Tag Archive: CIEP Liège

  1. Cycle de (VISIO)CONFERENCES historiques – La Belgique au 19e siècle

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    Le CIEP culture et le CIEP de Liège-Verviers sont heureux de vous inviter à leur cycle de (visio)conférences sur l’histoire de Belgique au 19e siècle. Parce que c’est notre histoire !

    Le contexte de la pandémie due au coronavirus nous force à modifier nos activités, en privilégiant pour le moment les rencontres numériques. On s’est donc dit qu’il était opportun de profiter à fond de cette atmosphère où le temps semble suspendu pour faire un petit retour en arrière salutaire sur notre passé, avec un nouveau cycle de visioconférences historiques !

    L’idée est de s’arrêter, jusqu’à fin juin, sur quatre dates qui jalonnent l’histoire politique, sociale et économique de notre 19e siècle. Ces dates sont importantes parce qu’elles marquent des enjeux majeurs qui font écho jusqu’à nous.

    Nous partirons à chaque fois de la question qui vise à savoir « ce qui fait date » dans ces événements, qui marquent à la fois notre histoire et nos mémoires collectives.

    Les visioconférences auront lieu les mardis, en ligne, de 14h à 16h.

     

    Les quatre dates auxquelles nous vous convions sont les suivantes :

     

    Des visioconférences gratuites accessibles en un seul clic !
    Retrouvez les liens de connexion sur notre site, à la page dédiée à la conférence : mocliege.be
    Infos et inscription souhaitée : leysten@mocliege.org (0484.309912)

  2. Animation&Débat | La Vivaldi, une partition en mode mineur pleine de désaccords ?

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    Présentation de l’accord de majorité gouvernementale (les grandes lignes) et échanges-discussion

    Ça fait 16 mois qu’on l’attendait ! Est-ce que cela en valait bien la peine ? Le « retour du cœur », voilà ce qu’on nous annonce…

    Il n’empêche, et malgré les assauts répétés des régionalistes de tout bord qui déstructurent l’État fédéral (« assainissement des finances publiques » oblige), scruter de près l’accord de coalition qui mènera la danse pour les 4 prochaines années semble bien utile !

    Le CIEP vous propose une grille de lecture politique de cet accord de coalition typiquement belge.

    Les « quatre saisons à la fois » ne nous donnent pas beaucoup de garanties préalables sur les options prises :

    Il fait chaud, il fait froid, il fait pluvieux, il fait venteux, il fait soleil aussi : c’est tout ça à la fois l’accord Vivaldi !

    A nous de mieux évaluer leurs accords et désaccords pour mieux cibler les actions à mener durant ces 4 prochaines années.

    Arrêtons-nous un instant pour réfléchir à comment mieux agir pour une société plus juste et solidaire : plus démocratique.

    Si cette présentation vous intéresse et si vous souhaitez organiser un échange autour de celle-ci avec l’un de vos groupes, à distance ou, nous l’espérons, le plus vite possible, dans nos locaux ou dans les vôtres, n’hésitez pas à faire appel à nous. Contact: blanchard@mocliege.org 04/232.61.76

  3. Namur | Séminaire pédagogique « L’écrit en action » le 10 décembre

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    En collaboration avec l’Université de Namur (PUNCH et HD UNamur), le CIEP a le plaisir de vous inviter à ce premier séminaire pédagogique le mardi 10 décembre 2019 de 18h à 20h. Au travers d’exposés et mises en situation, nous y aborderons  la thématique du soutien à la réalisation de travaux  académiques par :

    • Marie D’UDEKEM-GEVERS: « Former à l’écriture scientifique ». Présentation de  repères théoriques ponctués d’illustrations pratiques
    • Ariane PAYEN:  « Être le héros de ses propres écrits ». Atelier d’écriture créative, de technique de scénario et d’éducation permanente où l’étudiant est acteur de changement et donc le héros de son sujet.

    L’évènement sera organisé à la salle académique de la Faculté d’Informatique, rue Grandgagnage 21, 5000 Namur. Un souper-fromage sera proposé aux participant.e.s pendant lequel les échanges pourront se prolonger.

    Découvrez l’invitation interactive

  4. Liège | Débat du MOC : que peut-on attendre des partis ?

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    Alors que le Gouvernement fédéral n’est pas encore constitué, le MOC de Liège vous propose de découvrir un compte-rendu du débat organisé le 14 mai 2019. Qu’en est-il ressorti ? Quelles attitudes ont adoptés les partis présents face aux questions des organisations constitutives du MOC ? Un retour détaillé que nous vous proposons de découvrir sans plus attendre…

    Le mardi 14 mai le MOC de Liège et ses organisations constitutives -(CSC, Mutualité Chrétienne, Vie Féminine, Equipes Populaires & JOC) ainsi que ses organismes d’insertion socio-professionnelle Alter-Form et Agora mais également son comité d’Ici & d’Ailleurs-, recevaient cinq représentants de partis démocratiques pour un grand débat public à la Cité Miroir animé par Frédérique Matrich (RCF).

    A découvrir aussi : « Retour sur le cycle de visites organisé par le CIEP dans nos parlements »

    Damien Grégoire, secrétaire fédéral du Mouvement a ouvert la soirée non sans inquiétude : «  Nous sommes entrés dans une période de déclin démocratique. Un déclin profond qui touche une majorité de pays européens et occidentaux (…) Les prochaines élections [européennes] seront un test pour la démocratie et ses valeurs. Espérons qu’il ne s’agisse pas d’un crash test. »
    Une situation à laquelle il est nécessaire de répondre par l’exercice d’une citoyenneté « entière et continue  » dépassant le contexte ponctuel des élections.
    C’est dans cette nécessité de mobilisation collective pour l’égalité et l’émancipation que le travail du secteur associatif et des corps intermédiaires prend tout son sens : « Ils sont des leviers incontournables de la revalorisation de la démocratie » a tenu à souligner Damien Grégoire.

    La CSC et ses inquiétudes face à la réforme APE

    Les invités (Alda Greoli pour le CDH, Jean-Claude Marcourt pour le PS, Raphaël Dubois pour le MR, Olivier Bierin pour ECOLO et Raoul Hedebouw pour le PTB) ont ensuite pris pieds dans le débat face à l’épineux dossier APE (Aides à la Promotion de l’Emploi) : une réforme portée par le ministre de l’emploi Pierre-Yves Jeholet et vivement contestée par le secteur non-marchand en raison des risques de pertes d’emplois et de marchandisation du secteur : « Si demain vous êtes au pouvoir, quel sera votre projet par rapport au APE ? », lance la CSC.
    Du côté du CDH on souligne que la réforme APE telle qu’elle est sur la table « maintien l’ensemble du budget » et que le problème principal du dossier est la manière dont « certains » ont voulu précipiter les négociations. On maintient également le souhait de faire des APE une politique sectorielle et non plus une politique de l’emploi à proprement parler.
    Pour Jean-Claude Marcourt, il s’agit tout bonnement d’une « mauvaise réforme  » qui aurait coûté des milliers d’emplois. Si le PS devait arriver au pouvoir, il offrirait son soutien au secteur associatif et aux organisations syndicales plutôt que de les fragiliser.
    Pour le MR, cette réforme s’appuie surtout sur la nécessité de transparence : « On doit savoir exactement comment ce milliard d’euro d’argent public est dépensé  », souligne Raphaël Dubois qui ajoute que « le but n’était pas de casser le secteur associatif ». La preuve : la réforme prévoyait l’augmentation du budget total des APE, « même si certains secteurs risquaient d’être plus touché que d’autre », a-t-il ensuite concédé.
    « Prétexte ! » répond Olivier Bierin, derrière cette volonté de bonne gouvernance se cache en fait une volonté du ministre Jeholet de faire de sérieuse économies. S’il y avait bien un consensus sur la nécessité d’une réforme, celle-ci ne devrait pas menacer des emplois aussi importants.
    De côté du PTB le message est clair : s’il monte au gouvernement, la réforme sera abrogée. Pour Raoul Hedebouw, ce que cache cette réforme c’est un « combat de société global » entre les partisans d’une politique libérale et les autres.

    La Mutualité Chrétienne et son combat pour la suppression des suppléments d’honoraires (et des idées pour lutter contre le déclin de la médecine de première ligne)

    Les candidats ont ensuite été invités à s’exprimer sur la problématique des soins de santé. Pour la Mutualité Chrétienne, la Belgique se dirige vers un système de soin de santé à deux vitesses « avec des chambres individuelles qui ne sont accessibles qu’à ceux qui peuvent se le permettre ». Or, il n’est pas justifié de payer d’avantage en chambre individuelle pour des soins identiques. D’où la question suivante : « Pouvez-vous (…) soutenir l’interdiction de suppléments d’honoraires en hôpital ?  »
    Pour Raoul Hedebouw, « le PTB est le seul parti dont le combat pour la suppression des suppléments honoraires figure clairement dans le programme », on ne peut continuer à entrer malade à l’hôpital et en ressortir pauvre !
    Même son de cloche chez ECOLO qui soutient cette revendication et ajoute que le système des soins de santé doit être repensé via, notamment, un accent mis sur la « première ligne » et la multiplication des maisons médicales.
    Du côté du MR on affirme que les suppléments d’honoraires ne sont pas acceptables, d’autant plus lorsqu’ils sont imposés à des patients en situation d’urgence… Cependant, Raphaël Dubois tempère «  si certains patients souhaitent payer plus pour être soignés par les meilleurs spécialistes, c’est un droit qu’il faut respecter. »
    Jean-Claude Marcourt quant à lui, ne mâche pas ses mots : « Ces cinq dernières années, on a assisté à la destruction de notre système de santé ! », lance-t-il. Il considère que le refinancement des hôpitaux et la suppression des suppléments d’honoraires devraient être la priorité du nouveau gouvernement.
    Alda Greoli exprime le même souhait et ajoute : « Si l’argent gaspillé dans des assurances hospitalisation et dans des Assurances Groupe était utilisé de manière collective, cela permettrait à tous les Belges de ne plus payer plus de cinquante euros dans un hôpital ! ».
    Les cinq intervenants s’accorderont également tous sur le souhait exprimé par la Mutualité Chrétienne de réinvestir dans la médecine de première ligne notamment via la création de maisons médicales.

    Les équipes populaires et leurs inquiétudes face aux logement précaires…

    Du côté des Equipes Populaires, on souhaite interroger sur le mal-logement : que sont prêts à mettre en œuvre les partis pour développer une réelle politique de rénovation énergétique qui touche les ménages confrontés à la précarité et au mal-logement ?
    « A ce niveau, c’est une législature perdue », affirme Olivier Bierin. Il faut décupler les moyens alloué aux politiques environnementales.
    Dans l’optique de toucher les personnes précarisées, il faudrait, selon ECOLO, développer des projets de rénovation par quartiers entiers basés sur un système de tiers investisseur et impliquant le secteur associatif, « c’est du win-win : cela crée de l’emploi local, ça économise de l’énergie et les gens payent moins à la fin du mois. »
    Du côté du MR on est également favorable au maintien du système de prêts à taux zéro et au développement d’un système de tiers investisseur.
    Au PTB, on constate que le marché libre avec investissements uniquement individuels ne fonctionne pas. On déplore également l’inexistence de grands plans d’investissements publics et l’on estime que sans un investissement de minimum 10 milliards d’euros en la matière, on n’arrivera pas aux objectifs du GIEC.
    Du côté du PS, Jean-Claude Marcourt insiste sur le fait que, pour traiter la précarité, la première chose à faire est de relever les allocations sociales à 110% du seuil de pauvreté, relever les pensions, le salaire minimum et rendre du pouvoir de négociation salariales aux travailleurs.
    Il insiste également sur l’intérêt de développer un système de « tiers investisseurs » y compris pour les locataires qui devraient pouvoir financer ce type de rénovations.

    Vie Féminine sur la question des pensions précaires allouées aux femmes…

    C’était ensuite au tour de Vie Féminine d’interpeller les candidats : « 2/3 des pensions sous le seuil de pauvreté sont allouées à des femmes… Comment allez-vous garantir le droit à vivre dignement, en tenant compte des réalités de vie des gens et en particulier des femmes, et garantir une pension à 1500 euros minimum indexé pour tous et toutes quelque-soit son parcours de vie ?  »
    Du côté du CDH et du PS on ne s’étend pas : leur volonté est que les pensions soient de 1500 euros minimum et indexée pour tout le monde.
    Au niveau du MR, Raphaël Dubois rappel que le problème des pensions est un problème global datant de bien avant cette législature. Il ajoute : « le calcul de la pension se fait sur la base de ceux qui travaillent aujourd’hui. Promettre une pension à 1500 euros (…) je pense que personne au sein du MR ne s’y risquerait. »
    Pour Olivier Bierin, il ne s’agit pas d’un manque de moyen mais d’un manque d’imagination. La Belgique n’a jamais produit autant de richesse, «  c’est une question de volonté politique d’aller chercher, ou pas, l’argent là où il est !  »
    Du côté du PTB on enchéri : la pension à 1500 euros est un combat à mener ! Raoul Hedebouw rappel également la volonté du PTB de ne plus prévoir aucune réduction de cotisations sociales. Et pour cause, elles sont la base du financement de la Sécu : « Pour une gauche authentique, c’est un point important qui permettre de financer des pensions décentes. »

    Les JOC et cette prison appellée « Vottem »

    Les JOC, quant à eux, souhaitaient s’exprimer au sujet du centre ferme de Vottem, «  une prison  » qui devrait selon eux avoir été démantelée depuis longtemps.
    Pour Olivier Bierin, les politiques migratoires en Belgique sont aberrantes.
    La priorité d’ECOLO serait de faire sortir les familles des centres fermés pour ensuite passer à des centres ouverts. Il soutient également la mise en place de critères de régularisation clairs : « 17.000 morts en méditerranée depuis 2014, ça suffit  ».
    Même son de cloche chez Raoul Hedebouw et Jean-Claude Marcourt : il faudrait fermer Vottem. La situation des migrants au Parc Maximilien est, elle aussi, un scandale.
    Alda Greoli qualifie quant à elle la manière dont le gouvernement a traité les familles accueillant des réfugiés de «  honte » et ajoute : « le pays est en capacité de les accueillir alors faisons-le !  ».

    Le comité d’Ici et d’Ailleurs et la logique difficile des permis de travail B

    C’est ensuite sur une situation problématique que le comité d’Ici & d’Ailleurs a voulu attirer l’attention des candidats : la logique des permis de travail (pour les pays avec lesquels la Belgique a un accord) place le travailleur dans une situation de totale dépendance par rapport à son employeur : s’il met fin au contrat de travail, le travailleur perd son titre de séjour. Sur le terrain, cela engendre des situations d’exploitation et de misère, voire de traite des êtres humains. Sur le marché du travail, cela engendre un effet de dumping social invisible. Nombre sont en effet les travailleurs en permis B à relater être payés officiellement dans les barèmes du secteur mais devant reverser une part importante de leur salaire de la main à la main sous la menace de leur employeur.
    Face à ce constat, tous les partis présents se disent prêt à se mettre autour d’une table pour essayer de dégager des solutions et affirment que de telles situations doivent être dénoncée et punies sévèrement.

    Les ainés du MOC à propos des richesses de la vieillesse…

    Du côté des ainés du MOC on souhaitait attirer l’attention sur le fait que la vieillesse est toujours abordée en terme de coût. Mais que pensent les partis des richesses de la vieillesse ?
    D’emblée, Alda Greoli, fait valoir le projet d’Assurance Autonomie qui montre tout l’intérêt que le CDH porte à la vieillesse. Elle ajoute : la richesse de la vieillesse c’est « sa capacité d’animation et de transmission », le secteur associatif ne serait pas le même sans elle. Raphaël Dubois, pour le MR, rejoint totalement son homologue.
    « Mon parti ne pense pas que les ainés coûtent ! » enchaîne Jean-Claude Marcourt, « la pension est un salaire différé !  ». Il souligne que le PS soutient l’idée d’une assurance autonomie, mais « pas celle de madame Greoli. »
    Du côté d’ECOLO, on affirme que la richesse des travailleurs âgés est leur expérience. C’est d’ailleurs pour cela que le parti propose de développer le plan « Tandem » qui permettra aux plus âgés de prendre leur pension en douceur et de faire partager leur expérience aux plus jeunes.
    Au PTB, on n’est pas non plus pour une assurance autonomie que « remettrait une austérité entre générations en région wallonne ». Il s’oppose également aux attaques contre les prépensions qui priveraient les ainés de belles années riches au niveau culturel, social et familial.

    Le CISP « Alter Form » face au changement de statut des aide-soignant.e.s

    La principale préoccupation du centre d’insertion socio-professionnelle Alter Form, qui forme chaque année des aide-soignantes, est la réforme de leur profession : les aide-soignant(e)s devront bientôt poser plus d’actes de soins, sans augmentation de salaire et avec une augmentation du temps de formation jugée insuffisante…
    Pour le CDH et le PS pas de doute : « Maggie De Block a débloqué ». Si on manque d’infirmières.ers pour poser certains actes médicaux, c’est parce que les conditions de travail sont si difficiles que beaucoup d’entre elles.eux quittent la profession. C’est à ce niveau qu’il aurait fallu agir en revalorisant la profession et en relevant les salaires. Il faut refinancer le secteur.
    Du côté d’Olivier Bierin même son de cloche : s’il n’a pas souhaité s’étendre sur une question qu’il a reconnu ne pas maîtriser totalement, il a cependant affirmé qu’il fallait revaloriser le secteur et équilibrer les revenus des professionnels de la santé

    Pour Raphaël Dubois, «  le but était surtout la possibilité de poser plus d’acte et acquérir une possibilité de développer leur travail dans les hôpitaux. On casse toujours Maggie De Block mais les régions ont aussi leurs responsabilités ! »
    Après un échange avec la salle, la soirée s’est terminée autour d’un verre… L’occasion de poursuivre les discussions entamées et de penser des projets d’avenir…
    Pas de doute en tous cas, le MOC de Liège sera attentif à tous ces éléments durant la prochaine législature

  5. Retour sur le cycle de visites organisé par le CIEP Liège dans nos parlements

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    Dans le cadre des élections régionales, fédérales et européennes de mai 2019, le CIEP du MOC de Liège a organisé entre février et avril, en plus de nombreuses animations sur les enjeux des élections et le fonctionnement de nos institutions, un cycle de visites des parlements wallon, fédéral, européen en collaboration avec CIEP Culture

    Dans une optique d’éducation permanente, cœur de l’action du CIEP de Liège, ces visites se voulaient interactives et multi culturelles : citoyens, stagiaires et militants de différentes organisations liées au MOC se sont vu rassemblés, le temps de trois journées, à la découverte de la vie politique Belge et Européenne. Des parlementaires avaient en outre été invités afin de répondre aux questions des groupes et partager leur expérience de terrain.

    Visite du parlement fédéral – Le 4 février

    Le 4 février 2019, trois groupes distincts prenaient la route ensemble pour une journée de découverte : des habitués des activités culturelles organisées par le CIEP Culture, des apprenants d’origines étrangères du Centre d’alphabétisation et d’insertion Agora, ainsi que les stagiaires du centre d’insertion socio-professionnelle Alter Form.
    Après une courte matinée à la découverte de Bruxelles et son histoire, les participants se sont dirigés vers le parlement fédéral pour une visite du bâtiment ponctuée d’un échange avec deux députées qui avaient répondu favorablement à la demande que nous avions adressée aux principaux partis : Vanessa Matz (CDH) et Sarah Schlitz (ECOLO).
    Face à Sarah Schlitz, c’est l’âge de la jeune femme qui interpelle unanimement les participants  : comment devient-on et vit-on le fait d’être députée fédérale à seulement 32 ans ? «  Je remplace Murielle Gerkens depuis octobre 2018 » explique-t-elle ; une députée plus expérimentée mais que le décumul des mandats a poussé à démissionner du parlement. Mademoiselle Schlitz en était la suppléante. « Etre une jeune femme au parlement, c’est un défi ! », enchaîne-t-elle, « je fais partie d’une tranche de la population sous-représentée au pouvoir. »
    Rapidement, les apprenants de la filière aide-soignant(e)s d’Alter Form et la députée se sont trouvés des intérêts communs : le changement de statut des aides-soigant(e)s alors envisagé par Maggie De Block. Les apprenants n’ont pas tardé à marquer leur inquiétude face au projet de la ministre de la santé : une liste des actes à poser augmentée, pas d’augmentation salariale, un temps de formation inadapté à cette potentielle nouvelle réalité… « Je travaille actuellement sur le dossier, je vais d’ailleurs bientôt interpeller Maggie De Block à ce sujet » explique Sarah Schlitz qui ne voit pas ce projet d’un bon œil. Les craintes des futures aides-soignantes d’Alter-Form ont été entendues, affaire à suivre

    A découvrir aussi : Débat politique du MOC – Qu’ont répondu les candidats à la question des stagiaires de la filière aide-soignant.e.s d’Alter Form ?

    Visite du parlement européen – Le 12 mars 2019

    Le mardi 12 mars, un groupe composé de 20 personnes, bénévoles, usagers et accompagnants de l’asbl Vivre Solidaire de Seraing (colis alimentaires, seconde main, suivi social…) ainsi que d’une vingtaine de personnes issues de l’asbl CIEP Culture, qui favorise un accès à la culture pour tous, s’est rendu en car à Bruxelles pour une visite du Parlement Européen. A cette date, malheureusement, tous les députés européens se trouvaient à Strasbourg et la visite n’a pu bénéficier d’une rencontre avec l’un de ceux-ci.
    Les participants ont donc suivi une visite « classique » du parlement européen : installés dans une salle de projection, le groupe a visionné une vidéo décrivant l’histoire, les bienfaits et le fonctionnement de l’Union Européenne, suivie des explications d’une fonctionnaire européenne détachée pour l’occasion afin de répondre aux questions du groupe. Laissant très peu de place au débat et évacuant trop vite les questions légitimes mais parfois très critiques de certains membres de notre groupe, ce genre d’accueil très cadré ne nous semble pas fait pour rapprocher les citoyens d’une institution déjà souvent perçue avec méfiance.
    Le point d’orgue de la visite était la découverte du gigantesque hémicycle où les participants ont eu la chance de pouvoir assister et suivre grâce à la traduction une partie de conférence internationale dont l’objectif était de rassembler différents acteurs associatifs et politiques autour de l’avenir et de la reconstruction de la Syrie. Un aperçu « en direct » d’un aspect moins connu de la vie du parlement européen qui a eu le mérite de compenser l’absence de députés.

    Visite du parlement Wallon – Premier avril 2019

    Le cycle de visite s’est terminé le 1 avril par une visite du parlement wallon à Namur. C’est sous un beau soleil printanier que le groupe, composé de membres de CIEP Culture ainsi que de stagiaires de l’ASBL Mode d’Emploi, une association d’insertion socio-professionnelle de Vie Féminine réservée aux femmes, s’est rendu en train à Namur.
    La matinée, qui avait commencé par le visionnage d’un film sur le rôle et le fonctionnement du Parlement, s’est poursuivie par une visite du bâtiment chargé d’histoire.
    Le groupe a ensuite pris place dans « l’hémicycle » afin d’échanger avec la jeune députée Zoé Istaz-Slangen (PS) qui avait répondu favorablement à la demande de rencontre que nous avions envoyée aux principaux partis wallons. Si les premières questions étaient plutôt d’ordre factuel (organisation d’une journée de travail, fonctionnement du parlement, rôle des députés…) le débat a ensuite pris une autre tournure, plusieurs bénéficiaires de l’ASBL Mode d’Emploi ont souhaité exprimer leur ras-le-bol face à leurs conditions de vie : difficultés à boucler les fins de mois, à se déplacer, à trouver du travail… « on a l’impression que personne ne nous entend » lance une participante, « les politiciens ne comprennent pas notre situation, ils sont détachés des réalités ! », ajoute une autre.
    Face à ce mécontentement manifeste, la députée a fait valoir que son parti était engagé dans une lutte pour une société plus solidaire et que de nombreux moyens était mis en œuvre pour permettre aux citoyens d’être entendu mais que ces moyens étaient parfois sous-utilisés : « Contrairement à ce que l’on peut croire, nous répondons à la plupart des e-mails venant des citoyens », a-t-elle exprimé en tant que parlementaire et d’ajouter que « les débats et prises de décisions ayant lieu au parlement wallon sont diffusés sur RTC » et qu’elle-même n’a pas le sentiment d’être éloignée des citoyens notamment du fait qu’elle était il y a quelques mois encore, directrice d’un CPAS.
    Pas sûr que ces arguments aient convaincu l’ensemble du groupe mais cette rencontre, en plus d’en apprendre davantage sur le travail concret de parlementaire, aura eu le mérite de permettre aux participants dont certains en situation sociale précaire, de venir voir d’un peu plus prêt le fonctionnement de notre système représentatif et de s’y exprimer.

  6. Ariane Estenne, présidente du MOC : « Il faut sauver (et redéployer) la sécurité sociale ! »

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    Il faut sauver (et redéployer) la sécurité sociale !

    À la veille des élections cruciales de ce dimanche 26 mai, le Mouvement ouvrier chrétien tient à rappeler la priorité absolue que doit être la sauvegarde et le redéploiement de notre modèle de sécurité sociale.
    En effet, la poursuite de la politique menée depuis quelques années par les gouvernements successifs signifierait le démantèlement de la sécurité sociale, la réduction du rôle des partenaires sociaux et de la santé dans sa gestion, une concertation sociale paralysée, de nouvelles diminutions des cotisations patronales, une réduction des droits et du degré de couverture qui rapprocherait notre sécu du modèle de l’assistance. Prolonger cette politique aurait pour conséquence de délégitimer le système au profit d’une privatisation de la couverture des risques non solidaire et beaucoup plus coûteuse pour les personnes.
    Le MOC tient donc à rappeler ce qui devrait être une évidence pour toutes et tous : la sécurité sociale est un patrimoine commun conquis par le monde du travail pour sécuriser le parcours de vie de tout un chacun. Il est urgent de stopper la régression sociale actuelle et de redéployer notre sécurité sociale.
    C’est pourquoi le MOC formule quelques propositions clés à l’attention du monde politique :
    - Le relèvement des minima sociaux au seuil de risque de pauvreté ;
    - La fin de la dégressivité accrue des allocations de chômage et de la limitation dans le temps à l’encontre des jeunes ;
    - La suppression du statut de cohabitant·e, qui pénalise davantage les femmes ;
    - La suppression des suppléments d’honoraires pour les hospitalisations en chambre individuelle ;
    - Le retour de l’âge légal de la pension à 65 ans, en offrant des aménagements de fin de carrière qui permettent de sauvegarder la santé des travailleur·euse·s.
    Pour ce faire, une véritable concertation sociale doit être renouée entre le gouvernement fédéral et les partenaires sociaux, dans le cadre de la gestion paritaire de chacune des branches actuelles de la sécurité sociale et de la gestion financière globale.
    Aussi, un financement stable doit être restauré suivant des règles correctes de fixation des dotations. La sécurité sociale ne peut en effet servir de variable d’ajustement du budget de l’État. L’alternative consiste à retrouver le chemin d’une fiscalité plus juste en menant des réformes fiscales qui fassent contribuer l’ensemble des revenus de façon équitable au financement des fonctions collectives. Pour le MOC, les cotisations sociales doivent rester le mode de financement principal de la sécurité sociale dans son ensemble. Il s’agit donc de restaurer les taux de cotisations patronales d’avant taxshift et de restructurer les réductions préexistantes des cotisations patronales lorsqu’elles s’avèrent dispendieuses vu leur faible efficacité pour l’emploi. La solution passe notamment par un financement complémentaire et pérenne via une « cotisation sociale généralisée » (CSG) sur l’ensemble des revenus des particuliers et des entreprises, contribuant à rendre le financement plus équitable et plus favorable à l’emploi.
    Pour le MOC, c’est à ces conditions qu’il est possible de redonner un élan à notre système de sécurité sociale, en lien avec les réflexions menées aujourd’hui autour d’un nouveau Pacte social et écologique. Sans quoi, les partis les plus à droite de l’échiquier politique n’hésiteront pas à oeuvrer à sa privatisation, ce qui signifierait la fin d’un modèle social et solidaire, socle de notre démocratie.

    Ariane Estenne, présidente du MOC

  7. Liège | Master en Politiques économiques et sociales à horaires décalés

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    FOPES – Master en Politiques économiques et sociales à horaires décalés : un nouveau groupe démarre à Liège. ATTENTION : la dernière séance d’info aura lieu le mercredi 21 août à 18h, Place St-Denis 10 à Liège.

    La FOPES c’est…

    • Un programme pluridisciplinaires pour comprendre et analyser les enjeux économiques et sociaux qui se posent à la société contemporaine.
    • Des méthodes pédagogiques et participatives adaptées aux adultes.
    • Accès possible par la valorisation de l’expérience.
    • Obtention de master universitaire

    Découvrez sans plus attendre…

    Plus d’infos…

    Une dernière séance d’info est organisée à Liège le mercredi 21 août à 18h, place St-Denis n°10 à Liège.
    fabienne.horstermans@uclouvain.be ou 010/47.39.08

     

  8. Liège | Parcours d’intégration : inscriptions ouvertes pour la formation ILI à l’Agora

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    L’ASBL Agora et le Ciep de Liège, organisent une formation intensive FLE / citoyenneté dans le cadre du parcours d’intégration.
    Cette formation qui débutera le 19/08 comprend 24 heures de FLE (Français Langue Etrangère) et 4 heures de citoyenneté par semaine.

    Des séances d’information sont organisées tous les lundis à 14h30 dans les locaux de l’Agora (Rue Vivegnis, 73 – 4000 Liège).

    Le niveau de français minimum demandé est A1.1 (un test de positionnement sera réalisé lors de l’inscription).

    Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter Ainoa Falisse (04/227.21.89)

  9. Liège | Invitation à la réunion de préparation de l’Assemblée Générale des CCCA

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    Une réunion de travail est organisée le mardi 20 août de 9h30 à 12h00, à Liège.

    Vous faites partie du CCCA de votre commune et vous souhaitez partager vos expériences de représentant avec d’autres ainés impliqués, eux aussi, dans un CCCA ? Rejoignez-nous !

    • Notre objectif : Réunir les membres des CCCA de la Province de Liège dans un même lieu pour se rencontrer et échanger expériences, bon plans et conseils…
    • Notre méthode pour y arriver : « VOUS » ! Ce sont les ainés des CCCA qui connaissent le mieux les réalités des mandataires et des représentants. Nous avons donc besoins de vous et de votre expérience de terrain pour penser et réaliser cette journée de rencontre en ainés des CCCA.

    Renseignement : Edwine Goldoni – goldoni@mocliege.org – 0483/22 93 61.

     

  10. Liège | Situation au Burkina Faso – Conférence le 27/06

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    Solidarité Mondiale vous invite à une conférence/débat sur la situation au Burkina Faso le jeudi 27 juin à 17h à la Mutualité Chrétienne de Liège Place du XX août, 38, 4ème

    Avec :

    • Claire Kupper (GRIP, Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix et la Sécurité)
    • Des représentants de mouvements syndicaux et mutuellistes du Burkina Faso (RAMS et CNTB).

    Pendant longtemps épargné par les conflits armés, connaissant une cohabitation ethnique et religieuse remarquable, le Burkina Faso voit ces dernières années sa situation sécuritaire se dégrader. Ce petit pays d’Afrique de l’Ouest est devenu la cible d’attaques mortelles attribuées en particulier à des djihadistes.

    Attentats ciblant des étrangers, enlèvements et exécutions de ressortissants, multiplication d’attaques contre l’armée … une partie du « pays des hommes intègres » glisse dans une insécurité grandissante. Que se passe-t-il ? Quelle influence du pays voisin, le Mali ? Quel impact sur la population et la coopération au développement ?

    Claire Kupper, spécialiste de l’Afrique au GRIP nous aidera à faire le point. Plusieurs partenaires burkinabés de Solidarité Mondiale, la Mutualité Chrétienne et de la CSC de Liège nous feront également part de leur témoignage.

    Retour sur cette conférence/débat:

    Depuis plusieurs mois, la situation sécuritaire continue de se dégrader au Burkina Faso suite à la multiplication d’attaques terroristes[1] contre les populations civiles dans le Nord et l’Est du pays ayant déjà fait des centaines de victimes. Pour nous aider à faire le point sur cette situation, nous avions invité le 27 juin pour une conférence/débat : Claire Kupper du GRIP (Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix et la Sécurité) ainsi que Aicha Belem, Nathalie Noukoubri, Arouna Padiene et Paul Ouedraogo,  quatre représentants burkinabés des partenariats de Solidarité Mondiale, la CSC et la Mutualité Chrétienne dans ce pays, présents à Liège dans le cadre d’une semaine d’accueil et d’échanges.

     

    • Des attaques contre les institutions de l’Etat ou ce qui représente celui-ci (de l’armée, aux écoles en passant par les lieux de culte chrétiens) se sont multipliées ces derniers mois de même que des attaques terroristes contre des civiles provocant règlements de comptes et affrontements communautaires en retour. Situation d’insécurité et de tensions communautaires et religieuses jusque-là inédite dans ce pays. Par rapport à cette situation, nos invités voient une série de raisons possibles au fait que la partie du pays proche du Sahel soit pour les terroristes extérieurs une cible particulière de déstabilisation et d’instrumentalisation : la culture de type nomade des peuples du Nord viendrait accentuer leur marginalisation au sein d’un pays dont les frontières sont issues de l’époque coloniale. Pour des raisons également liées à cette dernière, l’urbanisation et la densité démographique sont très mal réparties dans le pays (les deux principales villes, Ouagadougou et Bobo Dioulasso étant situées au centre et à l’ouest du pays). De plus, la désertification due au réchauffement climatique vient accentuer la pression sur les terres cultivables et crée de nombreux conflits au sein des populations proches du Sahel. Tous ces éléments viendraient alimenter les frustrations, instrumentalisées par les groupes armés extérieurs, d’une partie des populations du nord et de l’est ayant le sentiment d’être délaissée par l’Etat.
    • Face à cette situation, le Burkina Faso n’a pas les moyens techniques nécessaires pour contrôler plus de 3000 km de frontières formées par 6 pays dont plusieurs particulièrement instables comme le Mali. Ce qui pose problème en particulier pour freiner une circulation importante d’armes en provenance notamment de la Lybie post-Kadhafi. De plus, le Burkina doit faire face à cette situation alors que le pays est encore très vulnérable économiquement, instable politiquement et socialement et que la justice et l’armée ne semblent pas encore assez structurées pour répondre à de telles menaces.
    • Face à ces constats, nos partenaires burkinabés tenaient à préciser également plusieurs choses :

      • Les observateurs occidentaux ne doivent pas mettre dans le même sac groupes terroristes venus de l’extérieur et certains groupes burkinabés qui ont pris les armes pour se défendre.
      • En dehors des statistiques ou de la propagande, pour nos partenaires dans leur quotidien, le Burkina Faso n’est pas un « pays musulman » : la religion musulmane, chrétienne, et les croyances traditionnelles de type animistes coexistent la plupart du temps au sein même de chaque famille. L’objectif des terroristes est justement de créer des divisions religieuses et communautaires là où il n’y en avait pas et où existe au contraire une cohabitation religieuse et culturelle qui reste remarquable.
      • D’après nos partenaires, certains groupes dangereux issus du Mali auraient bénéficié de tolérance voire de protection de la part de l’ancien président du Burkina, Blaise Compaoré (contraint de quitter le pays après presque 30 ans au pouvoir suite au soulèvement populaire de 2014) et ces groupes s’en prennent à présent à la population civile et au nouveau pouvoir en place en guise de représailles. De plus, pour nos partenaires d’autres zones d’ombres importantes restent présentes et propices à alimenter les rumeurs et augmenter la tension au sein de la population : l’absence de revendications de ces groupes terroristes, les appuis et protections dont ils bénéficieraient peut-être de l’extérieur…en tout cas pour nos partenaires au Burkina Faso, le pays souffre d’une nouvelle crise importante et multifactorielle qui nécessite plus que des réponses de type uniquement militaires.

    [1] « Selon les observateurs, l’est du Burkina Faso constitue une zone de repli pour les djihadistes de l’État islamique dans le Grand Sahara qui cherchent à étendre les zones d’insécurité vers d’autres pays de la sous-région en cassant «le verrou burkinabé». » https://www.grip.org/sites/grip.org/files/NOTES_ANALYSE/2019/NA_2019-01-15_FR_J-NSIMBA.pdf

     

     

     

  11. Liège | Nouvelle session du BAGIC 2019-2020

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    Vous êtes animatrice ou animateur, dans un mouvement d’éducation permanente, une organisation de jeunesse ou d’aînés, un centre culturel ou une association de quartier,… Vous développez des actions en alphabétisation ou en milieu ouvert,… Vous avez des projets d’aide à la création et à la créativité, d’expression culturelle, …Vos projets sont féministes, interculturels, sociaux, de solidarités internationales,…

    Nouvelle session du BAGIC 2019-2021

    Parce que vous voulez donner à votre engagement des capacités de changement…
    Le C.I.E.P. vous propose le brevet d’aptitude à la coordination de projets d’organismes culturels et socioculturels (BAGIC) :
    • Une formation militante qui interroge le sens des pratiques socioculturelles et qui place la culture comme enjeu citoyen.
    • Une formation qui allie co-construction des savoirs, réflexions théoriques, observations et pratiques expérimentales.
    • Une formation à destination d’animatrice/teur dans un Mouvement d’éducation permanente, une organisation de jeunesse ou d’aînés, un Centre culturel, une association de quartier, …
    Le BAGIC est délivré par la Direction générale de la culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

     

    Séance collective d’information

    L’entrée en formation est précédée d’une séance collective d’informations ou d’une séance individuelle.L’inscription à l’une de ces séances est obligatoire ; nous vous invitons à prendre contact avec notre secrétariat (02/246.38.41 – bagic@ciep.be).

    • Lundi 24 juin 17H
    • Lundi 9 septembre 16H et 18H
      ADRESSE des séances d’infos : Rue Saint-Gilles, 29, 4000 Liège

    DÉMARRAGE DE LA FORMATION : les 17 octobre et 18 octobre 2019
    LIEU : Liège
    CONTACT ET INSCRIPTION :
    Coordination : Charlotte de Leu – charlotte.deleu@ciep.be
    Secrétariat : Francine Baillet – 02/246.38.41- bagic@ciep.be

    Découvrez la présentation détaillée du BAGIC

  12. Le MOC de Liège organise un grand débat le 14 mai en vue des élections

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    Rejoignez le MOC et ses organisations constitutives à la Cité Miroir le mardi 14 mai à 18h pour un débat en présence de vos représentants politiques !

    Un débat public en vue des élections de mai 2019

    Dans le cadre de la campagne « Pour des Alternatives Solidaire », le MOC de Liège vous invite à découvrir la position des partis sur différentes thématiques : migration, emploi, santé, pensions, climat, énergie… quels enjeux pour les élections du 26 mai ?

    Un débat en présence de vos représentants politiques

    - Alda Greoli- CDH
    - Fabian Culot – MR
    - Jean-Claude Marcourt – PS
    - Olivier Bierin – ECOLO
    - Raoul Hedebouw – PTB

     

    Un moment convivial

    Ce débat est co-organisé par le MOC Liège, ses organisations constitutives & ses asbl : Mutualité Chrétienne, Csc Liège, Equipes Populaires Liège, JOC Liège, Vie Féminine Région de Liège | Alter-Form, CIEP Liège ainsi que la Commission d’Ici et d’Ailleurs.
    Un moment d’échange est prévu avec la salle
    Un espace bar sera ouvert à la fin du débat

    Infos pratiques

    • Le mardi 14 mai à 18h (>20h)
    • Cité Miroir, Espace Francisco Ferrer (Place Xavier Neujean, Liège)
    • Gratuit, ouvert à tous – Pas d’inscriptions nécessaires

     

  13. Alternatives Solidaires : (re)Découvrez les revendications du MOC en vue des élections

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    Le 26 mai, les citoyens belges seront amenés à choisir leurs représentants fédéraux, régionaux et européens. Un enjeu de taille en prévision duquel le Mouvement Ouvrier Chrétien se mobilise autour de 11 revendications précises. Onze messages forts envoyés à nos dirigeants. A 23 jours du scrutin, nous vous proposons de les (re)découvrir.

    Pour des alternatives solidaires

    1. Réduire les inégalités par une fiscalité juste et solidaire ? C’est possible !
    Par une contribution équitable de l’ensemble des revenus, notamment du capital, en faveur du bien-être collectif, aujourd’hui et pour les générations futures.

    2. Assurer à chaque enfant une place d’accueil de qualité ? C’est possible !
    En instaurant un taux de couverture de 100% en Wallonie et à Bruxelles, avec des professionnel.le.s dotés d’un vrai statut.

    3. Offrir à toutes et tous un enseignement réellement égalitaire et émancipateur ? C’est possible !
    En assurant sa gratuité totale et effective et en luttant contre toute forme de discrimination scolaire.

    4. Garantir l’accès à un logement de qualité pour toutes et tous ? C’est possible !
    En commençant par instaurer un contrôle et un encadrement des loyers et en investissant durablement dans le logement public.

    5. Rendre sa vigueur et sa force d’émancipation à la démocratie ? C’est possible !
    En accordant le droit de vote à tou.te.s les citoyen.ne.s sans exception d’origine, en luttant contre toutes les formes de domination et de discrimination et en élargissant les « droits culturels » de toutes et de tous pour redynamiser la participation citoyenne.

    6. Assurer une politique d’accueil digne, humaine et solidaire ? C’est possible !
    En commençant par la suppression immédiate des centres fermés et la mise en place d’une procédure de régularisation permanente sous la responsabilité d’une commission indépendante.

    7. Travailler moins pour travailler toutes et tous et vivre mieux ? C’est possible !
    En développant des mesures concertées de réduction collective du temps de travail, avec maintien des salaires et embauches compensatoires.

    8. Répondre aux défis climatiques et environnementaux tout en créant de l’emploi de qualité ? C’est possible !
    En menant une politique ambitieuse d’investissement public, créatrice d’emplois durables et de qualité et répondant aux défis d’une transition écologique juste.
    Pour des alternatives solidaires !

    9. Assurer à toutes et tous une sécurité sociale solidaire, efficace et durable ? C’est possible !
    En assurant et en renforçant la pérennité du financement de la sécurité sociale par la mise en place d’une Cotisation sociale généralisée et en assurant l’égalité hommes-femmes dans les prestations par une harmonisation par le haut.

    10. Assurer à toutes et tous le droit à la santé ? C’est possible !
    En garantissant des soins de santé accessibles et de qualité et en faisant de la « santé » un indicateur central dans la mise en oeuvre et l’évaluation des politiques publiques, à tous les niveaux de pouvoirs.

    11. Assurer un travail décent et une protection sociale pour toutes et tous et partout dans le monde ? C’est possible !
    En intégrant ces deux exigences dans les politiques extérieures et de coopération au développement de la Belgique et de l’UE, en élaborant un traité international contraignant sur « entreprises et droits de l’homme », tout en travaillant sans relâche à l’élargissement des socles de protection sociale dans le monde.

    Découvrez le détail de ces revendications :

    Alternatives Solidaires

  14. Aywaille | Le dernier débat politique du CIEP aura lieu à Aywaille

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    Les élections communales sont à nos portes. Après un mois de septembre bien rempli, le CIEP se prépare à clôturer sa série de débats par une dernière date à Aywaille, le 3 octobre prochain.

    Aywaille

    Aywaille a des atouts touristiques qu’il faut préserver. Mais il y a aussi la question de l’emploi local et des commerces de plus en plus concurrencés par un nombre sans cesse croissant de grandes surfaces présentes le long de la nationale qui ouvrent leurs portes 7 jours sur 7. Citons aussi les difficultés de mobilité (le passage souvent saturé par les véhicules) et les enjeux d’urbanisme auxquels il faut apporter des réponses pour redonner un nouvel attrait au centre d’Aywaille.

    Le débat est co-organisé avec le Centre de Jeunes d’Aywaille. Une occasion de donner la parole aux jeunes de 18 à 25 ans qui voteront pour la première fois et feront part de leurs préoccupations.

    • Date : Le mercredi 3 octobre 2018 à 19h
    • Lieu : Centre de Jeunes ASF, Av. François Cornesse à Aywaille
    • Personnes de contact : Nicolas Laermans, 0498/17.18.50 ; Wilfried Schleck : 0498/86.74.63
  15. Ourthe-Amblève | Des débats électoraux près de chez vous !

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    La commune est le niveau politique le plus proche des citoyennes et des citoyens. Pour le MOC et ses organisations, les élections communales sont à chaque fois une opportunité de créer et soutenir le débat, d’inviter les citoyens à la rencontre des politiques pour leur permettre de comprendre et préciser des éléments des programmes, faire des propositions et, parfois exprimer un sentiment d’incompréhension ou d’abandon par les élus. Le MOC et le CIEP de Liège, et plus particulièrement leurs militants qui agissent au niveau local, décident donc une nouvelle fois de relancer le débat politique. Impossible évidemment de proposer un débat dans chaque commune, nous nous sommes donc limités à certaines d’entre elles

    Esneux – Mardi 18 septembre 19h00

    A Tilff, il y a toujours un pont à construire et cela devrait être enfin chose faite lors de la prochaine législature. Et il y a bien d’autres enjeux qui vont attirer l’attention de l’électeur. Comme c’est le cas dans d’autres communes semi-rurales, le centre se meurt tout doucement, les commerces ne trouvent plus repreneur et il faut trouver des solutions de redynamisation. La population est vieillissante, les problèmes de mobilité sont conséquents et les jeunes semblent avoir du mal à s’installer

    Sprimont – Jeudi 20 septembre 19H00

    Foyer Culturel de Sprimont, rue du Centre 81

    La population de Sprimont a explosé au cours des 20 dernières années sous l’impulsion de l’ancien bourgmestre. En découlent aujourd’hui des questions des limites de ces politiques d’urbanisation et de la place que les élus devront prendre au cours de la prochaine mandature. Un sujet abordé à maintes reprises par nos militants locaux : la création de cités dortoirs, les besoins en infrastructure, la mobilité, l’aménagement du territoire et l’accès à un logement pour tous.

    Aywaille – Mercredi 3 octobre 19H00

    Centre de Jeunes ASF, Av. François Cornesse, 61 à Aywaille
    Aywaille a des atouts touristiques qu’il faut préserver. Mais il y a aussi la question de l’emploi local et des commerces de plus en plus concurrencés par un nombre sans cesse croissant de grandes surfaces présentes le long de la nationale qui ouvrent leurs portes 7 jours sur 7. Citons aussi les difficultés de mobilité (le passage souvent saturé par les véhicules) et les enjeux d’urbanisme auxquels il faut apporter des réponses pour redonner un nouvel attrait au centre d’Aywaille. Le débat est co ?organisé avec le Centre de Jeunes d’Aywaille. Une occasion de donner la parole aux jeunes de 18 à 25 ans qui voteront pour la première fois et feront part de leurs préoccupations.

  16. Sprimont | Ciné/débat : « Burkinabe Bounty » le 23 mai

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    Jeudi 23 mai 20h

    Foyer culturel de Sprimont Rue du Centre, 81

    La résistance agricole et la lutte pour la souveraineté alimentaire est en route au Burkina Faso. Des agriculteurs, étudiants, artistes et dirigeants militants du mouvement Slow Food local mènent un combat quotidien pour récupérer la terre et défendre les traditions contre l’intrusion de l’industrie agroalimentaire grâce à des tactiques créatives… Petit à petit, le peuple reprend le contrôle de sa nourriture, de ses semences et de son avenir.

    Le film (37′) sera suivi d’un débat avec :

    • Un représentant de l’ONG Solidarité Mondiale qui soutient des mouvements sociaux au Burkina Faso
    • Un représentant de la coopérative « les petits producteurs » qui rassemble notamment des producteurs agricoles d’Ourthe Amblève
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