse par des centres fermés aux frontières extérieures prévus aussi pour des familles.
Nous revendiquons :
La suppression des centres fermés pour étrangers
L’arrêt des expulsions
Une politique d’asile et d’immigration qui respecte les Droits Humains
Le droit de vivre en famille
La régularisation des sans-papiers
Le respect du droit d’asile, la liberté de circulation
Emploi, santé, formation, numérisation, logement…tous ces thèmes en lien avec les préoccupations des organisations du MOC seront abordés avec les candidat(es) : Valérie Dejardin (PS), Hajib El Hajjaji (ECOLO), Stéphanie Cortisse (MR), Làszló Schonbrodt (PTB), Jean Paul Bastin (Engagés).
Le débat sera animé par Manu Yvens (VEDIA).
Un moment d’échange sera ensuite prévu avec la salle et la soirée se clôturera autour du verre de l’amitié.
Emploi, santé, numérisation, fiscalité, migrations…tous ces thèmes en lien avec les préoccupations des organisations du MOC seront abordés avec les candidat(es) : Mathieu Bihet (MR), Vanessa Matz (Engagés), Sarah Schlitz (ECOLO), Frédéric Daerden (PS), Nadia Moscufo (PTB).
Le débat sera animé par Frédéric Matriche.
Un moment d’échange sera ensuite prévu avec la salle et la soirée se clôturera autour du verre de l’amitié.
LUNDI 25 mars 19H
À la CSC de Liège, rue Grande Bèche 56 4020 Liège, grande salle du rez-de-chaussée
A l’approche des élections fédérales, régionales et européennes du 9 juin prochain, voici les priorités politiques du MOC au niveau national.
Enchaînement de crises ces dernières années, fragmentation politique, montée des populismes, forme de « fatigue démocratique » qui semble de plus en plus présente dans la population… contexte dans lequel de grandes mesures ambitieuses et progressistes se font plus que jamais attendre face aux enjeux démocratiques, écologiques et internationaux fondamentaux pour le MOC.
Face à cette situation, les grandes lignes des priorités politiques du MOC sont :
Renforcer notre sécurité sociale et réduire radicalement les inégalités
Une politique migratoire respectueuse des droits et du Droit
Des mesures ambitieuses à la fois écologiques, sociales et énergétiques
Renforcer l’accès aux droits et aux services non marchands
Une fiscalité plus juste
Réduction collective du temps de travail ainsi qu’une meilleure articulation entre vie privée, citoyenne et professionnelle
L’actualité politique de 2024 sera particulièrement chargée : trois élections solliciteront notre vote au mois de juin au cours desquelles nous serons amenés à choisir la future composition de notre parlement régional wallon, fédéral et européen ! A cette occasion, nous vous proposons de visiter ces derniers durant trois journées qui permettront de s’informer et d’y voir plus clair dans un système de plus en plus complexe et en constante évolution.
Chacune de ces visites permettra de mieux comprendre concrètement les compétences et le fonctionnement de ces institutions centrales de notre système démocratique. De plus, pour chacune d’entre-elle nous serons accompagnés d’un parlementaire élu qui enrichira la visite de son expérience, avec qui nous pourrons échanger sur de nombreux sujets en partant de vos préoccupations quotidiennes, des revendications du MOC et de ses organisations ainsi que de l’actualité.
Afin de réduire le coût des visites, nous prendrons le train. Pour info, pour les plus de 65 ans, le billet senior coûte 7,80 € pour l’aller/retour. Pour les 26-65 ans, nous possédons des billets de train Standard Multi au prix de 19,20 € pour l’aller/retour.
photo Wikipédia
Namur –Visite du Parlement Wallon + visite guidée de l’expo « Des Siècles de Silence »
Vendredi 9 février 2024
Des Siècles de Silence propose de découvrir un manuscrit enluminé exceptionnel, vieux de 460 ans, perdu durant 130 ans et retrouvé en 1998 à Halifax au Canada. De multiples objets sont également exposés afin de replacer l’antiphonaire dans son contexte historique et culturel. Depuis sa redécouverte, il fait l’objet d’études et d’expositions. Pour la première fois en Europe, cet ouvrage remarquable « l’Antiphonaire de Salzinnes », un livre liturgique rassemblant les chants et musiques des offices est exposé. Une table tactile permet de feuilleter l’ouvrage !
Programme :
09 h 24 : départ du train de Liège-Guillemins. 09 h 33 : départ du train de Flémalle-Haute
09 h 45 : départ du train de Huy. 10 h 08 : arrivée du train à Namur
10 h 45 : accueil au Parlement wallon
11 h 00 : visite guidée du parlement wallon (environ 90’)
13 h 00 : temps libre ou repas au restaurant « Le Perron de l’Ilon », entreprise de formation par le travail
14 h 45 : visite guidée de l’exposition « des Siècles de Silence » au TréMa (60’)
16 h 19 : départ du train de Namur pour le retour à Huy (16h46), Flémalle-Haute (17h) et Liège-Guillemins (17h09)
Participation aux frais (entrée et guidage à l’exposition) : 6,50 €. Plat du jour au Perron de l’Ilon : 10 €. La visite du parlement wallon est gratuite. Inscription souhaitée pour le 01/02
Bruxelles- Visite du parlement fédéral + expo « Histoire de ne pas rire. Le Surréalisme en Belgique »
Mercredi 20 mars 2024
2024 célèbre le 100ème anniversaire du surréalisme en Belgique. Le surréalisme est un mouvement littéraire et artistique qui apparaît au 20ème siècle. Transdisciplinaire, il est emmené par le poète et écrivain, André Breton. Il est l’auteur d’un Manifeste du surréalisme en 1924. Selon lui, l’approche surréaliste réside dans l’exploration de l’inconscient, que ce soit dans l’écriture ou les arts. Par ce recours à la thématique omniprésente du rêve, il réactualise les principes du symbolisme. L’exposition comprend des œuvres de Paul Nougé, René Magritte, Jane Graverol, Rachel Baes, Paul Delvaux, Max Ernst, Salvador Dalí, Georgio de Chirico et bien d’autres.
Programme :
09 h 28 : départ du train de Liège Guillemins vers Bruxelles Central
10 h 25 : arrivée du train à Bruxelles Central
Petite balade pédestre (700 mètres) pour nous rendre au Parlement fédéral
11 h 00 : début de la visite guidée du Parlement Fédéral
13 h 00 : fin de la visite et temps libre pour le repas
De nombreuses possibilités de restauration près du Bozar (restaurants et sandwicheries)
15 h 00 : visite guidée de l’exposition « Histoire de ne pas rire. Le Surréalisme en Belgique » (90’)
17 h 01 : départ du train de Bruxelles Central pour le retour à Liège (17h59)
Participation aux frais (entrée et guidage de l’expo) : 20 €. La visite du parlement fédéral est gratuite. Inscription obligatoire pour le 15/03
Bruxelles – Visite du Parlement Européen et du Parlementarium
AVRIL – Date à définir
La visite du Parlementarium commence par un voyage au cœur de l’histoire du continent et les étapes de l’intégration européenne. Grace au cinéma du Parlamentarium, nous pourrons découvrir, un panorama à 360°, de l’Europe et de son Parlement, de son fonctionnement, de l’élaboration des lois et des conséquences des politiques européennes sur notre vie. Nous pourrons faire connaissance avec les députés au Parlement européen et écoutez les présidents des groupes politiques nous expliquer les enjeux pour l’avenir. Une carte interactive au sol guide les visiteurs à travers un parcours virtuel de l’Union européenne, illustrant sa diversité grâce à une centaine d’histoires.
Ne tardez pas à vous inscrire. Dès que nous recevrons la confirmation de la date, vous serez informés.
Le BAGIC est une formation de deux ans pour les coordinateur.rice.s de projets et d’institutions culturelles et socio-culturelles débouchant sur un brevet délivré par la Fédération Wallonie Bruxelles. La formation démarrera les 12 et 13 octobre 2023 et elle s’adresse aux personnes déjà impliquées dans la coordination de projets et d’institutions culturelles et socioculturelles.
Le BAGIC – Brevet d’Aptitude à la Coordination de Projets…
Une formation militante qui interroge le sens des pratiques socioculturelles et qui place la culture comme enjeu citoyen pour faire vivre une société démocratique
Une formation qui allie co-construction et savoirs, réflexions théoriques, observations et pratiques expérimentales
Une formation qui place les participants au coeur du processus via une gestion participative du dispositif
Une formation coordonnée par le CIEP asbl dont l’encadrement pédagogique est assuré par des professionnels de l’action socioculturelle
CONTENU
Travailler avec un public dans des projets d’action collective et citoyenne
Situer un projet dans les enjeux sociaux, économiques et politiques actuels
Allier les différentes acteurs artistiques, économiques, politiques, sociaux et culturels dans des dynamiques de réseaux
Inscrire votre action de manière critique et innovante dans des cadres, organisations ou dispositifs existants.
INFOS et INSCRIPTIONS
Pour en savoir plus rendez-vous à l’une de nos prochaines séances d’informations prévues jeudi 14 septembre de 17H30 à 19H à Liège
CONTACT: 02/246.38.41, Simon Therer: simon.therer@ciep.be ou Nicolas Laermans, laermans@mocliege.org
Réclamer l’arrêt du statut de cohabitant·e, c’est exiger la fin de ces situations dans lesquelles des personnes, du fait qu’elles cohabitent, perçoivent un montant plus faible (que les personnes isolées) d’allocations sociales ou de suppléments, de correctifs ou d’avantages sociaux. Cela concerne par exemple quelqu’un qui est au chômage, en invalidité ou amené à recourir à l’aide sociale (RIS).
Ce statut perpétue une image de la famille et des formes de vie commune bien en dehors de la réalité de beaucoup de citoyen·nes. Il véhicule des stéréotypes stigmatisants envers les allocataires sociaux, stéréotypes qui alimentent les oppositions et les divisions au sein du monde du travail et de la société avec des conséquences concrètes qui portent trop souvent atteinte à la dignité des personnes.
Pour Présence et Action Culturelles (PAC) ainsi que le Centre d’Information et d’Éducation Populaire (CIEP) du Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC), cette situation n’a que trop duré et nos associations ont décidé de mener ensemble une campagne de sensibilisation et d’information pour réclamer la fin du statut de cohabitant·e.
En mutualisant les forces de nos associations d’éducation permanente, cette campagne vise non seulement à sensibiliser la population quant à l’ampleur de l’injustice de cette mesure, mais aussi à faire pression sur les autorités politiques afin qu’elles réforment la législation et fassent de la suppression du statut de cohabitant·e un élément prioritaire de leur programme lors des prochaines élections de 2024. Pour nous, la sécurité sociale doit garantir l’égalité des droits entre tous les assurés sociaux. Toute personne qui cotise doit pouvoir bénéficier des mêmes droits. Ces derniers ne peuvent plus être réduits suivant que l’on vit avec d’autres personnes, en ménage ou en simple cohabitation. À terme, les droits devront être encore davantage individualisés.
C’était l’un des événements les plus attendus des supporter·ice·s du ballon rond du monde entier, mais aussi l’un des plus controversé des dernières années. La coupe du monde de football 2022 s’achève en même temps que des scandales de corruption éclatent au sein du parlement européen et ailleurs. Notre campagne « Qatarstrophe », qui jusqu’au bout portait malheureusement bien son nom, touche également à sa fin… Mais pas notre vigilance ! Cette coupe du Monde au Qatar restera en mémoire en tant qu’espoir et lutte d’un avenir que nous ne souhaitons à aucun.e travailleur·euse.
C’est notamment l’occasion de souligner l’accueil très positif rencontré lors de nos activités d’information et de sensibilisation mises en place par nos organisations MOC et notre ONG WSM sur Verviers et à Liège : conférences/débats, actions symboliques dans l’espace public, projection de documentaires, tournoi de foot alternatif, accueil de notre collègue et partenaire Smritee Lama du syndicat népalais GEFONT soutenu par WSM, sensibilisation dans des clubs de foot… Parmi toutes les personnes rencontrées durant nos actions, nous avons pu constater un changement dans l’opinion publique. L’indignation face à cette Coupe du Monde et la prise de conscience des enjeux qu’elle a représentés est sans précédent et dépasse largement les cercles militants. D’ailleurs, certaines communes que nous avons interpellées, comme Verviers, ont décidé de ne pas organiser de retransmissions publiques de matchs (par contre, d’autre comme Malmedy, Dison ou Herve ne nous ont même pas répondu).
Le bilan de cette campagne nous donne tout de même des raisons d’espérer
qu’IL Y AURA BIEN UN AVANT ET UN APRÈS « QATAR 2022 ».
Pendant plus d’une décennie, les mouvements syndicaux internationaux et les ONG ont travaillé sans relâche afin d’améliorer les conditions des travailleur·euse·s migrant·es dans ce pays. C’est le cas en particulier de GEFONT, un syndicat népalais, ou encore le NDWM (National Domestic Workers Movement), le mouvement des travailleur·euse·s domestiques à Tamil Nadu en Inde. Deux organisations partenaires de notre ONG WSM, de la CSCinternational et de sa centrale BIE – (Bâtiment Industrie Énergie).
Grâce à leur travail, plusieurs avancées peuvent être observées :
– Un accord avec l’état Qatari instaurant un salaire minimum et l’abolition progressive du système « Kafala » (système de tutelle sans filiation niant toute possibilité d’autonomie des travailleur·euse·s, basé sur la rétention abusive de passeports entre autres) et une inspection du travail renforcée.
– Une nouvelle législation offre aux travailleur·euse·s du Qatar une meilleure protection contre le stress thermique en interdisant le travail en plein air entre 10 heures et 15h30 du 1er juin au 15 septembre – de loin le plus grand nombre d’heures de travail interdites dans la région du Golfe.
– Un accord international a été signé avec Besix, une multinationale, dans le secteur de la construction, garantissant des normes de conditions de travail à respecter y compris pour les fournisseurs et sous-traitants.
Toutefois, il ne faut pas baisser la garde !
Les rapports de l’OIT soulignent qu’il reste encore beaucoup à faire pour appliquer et faire respecter pleinement ces réformes du travail importantes. Afin de concrétiser et pérenniser ces avancées il faut continuer à maintenir les projecteurs sur les conditions de travail des travailleurs·euses migrant·es.
C’est ainsi que, comme mouvement social en Belgique (MOC, CSC, WSM, …) avec nos liens internationaux, nous continuerons à :
Mener des sensibilisations et mobilisations lors de prochains grands événements sportifs ;
Interpeller les entreprises belges et européennes qui ont des filières dans le monde (avec la campagne MADEWITHRESPECT), ainsi que les acteurs politiques pour la mise en place d’une législation sur le devoir de vigilance des entreprises ;
Soutenir les travailleur.euses migrant.es avec ou sans papiers ici en Belgique.
Et au niveau international, nous poursuivrons notre plaidoyer pour :
Le maintien des acquis légaux au Qatar ;
L’élargissement des revendications à d’autres pays du Golfe (cfr jeux asiatiques d’hiver en 2029, qui se dérouleront en Arabie saoudite, où le système de la kafala est toujours légal et en application) ;
Le soutien aux mouvements sociaux impliqués dans la défense des droits des travailleur.euses migrant.es comme GEFONT au Népal, NDWM.
Le soutien au projet de construction d’un centre pour travailleur.euses migrant.es à Doha.
Le maintien de la pression des organisations syndicales auprès de la FIFA pour introduire une clause sociale dans le cahier de charges d’attribution des prochaines manifestations sportives
Une directive européenne imposant un devoir de vigilance aux multinationales sur la garantie des droits humains et sociaux et ce compris dans leurs chaînes de sous-traitance.
Si cette Coupe du Monde est le symbole d’un système défaillant qu’il faut changer, nous avons espoir d’y parvenir avec les forces de toutes et tous. Ensemble, changeons la donne !
Depuis un an, les prix de l’énergie explosent. Les causes sont multiples : certaines sont conjoncturelles comme la spéculation sur le marché gazier et du carbone ou la guerre en Ukraine. Mais d’autres sont structurelles comme le mécanisme de tarification de l’électricité, la libéralisation du marché de l’énergie, ou encore notre dépendance aux énergies fossiles, en décalage absolu avec l’urgence écologique.
La flambée actuelle des prix de l’énergie et la hausse de l’inflation qui s’en est suivie dans d’autres secteurs (alimentation, transport, logement, Horeca) sont en train d’engendrer une paupérisation marquée des classes moyennes et des classes populaires ainsi qu’une hausse des inégalités socioéconomiques. Elles risquent également de provoquer une sévère récession économique au vu de la contraction du pouvoir d’achat et des difficultés rencontrées par de nombreux indépendants, artisans, PME et associations.
Faute d’un système fiscal juste et équitable dont nous attendons toujours la réforme, les pouvoirs publics se trouvent trop souvent en difficulté de proposer des solutions structurelles aux besoins collectifs qui émergent. Face à la hausse du coût de l’énergie, les gouvernements ont pris des mesures, certes nécessaires, mais souvent de court terme, peu différenciées et insuffisantes. Les mesures prises ont le grand défaut de ne pas s’attaquer directement à la hausse des prix de l’énergie et à l’inflation, laissant s’envoler les prix. Elles ont également l’inconvénient de ne compenser que partiellement les pertes de pouvoir d’achat subies par les classes moyennes et les classes populaires. Enfin, elles laissent pratiquement sans réponse la question de la transition énergétique et de la sortie des énergies fossiles.
La crise énergétique vient s’ajouter aux multiples crises (écologique, sanitaire, sociale, démocratique, économique) que nous rencontrons déjà, et contribue à les amplifier. Mais elle peut aussi être une porte d’entrée concrète par laquelle nous pouvons, avec les citoyens et citoyennes, repenser l’horizon et les moyens pour le changement de cap nécessaire.
C’est pourquoi le MOC appelle au rassemblement de toutes les forces progressistes pour poursuivre quatre priorités,
Immédiatement:
Taxer les surprofits (1) déjà réalisés afin de financer les mesures prises pour soulager la population paupérisée par la crise. Puis plafonner et réguler les prix de l’électricité et du gaz pour sortir de cette crise. Par exemple : taxer à 70% tous les profits liés à l’augmentation conjoncturelle des prix de l’énergie ; changer le mécanisme de formation des prix de l’électricité et passer à une tarification par technologie sur base des coûts de production comme en Grèce, en réfléchissant à un mécanisme qui favorise le renouvelable ; prévoir des contrats de long terme et des achats groupés pour le gaz afin d’accroitre notre pouvoir de négociation et de diminuer l’impact de la spéculation sur les prix ; insister sur le rôle primordial de l’Europe et de l’Etat comme régulateur du marché de l’énergie.
Protéger plus fortement les ménages touchés par la flambée des prix. Par exemple : défendre impérativement le mécanisme vital d’indexation automatique des salaires, rendre pérenne et automatique l’extension du tarif social, geler le tarif social, relever les bas salaires et les minimas sociaux, octroyer des chèques énergie plus conséquents à la classe moyenne, demander à l’Etat d’intervenir dès que les factures d’énergie dépassent 10% des revenus d’un ménage afin d’éviter que ceux-ci ne dépassent le seuil de précarité énergétique.
Le plus rapidement possible:
Sortir de la libéralisation du marché de l’énergie et du Traité sur la Charte de l’Energie (2). Le TCE pose de graves problèmes démocratiques et est incompatible avec nos engagements climatiques.
L’énergie est un bien de première nécessité qui ne peut pas être laissé au marché. Nous souhaitons opter pour une alternative au marché (nationalisation, municipalisation, collectivités d’énergie, reterritorialisation) définie au terme d’un large débat démocratique.
Mettre en oeuvre un plan d’investissement public massif dans la rénovation énergétique des logements, mais aussi des bâtiments publics et du secteur non-marchand, et geler durablement les loyers pour les PEB de catégorie D, E, F, G.
Le MOC appelle à soutenir et à organiser des assemblées locales et participatives sur les problématiques de l’énergie et à rallier les mobilisations que le MOC porte ainsi que l’agenda syndical de la CSC.
(1) Les surprofits peuvent être définis comme la différence entre les bénéfices réalisés au cours de l’année fiscale actuelle et les bénéfices réalisés au cours des années précédentes. Ils correspondent donc à la partie des profits réalisée en raison de l’augmentation conjoncturelle des prix de l’énergie.
(2) Le Traité sur la Charte de l’Energie est un traité international de commerce et d’investissements qui permet aux multinationales de l’énergie d’attaquer les Etats liés à ce traité devant des tribunaux d’arbitrage lorsqu’ils prennent des mesures susceptibles d’avoir un impact sur leurs profits.
L’A.S.B.L. le CID vous propose une formation qualifiantequi permet d’acquérir les compétences (techniques et relationnelles) propres aux métiers d’aide-ménagère sociale (à domicile et en institution) :
=> Partenariat avec Don Bosco Promotion Sociale
=> Diplôme reconnu par la Fédération Wallonie/Bruxelles
=> 9 mois (septembre à mai)
Formation du 05 septembre 2022 au 31 mai 2023
Avantages :
– Maintien des droits sociaux
– Intervention dans les frais de déplacements
– Intervention dans les frais de garde d’enfants
– Indemnisation d’1 euro brut par heure prestée
Séances d’informations – inscriptions au 087/35.37.33
Vendredi 17 juin à 10h00
Jeudi 23 juin à 14h00
Lundi 04 juillet à 14h00
Mardi 12 juillet à 14h00
Personnes de contact : Flora VOCCIA ou Claire PESSER au
087/35.37.33 ou secretariat@lecid.be
Asbl Le CID, rue de Renoupré 60, 4820 DISON
https://mocliege.be/cid/
En partenariat et avec le soutien de Don Bosco, le Forem et la Région Wallonne
Le Centre d’Information et d’Education Populaire (CIEP) est chargé des activités d’éducation populaire et de formation pour le Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC).
Il organise notamment l’Institut Supérieur de Culture Ouvrière (ISCO) et le Brevet d’aptitude à la coordination de projets culturels et socioculturels (BAGIC).
Il s’agit essentiellement d’une fonction de deuxième ligne, qui consiste à développer des réflexions méthodologiques, coordonner, soutenir et animer des processus collectifs de réflexions et de systématisation d’expérience, ainsi qu’assurer la gestion des dispositifs de formation longue ; dans le cadre des valeurs et des principes de l’éducation permanente défendus par l’association et le MOC.
Les bureaux sont situés à Schaerbeek, Chaussée de Haecht 579.
La FOPES, un master 120 universitaire de l’UCLouvain pour adultes proche de vous :
Accessible sur base d’un bachelier et/ou par la VAE, vous pourrez dans un cadre universitaire, entreprendre des études qui vous permettront de comprendre et analyser les enjeux et les défis sociaux et économiques de notre société tout en alliant vie privée et professionnelle.A raison d’une journée et une soirée de cours par semaine, vous pourrez suivre un master universitaire avec un accompagnement pédagogique spécifique, adapté aux adultes en reprise d’études.
Intéressé-e ? Deux séances d’infos à Liège et Verviers vous permettront de poser toutes vos questions.
LIEGE : Mardi 17 mai à 18h Espace Prémontrés, rue des Prémontrés 40 à Liège (salle Mosane au 3e étage)
VERVIERS : Mercredi 1 juin à 18h CRVI, rue de Rome 17 à Verviers
En quelques années, l’accès aux services de base publics et privés (banques, assurances, fournisseurs d’énergie, administration…) s’est digitalisé tandis que l’accès à l’emploi est de plus en plus synonyme de compétences numériques. De plus, la situation liée au COVID a évidemment accéléré fortement cette numérisation de nos vies de tous les jours.
Des avantages peuvent découler de ce changement de société, mais le risque d’aggraver les inégalités existe aussi, particulièrement pour les personnes déjà fragilisées socialement et économiquement. De plus en plus d’études montrent que cette fracture numérique est en réalité multiple (d’accès, de compétences mais aussi d’usage voire de sens…) et qu’elle a été largement sous-estimée étant donné que pas loin de la moitié des wallons y seraient confrontés de près ou de loin, de manière volontaire ou non.
L’objectif de cette campagne 2022 n’est pas de défendre un « retour en arrière » mais au contraire de mieux identifier ces nouvelles pratiques digitales dans leurs aspects positifs et négatifs ainsi que les aménagements et alternatives qu’elles nécessitent. Afin que cette numérisation ne s’effectue pas à n’importe quel prix et de manière aveugle au profit de quelques-uns mais qu’au contraire nous puissions collectivement lui mettre des limites quand c’est nécessaire et lui donner du sens.
Au travers des activités que nous vous proposons ci-dessous, le but est d’interroger de manière critique cette digitalisation dans différents domaines (travail social, emploi, écologie, contacts sociaux…), d’apporter de manière collective informations et accompagnement mais aussi de récolter et faire entendre vos avis, vos témoignages pour que cette numérisation fasse l’objet d’un vrai débat démocratique:
Après l’appel à candidatures lancé à l’automne dernier, 243 membres issus des quatre coins de Bruxelles et de Wallonie ont fait le pas de s’engager dans l’aventure mutualiste. Tous sont prêts à relever le défi de vous représenter, au sein de l’assemblée générale (AG) de la MC, et donc de se mobiliser, penser, décider et agir au mieux pour l’ensemble des membres de la MC !
La MC, un mouvement de citoyens:
Les élections mutualistes, c’est une occasion de faire vivre la démocratie représentative et participative. Peu d’entreprises ouvrent leurs organes de gestion et de décision à leurs propres clients, affiliés ou membres. La MC le fait pour répondre à une loi sur les mutualités. Mais surtout, car au-delà d’être un assureur social, elle veut être un mouvement de citoyens et un entrepreneur social… dont le projet et les grandes orientations sont définies et portées par et pour ses membres !
Découvrez comment voter jusqu’au 31 mars, les candidats et toutes les infos:
Le CIEP de Liège est très heureux de participer à l’organisation de cette première édition du Salon du livre engagé les 17, 18 et 19 mars 2022, le Foyer Culturel de Sprimont !
Fans de lecture, bénévoles, militants, personnes engagées de tous bords, amoureux des livres, citoyens, associations, voici un événement fait pour vous !
Ce sera l’occasion de découvrir des ouvrages, auteurs et maisons d’édition locaux et engagé-e-s pour un monde plus juste, durable et inclusif. De quoi satisfaire chaque lecteur intéressé par l’écologie, la lutte contre les inégalités, la citoyenneté active.
Stands de livres proposés à la vente, des rencontres d’auteurs, conférence, du théâtre, un film, atelier d’écriture et une exposition…
Des vidéos et des descriptions d’ouvrages accompagneront la page Facebook de l’événement, n’hésitez pas à venir la consulter régulièrement.
En septembre, la ministre Karine Lalieux avait dévoilé ses premières intentions pour la réforme des pensions. En ce début d’année, cette dernière est mise en discussion au Conseil des ministres.
Sur cette base, le MOC relève des changements positifs par rapport aux orientations prises par le gouvernement précédent et par son ministre des Pensions. Rétablir la confiance et la lisibilité des réformes plutôt que susciter des craintes pour l’avenir des pensions ainsi que le retour à la concertation sociale et à l’implication des organes consultatifs est une réorientation que nous soutenons absolument.
De plus, nous saluons la volonté de la ministre d’améliorer le taux de remplacement (notamment par une hausse du plafonnement salarial des pensions), de « moderniser » le système en prenant en compte des évolutions familiales et sociales(1), et de réduire les inégalités entre hommes et femmes. Reste que cette volonté doit se traduire dans des propositions ambitieuses qui permettent effectivement d’améliorer la vie des pensionné(e)s actuels et futurs.
Dans sa position adoptée en 2016, le MOC fait un grand nombre de propositions pour une réforme globale de moyen terme, y compris concernant le financement : des réformes fiscales pour plus de justice contributive, des réductions de cotisations patronales plus ciblées et moins coûteuses, et un développement économique orienté vers le bien-être et la transition écologique. Certaines propositions ministériellesvont dans le bon sens même si elles sont insuffisantes. C’est le cas de l’assouplissement des conditions d’accès à la pension anticipée, d’une meilleure prise en compte des emplois à temps partiel et des carrières courtes pour la pension minimum, de l’intention de prendre en compte certains types d’emplois qui aujourd’hui ne permettent pas de se constituer des droits à une pension et de l’augmentation de la durée du droit à l’allocation de transition pour les jeunes veuf(ve)s et la garantie d’un minimum d’allocation.
Toutefois, des éléments fondamentaux n’ont pas été évoqués : l’âge légal de la retraite qui devrait rester à 65 ans, celle de la durée de carrière complète qui devrait être réduite à 40 années, ou encore la mise en place de critères de pénibilités afin de permettre de prendre sa pension plus tôt et d’avoir accès à certains dispositifs de fin de carrière. On sait à cet égard que la pénibilité d’emplois à prédominance féminine n’est souvent pas reconnue. L’allongement des carrières et l’abandon de la question des pénibilités auraient pour conséquence d’accélérer l’augmentation déjà préoccupante du nombre de personnes en invalidité, alors que le gouvernement vient de décider de mesures supplémentaires touchant les personnes en invalidité dans le cadre du budget 2022.
Le MOC tient enfin à souligner les dangers de certaines propositions annoncées :
– La généralisation du 2e pilier (pension complémentaire) à minimum 3% de prime sur le salaire brut tel que prévu par l’accord de gouvernement, ne peut se faire qu’au détriment du financement du 1er pilier en raison du manque à gagner résultant des avantages fiscaux et moindres cotisations accordés(2). Or, la priorité absolue doit être donnée au relèvement de la pension de sécurité sociale, car c’est le système le plus solidaire, transparent et garantissant à terme des pensions décentes. Par ailleurs, cet objectif contraste avec la limitation à 0,4% de l’augmentation des salaires sur deux ans par le gouvernement ;
– La condition de 10 années de travail effectif pour accéder à la pension minimum remet implicitement en cause le principe des périodes assimilées(3) (de chômage, d’invalidité, de crédit-temps, de prépension (RCC) par exemple) ;
– La pension à temps partiel ne permet plus de se constituer des droits à la pension contrairement à d’autres modalités de fin de carrière(4) (qui ne seront toutefois pas remises en cause suivant l’accord de gouvernement).
Il faut rappeler l’objectif premier du système des pensions : préserver la santé des travailleurs et travailleuses plus âgé·es et assurer une fin de vie digne lorsqu’on ne travaille plus. Il ne peut être le prolongement des politiques d’emploi. La réforme des pensions est un chantier à reprendre résolument pour améliorer le système et l’adapter à diverses évolutions et pour ne pas laisser les assurés sociaux dans l’expectative quant à la viabilité financière du système et à l’avenir de leurs droits. Elle mérite bien évidemment un large débat démocratique.
1 En ce qui concerne la pension de ménage, de divorcé et de survie (droits dérivés) et notamment l’enjeu de l’individualisation des droits.
2 Selon le Bureau du Plan, le manque à gagner fiscal s’élève à 3,5 milliards. La Cour des comptes a quant à elle chiffré le manque à gagner en cotisations sociales à 866,5 millions (régimes des salariés et des indépendants). 3 Censées valoir autant pour la pension qu’une période prestée 4 Le crédit-temps à temps partiel et les emplois de fin de carrière par exemple qui permettent aussi de continuer à travailler à temps partiel.