Tag Archive: CIEP Liège

  1. Fléron | 26/06 | Ciné-débat : The Truman Show

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    Les ciné-débats d’énéo et du MOC

    The Truman Show- 26 juin – 14h à 17h – Espace Culture de Fléron

    Le concept :

    A travers ce 2ème cycle de ciné-débat, nous aborderons différents angles de la manipulation des masses afin d’en démêler les fils pour mieux en comprendre le fonctionnement… et surtout, aiguiser nos sens et esprits critiques.
    Ça parlera de complotisme, des dessous des réseaux sociaux, du fonctionnement de la publicité, de l’intelligence artificielle, des fake news et de désinformation.

    Le programme !

    The Truman Show ou les prémices de la télé-réalité, de la manipulation de l’image, de la toute puissance des médias de masse… Le film raconte la vie d’un homme, Truman Burbank
    (Jim Carrey), « vedette » à son insu d’un spectacle de télé-réalité.

    Depuis sa naissance, son monde n’est qu’un gigantesque plateau de tournage. Tous ceux qui l’entourent sont des acteurs. Lui seul ignore la réalité. Le film explore ses premiers doutes (et les nôtres) ainsi que sa quête pour découvrir le but de sa vie.

    Nous accueillerons :

    • Célia Leonard, enseignante de numérique et d’Éducation aux Médias à Helmo Sainte-Croix (pédagogique),
    • Françoise Bonivert, journaliste chez Qu4tre Liège Média,
    • Maxime Klassen, chargé de projets communication MC.

    Réserver ma séance :

    Pour garder une fluidité dans les débats, le nombre de places sera limité.
    Gratuit ! Inscriptions via :
    • énéo 04 232 29 98 – liege@eneo.be
    • PCS 04 355 91 82 – cohesion.sociale@fleron.be Espace culture de Fléron – Rue de Romsée, 18

    En collaboration avec la MC, la Commune de Fléron et son Plan de Cohésion Sociale.
    Drink offert à la fin de la séance.

  2. Liège | 26/06 | Formation BAGIC : Inscrivez-vous pour obtenir le Brevet d’Aptitude à la Coordination de Projets !

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    Le BAGIC est une formation de deux ans pour les coordinateur.rice.s de projets et d’institutions culturelles et socio-culturelles débouchant sur un brevet délivré par la Fédération Wallonie Bruxelles. La formation démarrera en octobre 2025 et s’adresse aux personnes déjà impliquées dans la coordination de projets et d’institutions culturelles et socioculturelles.

    Le BAGIC – Brevet d’Aptitude à la Coordination de Projets…

    • Une formation militante qui interroge le sens des pratiques socioculturelles et qui place la culture comme enjeu citoyen pour faire vivre une société démocratique
    • Une formation qui allie co-construction et savoirs, réflexions théoriques, observations et pratiques expérimentales
    • Une formation qui place les participants au coeur du processus via une gestion participative du dispositif
    • Une formation coordonnée par le CIEP asbl dont l’encadrement pédagogique est assuré par des professionnels de l’action socioculturelle

    CONTENU

    • Travailler avec un public dans des projets d’action collective et citoyenne
    • Situer un projet dans les enjeux sociaux, économiques et politiques actuels
    • Allier les différentes acteurs artistiques, économiques, politiques, sociaux et culturels dans des dynamiques de réseaux
    • Inscrire votre action de manière critique et innovante dans des cadres, organisations ou dispositifs existants.

    INFOS et INSCRIPTIONS

  3. Sans-abrisme, précarité : face aux reculs sociaux, deux initiatives à soutenir !

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    Dans un contexte où le gouvernement Arizona et le gouvernement wallon MR/Engagés mettent en œuvre une réforme du chômage qui va faire basculer des milliers de personnes dans la précarité et mettre encore plus les CPAS sous pression. Ainsi qu’un abaissement des droits d’enregistrement ni plafonné ni ciblé, accompagné de la suppression de réduction d’impôt « chèque habitat », qui ne facilitera pas l’accès à la propriété mais va même rendre celle-ci encore plus difficile pour les revenus les plus modestes.

    De lourdes inquiétudes planent sur le financement par la Région Wallonne de nombreuses actions de terrain face à la grande précarité qui augmente et en particulier face au sans-abrisme : projets « Territoire zéro sans-abrisme », financements des relais sociaux, des Plans de Cohésion Sociale, d’abris de nuit …

    Deux initiatives à soutenir

    Nous souhaitons donc relayer deux initiatives pour réclamer et soutenir un financement structurel d’actions concrètes de solidarité et de prévention portées efficacement par de nombreux acteurs de terrain :

    Le Ciep vous aide à mieux comprendre les mesures de l’Arizona

    Le Ciep vous propose d’explorer avec vous les mesures du gouvernement Arizona en s’adaptant à vos réalités à travers une animation gratuite spécifiquement développée pour l’occasion. Celle-ci propose d’explorer en groupe les implications de ces mesures sur le citoyen et la société dans son ensemble à travers plusieurs thématiques.

    Pour plus d’informations, contactez-nous à cette adresse : laermans@mocliege.org

  4. 25/05 | Le CIEP et WSM présents aux 20 km de Bruxelles

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    Ce dimanche 25 mai, nos collègues Laure et Benoît des CIEP Liège et Verviers ont participé aux 20 kilomètres de Bruxelles au profit de WSM – We Social Movements, l’ONG du MOC, qui soutient des organisations telles que l’Alliance des travailleurs de la santé aux Philippines. Munis de leurs dossards (60584 pour Benoît et 60585 pour Laure), ils ont fait le parcourt en marchant en 3 heures 56 minutes et 25 secondes !

    20km pour lutter contre « un travail sous-estimé, invisibilisé et non protégé »

    Les soins sont omniprésents dans notre société. Les soins aux malades dans les hôpitaux, les soins aux enfants dans les crèches… Dans le monde entier, les soins sont sous-évalués, ce qui entraîne une pénurie mondiale de personnel. Celle-ci est souvent comblée par des personnes étrangères, le plus souvent des femmes. Ces personnes travaillent comme infirmières, aides-soignantes ou employées domestiques, contribuant ainsi au bien-être des sociétés d’accueil, souvent au détriment de leurs propres familles.

    Ensemble, et grâce à votre aide, ils ont pu récolter la somme de 340 euros au profit des travailleurs des soins de santé ! Bravo à eux et merci à vous !

     

  5. Yalla Slovo, le podcast où les migrants prennent la parole

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    À Liège, dans les locaux de l’Agora, un groupe composé d’adultes migrants en apprentissage du français, à l’oral et, pour certains, également à l’écrit. Ils viennent de Bulgarie, d’Afghanistan, d’Érythrée, d’Ukraine, de Syrie… Ils se saisissent du micro pour raconter leur vécu. Le projet “Yalla Slovo” est bien plus qu’un atelier podcast : c’est un espace d’expression collective, une tentative concrète de faire entendre celles et ceux qu’on n’écoute jamais.

    Tout au long du mois de mai, Yalla Slovo vous propose une série spéciale autour du thème du travail. Chaque lundi, un épisode sera publié sur notre site, via SoundCloud. Ce cycle se décline en quatre volets complémentaires :

    Un thème, quatre temps pour écouter, comprendre et peut-être changer notre façon de voir le monde du travail.

    Une expression née du collectif

    Yalla Slovo : un mot-valise né de l’imagination des participants.

    • “Yalla”, mot d’origine arabe, c’est l’élan “en avant”, “allez !”
    • “Slovo”, en ukrainien, signifie “la parole”, mais aussi, dans certains contextes, “la maison”.

    L’ensemble donne une sorte de cri de ralliement : “En avant la parole !”, qui incarne l’esprit de cet atelier porté par le CIEP de Liège (voir la rubrique “CIEP de Liège” sur ce site pour plus d’infos).

    Donner voix aux silences

    L’atelier est né d’un double besoin. D’un côté, favoriser l’expression orale en français chez un public en apprentissage de la langue. De l’autre, permettre à ces personnes de prendre la parole publiquement sur des réalités qui les concernent directement, mais dont elles sont souvent absentes dans le débat public.

    Emplois, discriminations, précarité, exil, aide sociale : ce sont des sujets omniprésents dans les médias… mais rarement abordés par ceux qui les vivent. Ce podcast est une tentative (modeste, mais résolue) de rééquilibrer les voix.

    Comment ça se passe ?

    Chaque vendredi après-midi, les participant·e·s se retrouvent pendant 2h30.
    L’atelier se déroule en plusieurs étapes, sur plusieurs semaines :

    • Choix d’un thème fort (le travail, la discrimination, l’aide sociale, etc.)
    • Élaboration collective d’un plan : qu’est-ce que ça évoque pour nous ? Quels sont nos vécus, nos colères, nos espoirs ?
    • Rencontre avec une personne ressource, pour enrichir les échanges.
    • Préparation d’une grille d’interview, puis enregistrement au micro. Prendre la parole, pour beaucoup, c’est déjà un défi.
    • Montage collectif, choix des extraits, relecture et validation par les participant·e·s.

    Ce processus lent et exigeant est à la fois formateur, politique et émancipateur.

     

    Un outil pour qui ? Et pour quoi ?

    Les épisodes sont accessibles à tout le monde, bien sûr. Mais nous encourageons particulièrement leur usage en formation, lors de conférences, d’écoutes collectives ou d’activités pédagogiques et sociales. Le podcast devient alors un outil de sensibilisation, un levier pour parler autrement du monde du travail, des discriminations, de l’invisibilisation des migrants…

    Le choix du podcast n’est pas anodin. Il permet une diffusion libre, souple, accessible, et il donne une place entière à la voix. En tant que Migrants, apprenants, animateurs, formateurs, assistants sociaux, nous entendons au quotidien des récits que les grands médias ignorent ou caricaturent. Ce projet est né d’un ras-le-bol partagé : celui d’une parole confisquée.

    “Yalla Slovo” n’est pas une production neutre – c’est un acte de résistance douce, un média populaire.
    Pas besoin de studio luxueux pour dire le vrai. Un micro, une écoute, un peu de temps, et une volonté collective de prendre la place qui nous revient.

  6. 18/05 | Mettons un « Cœur sur toit » au Manège Fonck

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    Le CIEP de Liège a le plaisir de vous inviter à un événement solidaire qui nous tient particulièrement à cœur : « Cœur sur toit », une après-midi festive et engagée pour sensibiliser à la situation des personnes sans-abri, en particulier auprès des jeunes. Organisé en collaboration avec de nombreuses associations et artistes liégeois, « Cœur sur toit » mêle concerts, interventions militantes, théâtre, espace food & boissons… Une belle occasion de découvrir des projets solidaires et de réfléchir collectivement à des enjeux cruciaux comme la précarité et l’exclusion. Il y sera également présenté une courte forme théâtrale intitulée « Précarité et alimentation », une création originale de notre partenaire Arsenic2. Cette pièce met en scène la rencontre entre une assistante sociale et une personne en situation de précarité. Ensemble, elles questionnent les mécanismes de l’aide alimentaire, les inégalités sociales et le droit fondamental à une alimentation digne.

    📅 Dimanche 18 mai 2025
    🕑 Ouverture des portes à 14h
    📍 Manège Fonck – Rue Ransonnet 2, 4020 Liège

    🎟️ Entrée : 5€ (gratuite pour les moins de 18 ans)

    Une scène ouverte à la diversité et à l’expression

    Tout au long de l’après-midi, venez vibrer au rythme d’une programmation musicale variée et locale :

    • Margaux, Landry, The Balkan Crew (Mj Jupille)
    • Odysseas
    • Charly
    • Anne Deville
    • The Running Hounds
    • Arsenic
    • Les Bâtons du Nord et La Fanfare du Nord

    Mais ce n’est pas tout : vous y retrouverez aussi des animations, des stands associatifs, des moments de prise de parole… et une ambiance chaleureuse, engagée et inclusive.

    Ensemble pour une ville plus juste

    « Cœur sur toit », c’est plus qu’un événement : c’est un élan collectif pour ne laisser personne de côté. En participant, vous soutenez le travail des associations qui œuvrent au quotidien avec et pour les personnes sans chez-soi, et vous contribuez à faire entendre leurs voix.

    Un grand merci à toutes les structures partenaires :
    Sortir du Bois, Cœur SDF, Maison des Jeunes de Jupille, S.A.L.S.A. (Syndicat Autonome Liégeois des Sans chez-soi Actifs), RWLP asbl (Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté), Sentinelles de la Nuit, Infirmiers de rue Liège, Smi-le (Service Mobile Infirmier Liégeois) et bien d’autres ! 

  7. 23/05 | MidiCiné – Carnet de voyage : Les mouve­ments sociaux en RDC

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    La Répu­­­blique Démo­­­cra­­­tique du Congo est le pays de tous les contrastes et de toutes les richesses. Son déve­­­lop­­­pe­­­ment présente de nombreux défis, poli­­­tiques, écolo­­­giques, démo­­­gra­­­phiques, inter­­­­­na­­­tio­­­naux, et bien d’autres ; les mouve­­­ments sociaux (mutuelles, coopé­­­ra­­­tives, syndi­­­cats…) y ont sans nul doute un grand rôle à jouer, mais lequel ?

    Prenez vos tartines et venez en débattre lors de ce retour de voyage d’im­­­mer­­­sion avec Laure Hugla, du CIEP de Liège !

    Participez à cet événement (à prix libre) le  à  à « Éducation à l’Environnement », Rue Fusch 3, 4000 Liège, Belgique

  8. Un futur syndicat des locataires en construction pour faire bloc face aux injustices

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    Un collectif citoyen se mobilise à Liège pour créer le tout premier Syndicat des locataires de la ville. Son objectif ? Offrir un soutien concret aux personnes confrontées à des conditions de logement précaires, insalubres ou abusives, et redonner de la force collective à celles et ceux qui vivent souvent ces situations dans l’isolement. Cette démarche est portée par le Centre polyculturel Résistances, avec l’appui actif du CIEP, d’autres acteurs associatifs et de citoyens concernés présents notamment lors d’une manifestation à Liège le 29 mars dernier. Le syndicat des locataires en construction veut être un outil concret pour agir collectivement : faire entendre des revendications claires, lutter contre les abus, accompagner les personnes face à une expulsion ou une situation insalubre.

    Sortir de l’isolement, affirmer ses droits

    Ce syndicat naissant proposera des permanences gratuites, animées par des bénévoles formés, pour répondre aux questions liées au droit au logement. L’idée est simple : informer, soutenir, mais aussi faire émerger une voix collective capable de faire bouger les lignes. « De nombreuses personnes ont intégré l’idée que tout ce qu’elles méritent, c’est d’habiter dans des logements insalubres » constate Nathalie Dupont, animatrice au CIEP. « La faute à quoi ? Aux prix exorbitants de l’immobilier et aux critères d’admission des agences qui privilégient des couples plutôt que des mamans solos, par exemple« 

    Aujourd’hui, pour un seul appartement mis en location, on peut compter plusieurs dizaines de candidats. Une situation qui crée une pression énorme et pousse beaucoup de locataires à accepter des conditions indignes, faute d’alternative. Un constat présent également dans notre livret noir du mal-logement et ses nombreux témoignages.

    Participez à l’élaboration de ce nouveau syndicat !

    Pour plus d’informations :  contactez Nathalie Dupont au 0484/307.381 ou par email via l’adresse : liege@housing-action-day.be

    Un projet collectif, soutenu par le CIEP

    Le CIEP est fier d’être partenaire de cette initiative citoyenne et solidaire. En tant qu’acteur d’éducation permanente, nous croyons que le droit au logement est une question politique majeure, qui mérite une réponse collective, ancrée dans les réalités du terrain. Ce futur syndicat des locataires n’en est qu’à ses débuts, mais il porte déjà une promesse : celle de construire, ensemble, un rapport de force face aux injustices du marché du logement. Et de rappeler que personne ne devrait être seul pour défendre son droit à un toit digne.

    Pour suivre les prochaines actions et rejoindre la mobilisation, restez informé·es auprès des organisations partenaires : S.A.L.S.A (Syndicat Autonome Liégeois des Sans chez-soi Actifs), Barricade, Occupons le Terrain, Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté, Rassemblement Wallon pour le Droit à l’Habitat, Infirmiers de Rue, Solidarités Nouvelles – Droit Au Logement Liège, ATD-Quart Monde, Commune Colère, CIEP de Liège, Équipes Populaires, JOC de Liège…

  9. Grève du 29 avril à Liège : la rue dit non à l’Arizona et soutient les travailleurs du Cora

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    Ce mardi 29 avril, à Liège comme partout en Belgique, des milliers de citoyens et de travailleuses et travailleurs se sont mobilisés à l’appel des syndicats CSC et FGTB. À l’échelle nationale, la journée d’action visait à dénoncer les mesures injustes prises par le gouvernement fédéral « Arizona », qui menacent directement notre sécurité sociale, nos pensions et l’avenir du travail. Découvrez l’impact des mesures de l’Arizona selon votre votre profil en cliquant sur ce lien (au milieu de cette page)

    En Cité ardente, ce sont près de 8.000 personnes qui ont participé à une marche de solidarité forte en symboles et en émotions, organisée entre le magasin Cora de Rocourt et l’hôpital de la Citadelle. Le point de départ n’a pas été choisi au hasard. Les travailleuses et travailleurs du Cora de Rocourt, premières victimes d’un plan social, y ont partagé leurs craintes : licenciements, précarité à venir, avenir incertain. De nombreux militants syndicaux, citoyens, jeunes et moins jeunes, issus de tous les secteurs ont défilé en brandissant banderoles et pancartes, au rythme des slogans solidaires. La marche a pris fin aux alentours de 13h dans le parc de la Citadelle où des représentants syndicaux et des travailleurs du magasin Cora ont pris la parole. D’autres secteurs touchés, comme celui de Liberty Steel, en faillite, étaient également présents.

    Ce n’est que le début !

    La mobilisation de ce 29 avril s’inscrit dans une série d’actions syndicales de longue haleine. Une grande manifestation du Non-Marchand aura lieu le jeudi 22 mai dès 10h30 à la Gare du Nord, à Bruxelles.

    La CSC Liège-Verviers-Ostbelgien organise des départs en train. Rendez-vous aux gares suivantes :

    • LIÈGE-GUILLEMINS : 8H40
    • ANS : 8H45
    • WAREMME : 9H00
    • HUY : 7H55
    • VERVIERS-CENTRAL : 8H15
    • EUPEN : 7H50
    • WELKENRAEDT : 8H05

    Inscription obligatoire : u68ppi@acv-csc.be ou 0473 52 77 48 ou https://forms.office.com/e/vR8amYW89r

    Le Ciep vous aide à mieux comprendre les mesures de l’Arizona

    Le Ciep vous propose d’explorer avec vous les mesures du gouvernement Arizona en s’adaptant à vos réalités à travers une animation gratuite spécifiquement développée pour l’occasion. Celle-ci propose d’explorer en groupe les implications de ces mesures sur le citoyen et la société dans son ensemble à travers plusieurs thématiques.

    Pour plus d’informations, contactez-nous à cette adresse : laermans@mocliege.org

     

    Le MOC de Liège, engagé aux côtés des travailleuses et travailleurs, soutient pleinement ces mobilisations. Plus que jamais, il est nécessaire de défendre une société juste, solidaire, où chaque personne a droit à un travail digne, à une protection sociale réelle et à des services publics de qualité ! Ensemble, restons mobilisés. Pour le droit au travail. Pour notre sécurité sociale. Pour la justice sociale. L’Arizona flingue nos droits. On le lâchera pas !

  10. Retour de voyage en RDC – décembre 2024

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    Du 29 novembre au 13 décembre 2024, un groupe rassemblé par WSM et venu de toute la Belgique et de plusieurs organisations du MOC a eu la chance de partir en voyage d’immersion en République Démocratique du Congo.

    En réalité, parler de voyage « en RDC » est sans doute trop ambitieux. Le pays, deuxième plus grand du continent africain, est à peu près aussi étendu que la totalité de l’Europe occidentale et présente de ce fait des réalités très contrastées, du Nord aux Grands Lacs, des grandes métropoles aux villages les plus reculés, de la forêt équatoriale à l’Est actuellement déchiré par le conflit. Nous n’en avons donc découvert que de petites parties ; et même entre Kinshasa, la capitale, et les villes de Lubumbashi et Kolwezi, au Sud-Est, qui furent nos deux régions d’accueil, le contraste est immense. Passant de la métropole aux ambitions internationales, surpeuplée et bigarrée, au riche Katanga, aux routes impeccables et aux paysages rythmés par les lignes électriques et les grandes industries minières, on a l’impression d’avoir changé d’univers. Certaines réalités que nous avons pu découvrir sont donc applicables seulement dans certaines régions, tandis que d’autres restent communes à tout le pays ; ce contraste est de plus accentué par une mobilité très compliquée, tant à cause de la taille du pays que de l’état de ses routes, certains des endroits les plus reculés étant tout bonnement inaccessibles, ou alors au prix de longs et périlleux voyages sollicitant plusieurs moyens de transport différents.

    Mais quelques mots d’abord sur le principe même du voyage : un voyage d’immersion, c’est « découvrir le pays hôte à travers les yeux de sa société civile ». Pas question de tourisme, d’humanitaire, ou de contrôle de l’utilisation des fonds d’un bailleur : il s’agissait pour nous, pour la plupart novices de la coopération internationale, de rencontrer les partenaires de WSM sur place afin d’observer, sur le terrain, leur travail quotidien. Nous avons été accueillis par des syndicats, des mutuelles, des hôpitaux, des coopératives agricoles et de crédit, des réseaux d’associations, des travailleurs de l’économie informelle, et nous avons pu échanger avec eux autour de leurs réalités.

     

    La protection sociale, pour tous et partout : l’action des partenaires de WSM

    La protection sociale, fer de lance du combat de WSM, était naturellement la première thématique de notre voyage. En RDC, comme dans de nombreux pays du Sud global, le travail restant à accomplir est immense, que ce soit en matière de santé, avec un taux de couverture santé encore très faible, ou de droit au travail, dans un pays où l’économie informelle (c’est-à-dire sans contrat ni occupation fixe ; le travailleur prend les opportunités qui se présentent ou se lance seul, avec tous les risques que cela comporte) occupe 80 à 90% de la population dans divers domaines et où le travail syndical est encore parfois mis sous pression par le patronat ou l’état lui-même.

    Le domaine de la santé est pour le moment en évolution avec l’introduction, au Congo comme dans plusieurs pays africains (comme le Burkina Faso, partenaire historique de WSM ici à Liège), de la couverture santé universelle (CSU). L’état concentre pour le moment ses efforts sur l’instauration d’une assurance-maladie pour tous, avec en particulier une couverture (gratuite) des soins liés à la maternité et ce, afin de diminuer la mortalité infantile et maternelle ; mais cette réponse peine à dépasser le cadre de la capitale, voire de quelques grandes métropoles, où elle est actuellement en phase d’implémentation et de test. Se pose aussi la question de son financement pour les années à venir… D’autres défis se posent aussi pour nos partenaires mutuellistes (CGAT, POMUCO et les mutuelles membres de ces réseaux), notamment le fait que de nombreux travailleurs n’ont pas de revenus fixes (et sont donc en difficulté sur le paiement régulier d’une cotisation), ou encore l’influence des prêches de certains pasteurs, pour qui souscrire à une mutuelle, c’est attirer la maladie sur soi et sa famille… Il s’agit donc, pour nos partenaires, d’un long travail de réflexion et de sensibilisation, afin de surmonter ces obstacles culturels et économiques, sans compter un important travail de plaidoyer auprès du gouvernement, afin de collaborer et de faire reconnaître la place des mutuelles de santé dans le paysage de santé congolais.

    Des difficultés similaires sont rencontrées dans leur travail par nos partenaires de la CSC – Confédération syndicale du Congo : dans une réalité quotidienne où la survie domine, notamment et surtout pour les travailleurs informels, l’inscription à un syndicat est difficile à promouvoir, tant économiquement que culturellement. De plus, les syndicats qui travaillent en entreprise sont régulièrement confrontés à des tentatives d’intimidation ou de corruption (dans les grands groupes miniers par exemple), et la loi tend à avantager le patronat en rendant les modalités d’obtention du droit de grève exagérément complexe. Malgré cela, la CSC est le premier syndicat du pays (sur plus de 750 !) et compte plus de 400 000 membres.

     

    De la nécessité d’une transition juste

    L’autre grande thématique qui a guidé notre voyage était celle de la transition juste. En effet, la RDC est régulièrement qualifiée de « pays-solution » face au changement climatique, puisqu’elle dispose de vastes étendues de stockage de carbone (forêts et tourbières) ainsi que de minerais indispensables à la confection de batteries (cobalt, coltan, cuivre…), sans compter une très faible empreinte carbone (même si celle-ci est en grande partie dictée par un manque de moyens pour consommer) et un potentiel énergétique immense dans ses chutes d’eau. Néanmoins, comme le soulignait le GTCRR (vaste réseau associatif fédéré autour de la lutte contre le réchauffement climatique) lors de notre rencontre, l’injonction régulièrement faite au pays de « sauver » les autres du changement climatique au vu de ces atouts est profondément injuste socialement. D’une part, parce que de nombreux peuples autochtones dépendent entièrement de l’exploitation de la forêt pour vivre et ne peuvent donc arrêter purement et simplement sans alternative ; d’autre part, parce que cela implique que les premiers concernés n’ont pas d’accès à leurs ressources – nous y reviendrons – et à la richesse qui pourrait en découler ; et enfin, parce que cela reviendrait à faire porter les plus grands efforts sur les épaules des moins pollueurs. Et tout cela, alors que l’exploitation des minerais censés nous aider à réduire notre empreinte carbone (principalement ceux utilisés pour la confection de batteries : coltan, cobalt et autres) est impossible à réaliser… sans polluer (vu la nécessité d’utiliser des produits chimiques pour les extraire) et parfois, sans déforester (pour accéder au terrain minier). Cela n’empêche évidemment pas les associations du réseau de fournir des efforts, mais en plaidant pour la justice climatique et la mise en place d’alternatives et d’un partage des profits pour les populations, en particulier les plus vulnérables.

     

     

     

     

     

     

    Impossible de parler de transition énergétique et de la RDC sans parler de son secteur minier. Des centaines de milliers de personnes y contribuent chaque jour, soit en travaillant pour de grands groupes exploitants (aujourd’hui principalement américains ou chinois, l’Europe étant en grande perte de vitesse sur ce marché), soit en devenant des « creuseurs artisanaux », exploitant les terrains en toute illégalité et à leurs risques et périls, dans des conditions inhumaines et pour en retirer un très maigre profit (réduit encore par le nombre d’intermédiaires et le manque de régulation). Le pays lui-même ne bénéficie que très peu de l’exploitation de ces richesses, puisque les firmes minières paient très peu d’impôts et qu’une bonne partie de ces minerais est détournée puis vendue à l’étranger. Cela est en train de changer, à la fois par un durcissement de la législation par rapport à la contribution des entreprises (qui a fortement augmenté ces quelques dernières années) et grâce au travail des syndicats, qui tentent de fédérer les creuseurs pour négocier de meilleures conditions ; mais le chemin est encore long pour atteindre des conditions de travail décentes.

     

     

       

    Cela n’est évidemment qu’une des conséquences de la mondialisation qui frappe le pays ; on pourrait aussi évoquer, par exemple, l’implantation de grandes firmes inondant le marché de produits peu chers et de faible qualité tendant à détrôner le savoir-faire local (on peut tout à fait, à Kinshasa, se procurer de la confiture made in Colruyt…)

    Un élément qui nous a fortement interpellé lors de nos contacts avec le secteur minier est le rapport des gens à la présence belge au Katanga. En effet, conscients du passé belge au Congo et de toutes les tensions que cette présence a pu – et peut encore – engendrer, il a été très surprenant de nous entendre dire qu’il fallait… que les belges reviennent exploiter les minerais : « vous nous avez abandonnés ! ». La surprise passée, apparaît en effet dans les discussions une certaine nostalgie de la présence des entreprises belges, dans lesquelles, comparativement aux entreprises actuellement sur le terrain – notamment chinoises – les conditions de travail étaient bien meilleures…

     

    En guise de conclusion

    Tout au long de notre voyage, riche en découvertes et en rencontres (dans les mutuelles, les hôpitaux, les coopératives agricoles, l’économie informelle, les syndicats, les mines, les associations et tant d’autres), nous n’avons pu qu’être impressionnés par le courage et la résilience de nos partenaires congolais. Leur travail pour une société plus juste, des conditions de travail décentes et un accès aux droits fondamentaux pour tous et partout est un travail de longue haleine, pratiqué dans des conditions difficiles (territoire immense, soutien du gouvernement faible ou inexistant, univers de survie…), et pourtant florissant et toujours fait avec enthousiasme.

    Nous en repartons foncièrement convaincus de l’importance de la coopération internationale et des échanges entre mouvements sociaux de tous pays autour de nos revendications communes, ainsi que de l’absolue nécessité d’une transition climatique juste, à l’écoute des besoins de ceux qui subiront le plus le changement, et non décidée depuis un lointain Nord.

    A l’heure de boucler ces lignes, toute notre sympathie va également aux victimes du conflit à l’Est de la RDC.

     

    Ceci n’est évidemment qu’un bref résumé de notre voyage ; si vous souhaitez un témoignage plus approfondi, n’hésitez pas à participer à notre conférence du 10 avril prochain !

    Vous pouvez également contacter Laure Hugla (hugla@mocliege.org – 0488/26.04.61.)

  11. Post-élections | Les communes renouvellent leurs espaces de consultation

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    Conseils consultatifs communaux – CCC ?

    Les conseils consultatifs communaux sont des assemblées de personnes, quel que soit leur âge, chargées par le conseil communal de rendre un avis sur une ou plusieurs questions déterminées (Code de la démocratie et de la décentralisation – L1122-35).

    Exemples de CCC :

    Au sein de la commune, vous pouvez retrouver :

    • Un CCC Jeunes consulté sur les questions… jeunesse !
    • Un CCC Enfance consulté sur les questions… liées à l’enfance !
    • Un CCC Femmes consulté sur les questions… liées aux réalités de vie des femmes !
    • Un CCC Ainés (ou Seniors)
    • Un CCC de la Personne Handicapée
    • Un CCC de la Famille
    • Un CCC du bien-être animal

    –> C’est la taille de la commune et l’envie des Autorités Locales qui va déterminer la présence de différents CCC.

    Les communes renouvellent leurs conseils consultatifs communaux !

    Endéans les 6 mois qui suivent les élections, elles vont publier sur leur site et dans leur bulletin communal un appel à candidature invitants les différents publics-cibles (jeunes, enfants, femmes, ainés, personnes handicapées…) à rentrer une candidature. Très souvent, elles proposent un petit questionnaire-type (avec vos coordonnées et motivations à indiquer).

    Vous avez envie de siéger dans un CCC et de vous faire le.la porte-parole des réalités de vie d’un groupe d’habitants que vous représentez ? Vous avez envie de soutenir une démocratie locale en proposant de chouette projets locaux à vos autorités ?

    –> Rejoignez le CCC de votre commune en trouvant l’appel à candidature (il faut un peu fouiller) et en le retournant compléter à l’administration compétente.

    Besoin d’aide ?

    Un super outil : Le guide méthodologique du SPW Intérieur et Action social du Gouvernement wallon

    Les animateurs.ristes du MOC vous aident dans vos démarches et via des animations sur :

    • les espaces de consultations (CCC) et ce dont ils ont besoin pour bien fonctionner
    • la participation citoyenne locale et international : comprendre les enjeux et ma place de citoyen
    • un spécial « CCCA »

    Animations gratuites, sur mesure et à destination du public et/ou des échevinats et administratifs en charge des CCC et de la participation citoyenne

     

    Focus sur les CCCA : Trop vieux pour donner votre avis? FAUX !

    Le CCCA est le Conseil Consultatif Communal des Ainés

    Il se réunit plusieurs fois par an pour fournir au collègue communale des conseils et recommandations en matière de bien-être des ainés et encourager la prise en compte de leurs besoins dans les politiques locales.

    Le CCCA est donc constitués de personnes seniors (60 ans et +) qui habitent la commune, y siègent soit en leur nom propre comme citoyen, soit avec le mandat d’une organisation locale d’ainés et se font la voix des ainés. Ce sont les personnes concernées qui connaissent le mieux les réalités de vie du public cible ! Ce sont les seniors qui connaissent le mieux les réalités de vie des seniors !

    Pourquoi le CCCA est-t-il important ?

    20% de la population en Wallonie est âgée de 60 ans et +.

    Seniors, vous êtes nombreux… Lorsque les Autorités Locales tiennent compte de vos spécificités de vie, cela aide 20% des habitants de leur commune et pas que… les aménagement seniors font du bien à l’ensemble de la population : ex, rampe d’accès, trottoirs abaissés au passage pour piétons, banc public, maintien d’affichages papier, synergie entre la Maison de repos et la crèche, rencontre intergénérationnel sur le passé, valorisation des vieux métiers, etc…

    Envie d’en savoir plus sur les CCCA ?

    –> Découvrez la brochure des Ainés du MOC Liège-Verviers

    Vous y trouverez des informations sur :

    • Qu’est-ce qu’un CCCA ?
    • Qui y siège ?
    • Dans quelles matière est-il compétent pour donner son avis ?
    • Comment rejoindre celui de votre commune ?
    • Et une foule de renseignement utiles pour soutenir la participation citoyenne des ainés dans votre commune.

    Le MOC vous soutient et vous accompagne :

    • Via des réunions locales organisées par une animatrice du MOC dans les régions de Huy, Basse-Meuse, Seraing et Liège-Ville.
    • Via une commission 3ème âge qui rassemble l’ensemble des asbl et groupes seniors du réseau MOC et qui collabore avec les autres structures seniors liégeoises
    • Via un mandat MOC ou le mandat d’une de ses organisations constitutives
    • Via un accompagnement personnel (sur demande – n’hésitez pas)

    Document téléchargeable ici et disponible en version papier sur demande

    INFO : Edwine Goldoni – 0483/22 93 61 – goldoni@mocliege.org