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  1. La vie dans nos Centres d’insertion socio-professionnelle : une année dans un contexte de pandémie

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    Depuis plus d’un an, le fonctionnement de nos sociétés est fortement perturbé par la gestion du coronavirus.  Depuis plus d’un an, les Centres d’Insertion Socioprofessionnelle sont suspendus aux décisions de l’autorité de tutelle, à savoir la Région Wallonne.  Nous sommes allé à la rencontre de travailleur.euse.s du centre de formation Alter Form et L’Agora pour les entendre sur cette année si particulière.  Au moment d’écrire cet article (avril 2021), même si les écoles sont fermées, les Centres d’Insertion Socioprofessionnelle (AID au sein du MOC) sont restés ouverts.

     

    Mars 2020 : Lockdown en Belgique

    « Les stagiaires en parlaient entre eux et c’est vrai qu’il y a eu un peu d’absentéisme avant le fameux lock down parce que je pense qu’eux, ils étaient déjà un peu dans la peur pour certains, et donc ils s’étaient déjà mis, entre guillemets, en quarantaine. »

    Comme beaucoup d’autres en Belgique, chez Agora et Alterform, on le voyait venir sans vouloir vraiment y croire. Ce « tout le monde à la maison » va rompre le contact direct avec les stagiaires et les collègues. Passé le premier moment de stupeur et de flottement, il s’agira d’utiliser tout ce qui est disponible pour maintenir la relation, avant même de penser à maintenir le cadre formel de la formation ! Par des coups de fils hebdomadaires, des groupes WhatsApp et compagnie.

    « On rigolait, enfin on rigolait… on pariait sur le moment où ils allaient fermer ici en Belgique et moi je me souviens, je disais « Mais non ça n’arrivera pas » ! j’y croyais pas (…) je me disais « non, on n’en est pas à ce niveau-là » et il me semble que ce n’est même pas une semaine après cette conversation-là, ils ont fermé les écoles en Belgique et après c’était parti quoi.  (…) ça m’a paru soudain, je me disais qu’on y viendrait mais pas aussi vite quoi. C’est vrai qu’on a fermé du jour au lendemain, c’était particulier…l’ambiance était un peu spéciale.

    « On a envoyé des sms pour dire de ne pas venir le lendemain.  C’est compliqué parce du coup il n’y a pas de préparation ni pour eux, ni pour nous, et donc voilà, c’est un état de fait, on ne vient pas, qu’est-ce qu’on fait ?  Et du coup, pour maintenir le contact quand même on s’est vite rué sur tous les réseaux sociaux et tout ça.

    Ensuite, il faut revenir aux raisons d’être de leurs métiers : les apprentissages.  Selon la formation, ce sont bien évidemment des réalités différentes auxquels les formateur.trice.s doivent faire face.  Si poursuivre la formation d’Aide-soignante en ligne et par mail n’est pas impensable, dès qu’on parle de la formation « Coffrage- Maçonnerie », c’est tout de suite plus compliqué… L’équipement « numérique » des stagiaires est par ailleurs bien différent : certains sont à l’aise avec un PC, possèdent une connexion, ne fût-ce qu’un smartphone pour pouvoir suivre les cours, alors que pour d’autres, c’est quasi inexistant.  On essaye d’envoyer les documents par courrier, mais ça prend tellement de temps car la Poste est débordée à ce moment-là. Et puis faire les exercices seuls à la maison, avec les enfants, etc., ou ensemble avec le groupe, ce n’est pas la même chose. Pour ce qui est de pratiquer l’aide sociale en confinement, c’est compliqué : beaucoup de services sont difficiles à joindre, quasi tout se fait par mail ; expliquer comment remplir un document au téléphone à une personne qui débute en français, ça relève parfois du challenge.  Et encadrer des stagiaires dans un atelier ou se retrouver assis devant un PC, ce n’est pas vraiment le même métier.  Chacun va donc à la fois devoir se réinventer, prendre son mal en patience, recréer des nouveaux repères à son domicile, notamment face à l’outil informatique. Il faut aussi faire face aux questions des stagiaires « Quand est-ce qu’on recommence ? », « Est-ce qu’on pourra faire l’examen du permis de conduire ? », « Et pour le stage ? », et ne pas pouvoir y répondre car personne ne connait la réponse, ni le formateur, ni le directeur, ni le Forem, pas même la Région Wallonne.

    « Je me rappelle que j’ai entendu des stagiaires qui parlaient entre eux et quelqu’un qui disait « Voilà j’attends depuis un an ma place pour Alter Form et maintenant que j’ai trouvé, c’est quand que je vais avoir mon brevet ?! » Ils étaient un peu perdus aussi ! À mon avis, la personne elle a organisé sa vie plus ou moins et là d’un coup ça ferme, elle ne sait pas quoi faire.

    Les réalités sont bien différentes aussi selon la vie de famille des travailleurs, où les enfants sont à la maison, la cuisine devient le bureau, le numéro de téléphone personnel devient le numéro professionnel, …  Mais on se soutient entre collègues, et on sent une bienveillance de la part de la hiérarchie, on sent qu’« on n’a vraiment pas à se plaindre comparé à d’autres ».

     

    Mai 2020 : « On a reçu un mail ! On peut reprendre »

    Un jour enfin, ça y est, on peut revenir en présentiel, comme nous l’avertit un mail. Les travailleur.se.s constatent le plaisir pour les stagiaires de se retrouver enfin, mais on prend d’emblée conscience qu’« il y aura un avant et un après ». Certains, pris dans les peurs, ne sont presque pas sortis de chez eux durant tout le confinement, enfermé à la maison, dans un appartement, enfants compris.

    Pour la formation coffrage/maçonnerie, on en a perdu 1 ou 2 en cours de route. Ils avaient besoin de chercher du travail, pas le temps d’attendre la fin de cette période où les projets s’arrêtent net ou sont mis en attente : il y a un sentiment d’urgence à pouvoir continuer à avancer.  Mais, enfin, on peut s’y remettre ! La formation d’aide-soignante, « ouf ! elle est sauvée » ! Parce qu’il faut aussi tenir compte du cadre des pouvoirs subsidiant et des exigences du Forem. On va essayer de combler le temps perdu, pour que les compétences prévues soient développées malgré tout. Une formation qui devait se terminer fin janvier 2021 a pu être prolongée jusque fin juin. Les cours de français, quant à eux, peuvent reprendre pour les personnes débutantes. Des aménagements dans l’organisation sont mis en place : la règle générale est de diviser les groupes en 2, les horaires sont décalés pour que les stagiaires ne viennent pas s’ajouter aux usagers des transports en commun aux heures de pointes, des check-points sont installés, des masques distribués, un réfectoire réquisitionné pour donner cours, et certains donnent leur formation derrière un plexi.  Quelques temps avant le premier confinement, d’aucuns avaient exprimé des peurs face au virus, mais au retour, il y a le plaisir de recommencer, de se retrouver, et toutes les précautions sont de toute façon bien prises sur les lieux de formation. La prudence est toujours là, et ça rassure tout le monde. Parfois, malgré tout, les formateur.trice.s doivent rappeler le respect des consignes, « faire un peu la police ».

    À l’Agora, on tire aussi les premières leçons de cette expérience inédite. Il faut anticiper et accompagner les stagiaires pour qu’ils se familiarisent avec les programmes pour les cours en virtuel, permettre l’autonomie autant que possible. Les ressources sont là, dans les équipes il y a des collègues « qui gèrent bien tout ça » et qui transmettent aux autres.  En été, soit les formations continuent, soit elles se terminent, en attendant de tout recommencer en septembre.

    La mise en difficulté (en danger ?) du déroulement des apprentissages ne concernent pas seulement la survie des centres des formations et le maintien de l’emploi, il y a aussi un enjeu primordial pour les stagiaires qui ont des chances de trouver un emploi à la fin de leur formation. Une des conséquences de la fermeture des frontières est d’ailleurs une diminution de la circulation des travailleurs européens, ce qui augmente donc considérablement les chances de trouver un job pour les stagiaires en coffrage/maçonnerie. Concernant les aides-soignantes, la demande est également là. La crise sanitaire a révélé au grand jour l’âpreté du métier. Pour les stagiaires déjà présents, ça les a plutôt remobilisés, d’ailleurs il y en a qui ont fait du bénévolat dans des maisons de repos pendant le confinement. Par contre, l’attrait de ce type de formation a quelque peu baissé à la faveur de la pandémie : difficile de savoir ce que cela signifiera en terme d’inscription dans les années à venir. Enfin, et c’est fondamental, un centre de formation, c’est un lieu de vie, un lieu de lien social, de rencontres et d’échanges quotidiens.

    Pour certains, ne plus venir aux cours est synonyme de coupure avec le monde extérieur et la vie en société. On est dans un contexte où tout est fermé, les salles de sports, les cafés, les restaurants, et sans la formation, il ne reste plus rien et presque plus personne pour exister dans sa relation aux autres.

     

     

    Automne – hiver 2020 : « zoom,zoom,zoom » !

    On le sait aujourd’hui, le premier déconfinement n’aura été qu’une parenthèse estivale, et le 2 novembre il faudra à nouveau retourner à la maison et réintégrer le monde virtuel à temps plein. Les équipes sont, malheureusement, un peu plus aguerries pour y faire face.  Les apprenants des groupes de français du centre L’Agora sont désormais tous connectés, et les aides-soignantes et leurs formatrices s’y mettent dans la foulée. Par contre, pour apprendre à coffrer et à maçonner à distance, ce n’est pas Zoom qui va nous sauver. Pour ceux qui le pratiquent assidument, d’ailleurs, il est clair qu’on y perd quelque chose.  La participation aux séances n’est pas la même, et c’est plus fatigant pour les formateur.tice.s de donner une séance en virtuelle plutôt qu’en présentiel.  On n’est pas porté par la dynamique du groupe comme dans un cours normal.  Et c’est difficile de progresser au même rythme dans la matière.

    Mi-février, au moment du congé de Carnaval, l’étau se desserre et les Centres peuvent reprendre en présentiel, sous les mêmes conditions d’accueil qu’avant le deuxième confinement. Tel un effet secondaire de cette vie en pointillés que nous vivons depuis mars 2020, il est difficile de se situer dans le temps devenu confus, et les travailleurs ne savent plus nous dire exactement depuis quand ils ont pu recommencer en présentiel lorsque nous les rencontrons.  Dès que le travail a repris en cette fin d’hiver, l’impression que le deuxième confinement « est loin derrière nous » domine, alors que ça ne fait qu’un petit mois que les stagiaires sont de retour.

     

    Après un an, quel regard sur cette expérience ?

    Le caractère inédit, l’évènement historique que représente cette pandémie semble faire consensus. « C’est marqué au fer rouge », dit-on, ou encore « ce n’est pas dans 5 ans qu’on aura oublié tout ça ». D’un côté, on constate que ça a jeté une lumière crue sur les fragilités de nos systèmes, en particulier notre système politique démocratique censé garantir nos libertés. D’un autre côté, on se souvient un peu désabusé des projections passées du « monde d’après », qui avaient surgi avec le premier confinement. Or le « monde d’après », c’est maintenant. Et s’il y avait une vraie volonté de vivre autrement à la faveur de l’expérience inédite de ce premier confinement, c’est aujourd’hui complètement retombé : « On passe vite à autre chose : dès qu’on a pu refermer les yeux, on l’a fait ». Ce confinement n’est-il pas une expérience grandeur nature qui montre de manière évidente « qui a de la chance et qui n’en a pas ? »

    Mais même si c’est une expérience « dont on aurait bien pu se passer », elle aura au moins eu le mérite de nous permettre de nous arrêter un instant pour prendre conscience et réfléchir aux enjeux de nos pratiques quotidiennes, par rapport auxquelles il est difficile d’avoir ce regard attentif et réflexif. Ces quelques témoignages et ces réflexions ont été l’occasion de mettre des mots sur les réalités vécues dans des centres de formation qui se sont révélés être, outre des lieux d’apprentissage et de partage de compétences, de véritables de lieux de vie.

    Le travail a repris, mais on sent qu’il faut maintenant travailler avec ces incertitudes, on recommence, mais on ne sait pas s’il va falloir à nouveau retourner à la maison et reprendre en mode « distanciel ».  On continue à inscrire, des formations démarrent, en croisant les doigts, en espérant pouvoir aller jusqu’au bout de la formation.  Et le regard posé sur l’avenir est chargé de tout ce vécu.

     

    *Toutes les illustrations sont issues de la collecte de témoignages de stagiaires de l’Agora.

  2. Compte-rendu « Coronakrisis : une crise peut en cacher d’autres » | Une animation en éducation permanente

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    Il y a un peu plus d’un an, nombreux pays du globe ont mis en place un confinement généralisé pour limiter drastiquement la circulation du nouveau coronavirus responsable d’un syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Il fallait à tout prix éviter un effondrement généralisé des systèmes de soins de santé, déjà fragilisé par un sous-financement public relatif. On entrait alors dans l’inédit. Jamais, de mémoire d’homme, cette mesure politique de santé publique n’avait atteint une telle proportion dans l’histoire de l’humanité.

    Il y a presqu’un an, le CIEP a décidé de mettre sur pied une animation en trois parties destinées à mieux se représenter cette réalité, complexe et angoissante. À partir de la figure de l’iceberg qui illustre bien la différence entre ce qu’on peut appréhender à la surface des choses, et les raisons profondes et souvent non visibles qui les déterminent, on a cherché à mieux faire voir les origines des épidémies virales afin d’évaluer les conséquences sociales et politiques du confinement général. Dans un second temps, l’animation proposait une plongée sous la ligne de flottaison, dans le but de saisir les contours de la face immergée de l’iceberg. Comment en était-on arrivé là ? Pourquoi vit-on un déraillement d’une telle ampleur ? Enfin, la troisième partie de l’animation visait à confronter les participant(e)s au grand défi de l’action collective. Et maintenant, que fait-on ?

    Ce petit article est le récit des expériences vécues, et des témoignages partagés, lors d’animations lancées à partir de septembre 2020. Les publics étaient essentiellement constitués par les membres des organisations constitutives du MOC (aînés CSC, Vie Féminine, bureaux politiques), ainsi que par des stagiaires, de CISP et de régie de quartier. Notre objectif était de prendre le temps de ressaisir nos vécus de la pandémie, dont le confinement, en tentant de « remettre les choses à plat ». Ce mieux voir n’est-il pas la condition nécessaire à l’appropriation d’un jugement partagé, potentiellement émancipateur ? Dans tous les cas, la mission de l’éducation permanente s’avère ici à la fois pertinente et cruciale, pour tenter de se raccrocher à quelque bouée de sauvetage lorsque l’ordre social est à la dérive.

     

    L’autorité politique de la science face aux inégalités sociales

    Le trauma collectif d’une pandémie virale comme celle du covid génère de nombreuses incertitudes. L’animation avait pour vocation d’être une chambre d’échos et de partage de ces doutes. Ces incertitudes, de plus, sont renforcées par des changements de position incessants, qui ne permettent plus de savoir à quel saint se vouer. Mais pour certain(e)s, ça tient de l’évidence. Le raisonnement est limpide. Le virus qui provoque la maladie du covid-19 (SRAS-CoV-2) aurait été fabriqué par des gouvernants tout-puissants dans le but évident d’inoculer aux populations des nanoparticules réceptrices de la 5G, lors d’une campagne de vaccination mondiale qui générera des milliards. La crise sanitaire serait l’occasion d’une déstabilisation de l’ensemble du tissu économique, dans le but de détruire la classe moyenne que l’on fait « mourir à petit feu », voire de surveiller le moindre de nos faits et gestes tout en bâillonnant les gens, grâce à des masques qu’on a été forcés de fabriquer ! On aurait tort de balayer ça d’un revers de la main, aussi contradictoire et farfelu que cela puisse paraître. Ces interrogations révèlent une crise de confiance bien légitime dans les institutions perçues comme « éloignées du terrain ». Qui représentent-elles encore ?

    À proprement parler, même si l’animation ne portait pas directement sur l’enjeu de la vaccination, elle pose naturellement nombre de questions à nos publics, puisqu’elle est présentée comme la seule solution par nos gouvernants. Les participant(e)s ont d’ailleurs souvent pointé le problème que nombre d’entre eux/elles envisagent de se vacciner « pour être tranquilles ». D’autres se demandent l’intérêt de ce type de vaccin, puisque le nouveau coronavirus est un virus qui n’est pas immunisant : « Je ne veux pas me retrouver à me faire vacciner tous les ans, je ne le fais déjà pas pour la grippe… ». Le processus du voir/juger a en outre permis de mettre en lumière d’autres voies d’immunisation des populations, plus sociales et naturelles : viser l’égalité d’accès aux droits socio-économiques, garants des égalités sociales de santé.

    C’est dans cette perspective d’égalité socio-économique qu’un débat avec des stagiaires en bureautique s’est engagé. Le processus de la confrontation des points de vue a favorisé le passage de la représentation de l’épidémie en tant que complot fantasmé, surpuissant et destructeur, à la mise en évidence de la violence du conflit de classe révélé au grand jour. Le témoignage d’une participante a dirigé le débat vers le cas de l’entreprise Wibra, hautement significatif à cet égard. Alors que l’entreprise percevait des indemnités d’état pour sécuriser les revenus – matérialisant à nouveau le credo néolibéral de la « socialisation des pertes et privatisation des profits » – ses 300 employés ont été licenciés sans préavis, du jour au lendemain, comme la loi l’y autorisait. Le covid, un effet d’aubaine ?

    Des institutions en faillite ?

    Pour autant, cet « effet d’aubaine » est très inégalement réparti entre les membres de notre société. En évoquant l’accélération vers le tout-numérique, nombreux témoignages se sont inquiété de l’avenir du travail, à distance de tout rapport social. En creux, on s’est d’ailleurs posé la question, au sein du groupe de participation citoyenne de Seraing, de savoir ce qu’est vraiment du travail dans le fond.

    Dans le même sens, l’animation ciblait la « fracture numérique », qui s’est aggravée à cause de la pandémie, puisqu’elle a rendu l’accès au numérique indispensable[1]. Pour les seniors de la CSC de Waremme, la numérisation intégrale c’est « la cata chez de nombreux aînés » ! Néanmoins, force est de constater qu’elle n’a pas que des effets négatifs, comme en témoigne une jeune stagiaire non-francophone : ses deux jeunes fils ont progressé en français, foi de logopède, grâce aux jeux vidéo en ligne avec des copains de classe.

    La grille de lecture des événements proposée par l’animation juge la frontière de plus en plus floue entre la crise sanitaire et la crise économique et sociale. C’est dès lors apparu comme une évidence à une participante travailleuse en régie de quartier : « l’économie va nous mettre plus à plat que la crise sanitaire elle-même ! ». Et nous vient en mémoire le témoignage d’une permanente CSC qui rapportait qu’une travailleuse de titres-services ne disposait plus que de 340 euro par mois pour vivre : le gel de nos économies est une décision politique, requise par la situation sanitaire. Mais jusqu’à quel point, s’est-on demandé ? La gestion de la crise par nos institutions démontre pour nos publics un sentiment de peur panique généralisée, ainsi qu’une grande difficulté à prendre des responsabilités autres que par des mesures très contraignantes et trop souvent aveugles, sous le seul prétexte que les chiffres le commandent.

    En évoquant les chiffres jugés « dangereux parce que facilement manipulables », nombreuses interventions des participant(e)s allaient dans le sens d’une incompréhension du choix des indicateurs les plus relayés dans les médias pour juger de l’état de l’épidémie. D’abord la mortalité, puis le nombre d’admissions dans les hôpitaux (en particulier les admissions en unités de soins intensifs), puis uniquement les résultats des tests PCR. Il est légitime de se poser des questions lorsque les décisions politiques ne semblent plus guidées que par des chiffres.

    Ces questions soulevées par l’animation ont fait dire à des militantes de Vie Féminine que les états, dont on peut penser qu’ils ont organisé leur défaillance – « Voyez le sous-financement des soins de santé et le manque permanent de personnel soignant ! » –, laissent toujours plus de terrain aux entreprises privées. Or la gestion d’une pandémie nécessiterait un état régulateur et protecteur. Cela doit notamment impliquer, pour l’une d’entre elles, de ne pas jouer les uns (les vieux et les « inactifs ») contre les autres (les jeunes et les travailleurs), mais au contraire de pratiquer des politiques d’inclusion qui ne peuvent se réaliser que par le bas de l’échelle sociale, et non l’inverse ! Plus largement, comme l’a affirmé sans détour une de leurs participantes, « une société malade de sa santé va forcément droit dans le mur ! » Mauvais signe pour l’avenir… Mais quel avenir ?

     

    Un monde en crises : quelle place pour les mouvements sociaux ?

    Cette pandémie globalisée enraye de nombreux pans du système mondial car les états du monde entier sont tellement interconnectés aujourd’hui qu’un éternuement à Singapour peut devenir une authentique semaine de bonne crève à Bruxelles. Le confinement généralisé des populations est un phénomène nouveau par son ampleur, aux conséquences certainement désastreuses. Pourtant, une épidémie est un phénomène profondément dynamique et complexe : des règles indispensables ici n’ont potentiellement aucun effet là-bas, sinon indésirable. La proportionnalité des mesures ne devrait-elle pas par conséquent être la règle générale ? Une participante de la CSC de Waremme avait parfaitement raison d’attirer notre attention sur le fait que tous les aînés ont aveuglément été mis dans le même sac des « personnes-à-risques », sur base du seul critère de l’âge, « plus de 65 ans ».

    Dans le même temps, cette dame insistait sur le danger considérable d’un « repli sur soi généralisé » et sans distinction, aussi bien au sein de notre société que dans nos relations avec d’autres nations, en particulier les plus pauvres. Où en est la solidarité mondiale, notamment à l’heure d’un partage totalement inéquitable des vaccins[2] ? Qu’en sera-t-il aux lendemains de la pandémie ?

    Par rapport à tous ces défis, la question de savoir la place que les mouvements sociaux doivent prendre, et le rôle qu’ils doivent jouer, est capitale à nos yeux. Si l’importance de faire mouvement peut apparaître plus clairement aujourd’hui, la question des échelles de l’action doit être posée : à qui s’adresse-t-on et dans quel cadre envisager des solutions ? On peut penser que si l’action est toujours localisée, la conscience des enjeux doit nécessairement être globale ! La place qui revient à l’éducation permanente prend tout son sens dans ce débat. En résonance avec la réaction d’une militante de Vie Féminine, cette animation a au moins montré que « c’est fondamental de pouvoir identifier le problème : si on se rend mieux compte de comment les choses se passent, ça permet d’être plus créatif ! »

    [1] Voir l’article « Une année online qui accentue les inégalités », sur le site du MOC, https://mocliege.be/une-annee-online-qui-accentue-les-inegalites/
    [2] Voir le compte-rendu de la visioconférence géopolitique des vaccins : https://mocliege.be/covid-vu-du-sud-enjeux-mondiaux-dacces-aux-vaccins/
  3. Cycle de (VISIO)CONFERENCES historiques – La Belgique au 19e siècle

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    Le CIEP culture et le CIEP de Liège-Verviers sont heureux de vous inviter à leur cycle de (visio)conférences sur l’histoire de Belgique au 19e siècle. Parce que c’est notre histoire !

    Le contexte de la pandémie due au coronavirus nous force à modifier nos activités, en privilégiant pour le moment les rencontres numériques. On s’est donc dit qu’il était opportun de profiter à fond de cette atmosphère où le temps semble suspendu pour faire un petit retour en arrière salutaire sur notre passé, avec un nouveau cycle de visioconférences historiques !

    L’idée est de s’arrêter, jusqu’à fin juin, sur quatre dates qui jalonnent l’histoire politique, sociale et économique de notre 19e siècle. Ces dates sont importantes parce qu’elles marquent des enjeux majeurs qui font écho jusqu’à nous.

    Nous partirons à chaque fois de la question qui vise à savoir « ce qui fait date » dans ces événements, qui marquent à la fois notre histoire et nos mémoires collectives.

    Les visioconférences auront lieu les mardis, en ligne, de 14h à 16h.

     

    Les quatre dates auxquelles nous vous convions sont les suivantes :

     

    Des visioconférences gratuites accessibles en un seul clic !
    Retrouvez les liens de connexion sur notre site, à la page dédiée à la conférence : mocliege.be
    Infos et inscription souhaitée : leysten@mocliege.org (0484.309912)

  4. Animation&Débat | La Vivaldi, une partition en mode mineur pleine de désaccords ?

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    Présentation de l’accord de majorité gouvernementale (les grandes lignes) et échanges-discussion

    Ça fait 16 mois qu’on l’attendait ! Est-ce que cela en valait bien la peine ? Le « retour du cœur », voilà ce qu’on nous annonce…

    Il n’empêche, et malgré les assauts répétés des régionalistes de tout bord qui déstructurent l’État fédéral (« assainissement des finances publiques » oblige), scruter de près l’accord de coalition qui mènera la danse pour les 4 prochaines années semble bien utile !

    Le CIEP vous propose une grille de lecture politique de cet accord de coalition typiquement belge.

    Les « quatre saisons à la fois » ne nous donnent pas beaucoup de garanties préalables sur les options prises :

    Il fait chaud, il fait froid, il fait pluvieux, il fait venteux, il fait soleil aussi : c’est tout ça à la fois l’accord Vivaldi !

    A nous de mieux évaluer leurs accords et désaccords pour mieux cibler les actions à mener durant ces 4 prochaines années.

    Arrêtons-nous un instant pour réfléchir à comment mieux agir pour une société plus juste et solidaire : plus démocratique.

    Si cette présentation vous intéresse et si vous souhaitez organiser un échange autour de celle-ci avec l’un de vos groupes, à distance ou, nous l’espérons, le plus vite possible, dans nos locaux ou dans les vôtres, n’hésitez pas à faire appel à nous. Contact: blanchard@mocliege.org 04/232.61.76

  5. Liège | CIEP Culture : conférence sur le Brexit le 10 décembre

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    L’union Européenne a été très présente dans l’actualité durant cette rentrée : nous vous proposons de faire une pause pour mieux comprendre et interroger les enjeux et origines du BREXIT ainsi que les suites des élections de mai 2019. Le but sera d’y voir plus clair dans le fonctionnement et les compétences des institutions européennes à travers la découverte du nouveau Parlement et de la nouvelle Commission, la place qu’y occupe la Belgique et les grands enjeux auxquels ces institutions devront faire face dans les années à venir…

    À DÉCOUVRIR | CIEP Culture + leur programme d’activités des prochains mois

    Programme :

    13 h 45 : accueil dans la salle du MOC – rue St-Gilles 29 à Liège (accès par la cour)

    14 h 00 : début de la conférence

    Ensuite questions/réponses autour d’un café

    Participation aux frais : 3 € (payable sur place)

    Inscription souhaitée auprès de loisirs@mocliege.org ou 04/232.61.61

  6. Liège | Nouvelle session du BAGIC 2019-2020

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    Vous êtes animatrice ou animateur, dans un mouvement d’éducation permanente, une organisation de jeunesse ou d’aînés, un centre culturel ou une association de quartier,… Vous développez des actions en alphabétisation ou en milieu ouvert,… Vous avez des projets d’aide à la création et à la créativité, d’expression culturelle, …Vos projets sont féministes, interculturels, sociaux, de solidarités internationales,…

    Nouvelle session du BAGIC 2019-2021

    Parce que vous voulez donner à votre engagement des capacités de changement…
    Le C.I.E.P. vous propose le brevet d’aptitude à la coordination de projets d’organismes culturels et socioculturels (BAGIC) :
    • Une formation militante qui interroge le sens des pratiques socioculturelles et qui place la culture comme enjeu citoyen.
    • Une formation qui allie co-construction des savoirs, réflexions théoriques, observations et pratiques expérimentales.
    • Une formation à destination d’animatrice/teur dans un Mouvement d’éducation permanente, une organisation de jeunesse ou d’aînés, un Centre culturel, une association de quartier, …
    Le BAGIC est délivré par la Direction générale de la culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

     

    Séance collective d’information

    L’entrée en formation est précédée d’une séance collective d’informations ou d’une séance individuelle.L’inscription à l’une de ces séances est obligatoire ; nous vous invitons à prendre contact avec notre secrétariat (02/246.38.41 – bagic@ciep.be).

    • Lundi 24 juin 17H
    • Lundi 9 septembre 16H et 18H
      ADRESSE des séances d’infos : Rue Saint-Gilles, 29, 4000 Liège

    DÉMARRAGE DE LA FORMATION : les 17 octobre et 18 octobre 2019
    LIEU : Liège
    CONTACT ET INSCRIPTION :
    Coordination : Charlotte de Leu – charlotte.deleu@ciep.be
    Secrétariat : Francine Baillet – 02/246.38.41- bagic@ciep.be

    Découvrez la présentation détaillée du BAGIC

  7. Alternatives Solidaires : (re)Découvrez les revendications du MOC en vue des élections

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    Le 26 mai, les citoyens belges seront amenés à choisir leurs représentants fédéraux, régionaux et européens. Un enjeu de taille en prévision duquel le Mouvement Ouvrier Chrétien se mobilise autour de 11 revendications précises. Onze messages forts envoyés à nos dirigeants. A 23 jours du scrutin, nous vous proposons de les (re)découvrir.

    Pour des alternatives solidaires

    1. Réduire les inégalités par une fiscalité juste et solidaire ? C’est possible !
    Par une contribution équitable de l’ensemble des revenus, notamment du capital, en faveur du bien-être collectif, aujourd’hui et pour les générations futures.

    2. Assurer à chaque enfant une place d’accueil de qualité ? C’est possible !
    En instaurant un taux de couverture de 100% en Wallonie et à Bruxelles, avec des professionnel.le.s dotés d’un vrai statut.

    3. Offrir à toutes et tous un enseignement réellement égalitaire et émancipateur ? C’est possible !
    En assurant sa gratuité totale et effective et en luttant contre toute forme de discrimination scolaire.

    4. Garantir l’accès à un logement de qualité pour toutes et tous ? C’est possible !
    En commençant par instaurer un contrôle et un encadrement des loyers et en investissant durablement dans le logement public.

    5. Rendre sa vigueur et sa force d’émancipation à la démocratie ? C’est possible !
    En accordant le droit de vote à tou.te.s les citoyen.ne.s sans exception d’origine, en luttant contre toutes les formes de domination et de discrimination et en élargissant les « droits culturels » de toutes et de tous pour redynamiser la participation citoyenne.

    6. Assurer une politique d’accueil digne, humaine et solidaire ? C’est possible !
    En commençant par la suppression immédiate des centres fermés et la mise en place d’une procédure de régularisation permanente sous la responsabilité d’une commission indépendante.

    7. Travailler moins pour travailler toutes et tous et vivre mieux ? C’est possible !
    En développant des mesures concertées de réduction collective du temps de travail, avec maintien des salaires et embauches compensatoires.

    8. Répondre aux défis climatiques et environnementaux tout en créant de l’emploi de qualité ? C’est possible !
    En menant une politique ambitieuse d’investissement public, créatrice d’emplois durables et de qualité et répondant aux défis d’une transition écologique juste.
    Pour des alternatives solidaires !

    9. Assurer à toutes et tous une sécurité sociale solidaire, efficace et durable ? C’est possible !
    En assurant et en renforçant la pérennité du financement de la sécurité sociale par la mise en place d’une Cotisation sociale généralisée et en assurant l’égalité hommes-femmes dans les prestations par une harmonisation par le haut.

    10. Assurer à toutes et tous le droit à la santé ? C’est possible !
    En garantissant des soins de santé accessibles et de qualité et en faisant de la « santé » un indicateur central dans la mise en oeuvre et l’évaluation des politiques publiques, à tous les niveaux de pouvoirs.

    11. Assurer un travail décent et une protection sociale pour toutes et tous et partout dans le monde ? C’est possible !
    En intégrant ces deux exigences dans les politiques extérieures et de coopération au développement de la Belgique et de l’UE, en élaborant un traité international contraignant sur « entreprises et droits de l’homme », tout en travaillant sans relâche à l’élargissement des socles de protection sociale dans le monde.

    Découvrez le détail de ces revendications :

    Alternatives Solidaires

  8. Elections 2019 | Trois visites pour y voir plus clair

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    Le CIEP de Liège, en collaboration avec CIEP Culture, vous propose trois visites de Parlements en vue des élections de mai 2019. Celle-ci se dérouleront le lundi 4 février (visite du parlement fédéral + visite du centre historique de Bruxelles), le mardi 12 mars (visite du parlement européen + visite du Museum des Sciences Naturelles de Belgique) et le lundi 1 avril (visites du parlement Wallon + visite guidée du quartier de l’Ilon).

    Il reste deux visites !

    Bruxelles : Visite du Parlement Européen + visite du Museum des Sciences Naturelles de Belgique – Mardi 12 mars

    Le muséum des sciences naturelles est un vaste et riche musée situé non loin du Parlement Européen. Sa rénovation récente n’a fait que mettre en valeur les collections qu’offre ce lieu. Star du muséum, la galerie des dinosaures, qui est la plus grande d’Europe ! Les Iguanodons de Bernissart, les néandertaliens de Spy, la collection de coquillages de Dautzenberg, les quatre fragments de roches lunaires, le loup de Tasmanie ou la collection d’insectes du Baron de Selys-Longchamps comptent parmi les trésors du musée.
    Les collections sont réparties en six grands thèmes : l’entomologie, les invertébrés récents, les vertébrés récents, l’anthropologie, la paléontologie et la géologie. A découvrir !
    Programme :
    Départ matinal de Huy, Seraing et Liège en car
    - 10 h 30 : début de la visite du Parlement Européen
    - 12 h 30 : fin de la visite et temps libre pour le repas
    - 14 h 00 : début de la visite du Musée des Sciences Naturelles de Belgique
    - 16 h 00 : fin de la visite et retour
    Participation aux frais : 25 €
    Inscription obligatoire dans les meilleurs délais. Nous devons rentrer la liste de participants à la visite du parlement 15 jours avant la visite. Le programme pourrait être inversé suivant les disponibilités de visite du parlement.

    Namur : Visite du Parlement Wallon et visite guidée du quartier de l’Ilon – Lundi 1er avril

    L’après-midi, nous vous proposons une visite guidée du quartier de L’Ilon qui nous permettra de découvrir les joyaux cachés de ce quartier. Notre guide nous emménera découvrir le riche patrimoine architectural de ce quartier souvent oublié par les touristes.
    En effet, le développement économique des diverses activités industrielles ou artisanales ont permis l’enrichissement des maîtres tanneurs, maîtres verriers, maîtres des forges,… Ces bourgeois se feront construire des maisons patriciennes luxueuses dont, hélas, beaucoup sont disparues, mais certains joyaux existent encore. Les fréquentes inondations, les changements urbanistiques et les bombardements américains du 18 août 1944 ont détruit certaines traces du passé mais celles qui ont survécu méritent le détour !
    Programme :
    - 09 h 30 : départ de Liège Guillemins
    - 10 h 30 : rendez-vous à la gare SNCB de Namur
    - 11 h 00 : visite guidée du parlement wallon
    - 12 h 30 : fin de la visite
    - 13 h 00 : repas au restaurant « Le Perron de l’Ilon », entreprise de formation par le travail (en option)
    - 14 h 30 : circuit guidé « Découverte des Joyaux cachés du quartier de l’Ilon »
    - 16 h 30 : fin du circuit
    Participation aux frais : 7 euros
    Inscription souhaitée pour 25/03

  9. Soumagne | Débat électoral dans le cadre des élections communales

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    Rendez-vous le mardi 11 septembre à Soumagne ! La commune est le niveau politique le plus proche des citoyennes et des citoyens. Les élus agissent dans un cadre de proximité, prennent des mesures perceptibles par les habitants…Il s’agit ou il pourrait s’agir incontestablement d’un lieu privilégié pour faire vivre le débat, l’échange sur les enjeux, la consultation des habitants ou encore une participation réelle et active des citoyens notamment à travers des commissions consultatives. Il faut constater que chacune des communes a ses réalités et ses fonctionnements propres en la matière.

    Pour le MOC et ses organisations, les élections communales sont à chaque fois une opportunité de créer et soutenir le débat, d’inviter les citoyens à la rencontre des politiques pour leur permettre de comprendre et préciser des éléments des programmes, faire des propositions et, parfois exprimer un sentiment d’incompréhension ou d’abandon par les élus.

    Le MOC et le CIEP de Liège, et plus particulièrement leurs militants qui agissent au niveau local, décident donc une nouvelle fois de relancer le débat politique. Impossible évidemment de proposer un débat dans chaque commune. Nous nous sommes donc limités à quelques communes. Au moment de la publication de cet article, l’ensemble des groupes politiques locaux concernés ont répondu positivement à notre invitation.

    Après les remous politiques de ces derniers mois, au sein même du collège communal, les élections locales à Soumagne risquent d’être intéressantes à suivre. Le PS occupe les sièges de la majorité depuis de nombreuses années. Mais qu’en sera-t-il après ces élections ?

    Le mardi 11 septembre à 19h, venez poser vos questions aux candidats !

    Plus d’infos : 0498/86.74.63

  10. Elections 2018 : les débats électoraux du CIEP, dans votre région

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    L’année sociale (et politique !) du CIEP de Liège débute sur les chapeaux de roue avec 5 débats politiques au mois de septembre ! Découvrez les détails de ces rendez-vous ! calendrier :

    Le 11 septembre, à 19h à Soumagne

    Au Centre culturel, rue Pierre Curie 46, pour le secteur Fléron Vesdre.

    Après les remous politiques de ces derniers mois, au sein même du collège communal, les élections locales à Soumagne risquent d’être intéressantes à suivre. Le PS occupe les sièges de la majorité depuis de nombreuses années. Mais qu’en sera-t-il après ces élections ?
    La mobilité, les difficultés survenues lors des dernières inondations ou encore le projet du centre commercial seront de gros dossiers pour les prochains élus. Qu’en pensent les candidats ?
    Le MOC organise un débat avec les 5 partis se présentant aux élections du 14 octobre à Soumagne. N’hésitez pas à venir découvrir leurs programmes et à poser vos questions aux candidats.

    Le 18 septembre à 19h, à Esneux

    Pour le secteur Ourthe-Amblève. A l’Escale, Avenue de la Station, 80.

    A Tilff, il y a toujours un pont à construire et cela devrait être enfin chose faite lors de la prochaine législature. Et il y a bien d’autres enjeux qui vont attirer l’attention de l’électeur. Comme c’est le cas dans d’autres communes semi-rurales, le centre se meurt tout doucement, les commerces ne trouvent plus repreneur et il faut trouver des solutions de redynamisation. La population est vieillissante, les problèmes de mobilité sont conséquents et les jeunes semblent avoir du mal à s’installer…

    Le 20 septembre, à Sprimont à 19h

    Pour le secteur Ourthe-Amblève. Au Foyer Culturel de Sprimont, rue du Centre 81.

    La population de Sprimont a explosé au cours des 20 dernières années sous l’impulsion de l’ancien bourgmestre. En découlent aujourd’hui des questions des limites de ces politiques d’urbanisation et de la place que les élus devront prendre au cours de la prochaine mandature. Un sujet abordé à maintes reprises par nos militants locaux : la création de cités dortoirs, les besoins en infrastructure, la mobilité, l’aménagement du territoire et l’accès à un logement pour tous.

    Le 25 septembre, à 19h à Seraing

    Form’anim, rue du Papillon, 45, pour le secteur Seraing. Une soirée organisée avec la participation de Vivre Solidaire

    La dynamite a eu raison du haut-fourneau 6 et le PS, seul maître à bord, a poursuivi la mise en place des projets liés à la requalification urbaine : la nouvelle cité administrative, le boulevard urbain ou encore l’entrée ont résolument redessinés l’image de la commune. Le dossier des poubelles a fait monter l’opposition au créneau, et le PTB dénonce une politique qui abandonne le citoyen. Enfin, Alain Mathot claque la porte fin juin et ne se présentera plus sur les listes.
    Cette soirée est organisée avec la participation de Vivre Solidaire (service social qui lutte contre la pauvreté et l’exclusion social).

    Le 3 octobre, à 19h à Aywaille

    Pour le secteur Ourthe-Amblève, Centre de Jeunes ASF, av. François Cornesse 61.

    Aywaille a des atouts touristiques qu’il faut préserver. Mais il y a aussi la question de l’emploi local et des commerces de plus en plus concurrencés par un nombre sans cesse croissant de grandes surfaces présentes le long de la nationale qui ouvrent leurs portes 7 jours sur 7. Citons aussi les difficultés de mobilité (le passage souvent saturé par les véhicules) et les enjeux d’urbanisme auxquels il faut apporter des réponses pour redonner un nouvel attrait au centre d’Aywaille.
    Un débat co-organisé avec les animateurs du Centre Jeunes ASF en vue d’intégrer au maximum les jeunes de 18 à 25 ans. Avenue François Cornesse, 81.

    Notre animation sur les élections communales pour des groupes reste également disponible

  11. Elections communales | Débat politique à Ans le 29 mai

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    Le groupe local MOC de ANS vous invite à un débat politique à ANS dans le cadre des élections communales 2018
    MARDI
    29
    MAI
    19H
    Centre
    Culturel
    de
    ANS

    Ce débat, ouvert à toutes et à tous, permettra à nos associations d’interpeller les candidats aux prochaines élections communales sur les thèmes qui nous préoccupent localement (emploi, accès à la santé, mobilité, égalité hommes/femmes…). Le but de ce débat qui permettra à chacun de poser des questions, est également de permettre aux citoyens d’y voir plus clair dans les programmes des différents partis afin de mieux faire leur choix lors du vote d’octobre prochain.

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