Le CIEP culture et le CIEP de Liège-Verviers sont heureux de vous inviter à leur cycle de (visio)conférences sur l’histoire de Belgique au 19e siècle. Parce que c’est notre histoire !
Le contexte de la pandémie due au coronavirus nous force à modifier nos activités, en privilégiant pour le moment les rencontres numériques. On s’est donc dit qu’il était opportun de profiter à fond de cette atmosphère où le temps semble suspendu pour faire un petit retour en arrière salutaire sur notre passé, avec un nouveau cycle de visioconférences historiques !
L’idée est de s’arrêter, jusqu’à fin juin, sur quatre dates qui jalonnent l’histoire politique, sociale et économique de notre 19e siècle. Ces dates sont importantes parce qu’elles marquent des enjeux majeurs qui font écho jusqu’à nous.
Nous partirons à chaque fois de la question qui vise à savoir « ce qui fait date » dans ces événements, qui marquent à la fois notre histoire et nos mémoires collectives.
Les visioconférences auront lieu les mardis, en ligne, de 14h à 16h.
Les quatre dates auxquelles nous vous convions sont les suivantes :
Le mardi 22 juin >1886 : La grande vague de grèves et la naissance du Parti Ouvrier. L’idée est de revenir sur le contexte de la crise économique de 1873 à 1896, et le terreau favorable que les crises constituent pour un véritable changement social.
Des visioconférences gratuites accessibles en un seul clic !
Retrouvez les liens de connexion sur notre site, à la page dédiée à la conférence : mocliege.be Infos et inscription souhaitée : leysten@mocliege.org (0484.309912)
Les élections sociales auront lieu en mai 2020. Les travailleuses et travailleurs éliront celles et ceux qui les représenteront au comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT) et au conseil d’entreprise (CE). La CSC s’est vue attribuer la liste numéro 2.
Que signifient ces élections pour vous et votre entreprise ou organisation? La concertation sociale est-elle vraiment nécessaire? Souhaitez-vous poser votre candidature? Si c’est le cas, qu’est-ce que cela implique? Pour tout savoir sur les prochaines élections sociales, rendez-vous sur www.devenezcandidatcsc.be. Regardez la vidéo qui explique à quoi servent les élections sociales ainsi qu’un appel à candidature de Marie-Hélène Ska, Secrétaire générale de la CSC.
Grâce à notre outil en ligne, recherchez le contact CSC sur votre lieu de travailpour poser votre candidature. Qui sait, peut-être êtes-vous LA personne que nous cherchons!
Il n’y a pas d’élections sociales dans votre entreprise ou organisation?
Il faut au moins 50 travailleurs·euses dans votre entreprise ou organisation pour pouvoir élire un CPPT. À partir de 100 travailleurs·euses, il faut également constituer un CE. Plus de 50 personnes travaillent dans votre entreprise ou organisation sans que des élections sociales y soient organisées? N’hésitez pas à contacter la CSC, nous verrons comment vous aider.
Les élections sociales auront lieu du 11 au 24 mai 2020. Les travailleuses et les travailleurs choisiront celles et ceux qui les représenteront dans toute la Belgique pour le comité pour la prévention et protection au travail (CPPT) et pour le conseil d’entreprise (CE).
Ces élections sont très importantes car vous pouvez faire entendre votre voix en tant que travailleuse ou travailleur. Vous choisirez les délégué·e·s qui vous représenteront et vousdéfendront pour les 4 prochaines années.
Découvrez ce qui motive les délégué·e·s et candidat·e·s de la CSC et comment elles et ils veulent faire la différence sur le terrain. Et vous, que diriez-vous de vous présenter aux élections sociales?
En cette année électorale, les ainés du MOC de Liège ce sont intéressés aux conditions d’habitat des personnes de 65 ans +. Il en ressort un document visant à pointer, aux futurs gouvernements, les enjeux majeurs en matière de logement des seniors.
Alors que le Gouvernement fédéral n’est pas encore constitué, le MOC de Liège vous propose de découvrir un compte-rendu du débat organisé le 14 mai 2019. Qu’en est-il ressorti ? Quelles attitudes ont adoptés les partis présents face aux questions des organisations constitutives du MOC ? Un retour détaillé que nous vous proposons de découvrir sans plus attendre…
Le mardi 14 mai le MOC de Liège et ses organisations constitutives -(CSC, Mutualité Chrétienne, Vie Féminine, Equipes Populaires & JOC) ainsi que ses organismes d’insertion socio-professionnelle Alter-Form et Agora mais également son comité d’Ici & d’Ailleurs-, recevaient cinq représentants de partis démocratiques pour un grand débat public à la Cité Miroir animé par Frédérique Matrich (RCF).
Damien Grégoire, secrétaire fédéral du Mouvement a ouvert la soirée non sans inquiétude : « Nous sommes entrés dans une période de déclin démocratique. Un déclin profond qui touche une majorité de pays européens et occidentaux (…) Les prochaines élections [européennes] seront un test pour la démocratie et ses valeurs. Espérons qu’il ne s’agisse pas d’un crash test. » Une situation à laquelle il est nécessaire de répondre par l’exercice d’une citoyenneté « entière et continue » dépassant le contexte ponctuel des élections. C’est dans cette nécessité de mobilisation collective pour l’égalité et l’émancipation que le travail du secteur associatif et des corps intermédiaires prend tout son sens : « Ils sont des leviers incontournables de la revalorisation de la démocratie » a tenu à souligner Damien Grégoire.
La CSC et ses inquiétudes face à la réforme APE
Les invités (Alda Greoli pour le CDH, Jean-Claude Marcourt pour le PS, Raphaël Dubois pour le MR, Olivier Bierin pour ECOLO et Raoul Hedebouw pour le PTB) ont ensuite pris pieds dans le débat face à l’épineux dossier APE (Aides à la Promotion de l’Emploi) : une réforme portée par le ministre de l’emploi Pierre-Yves Jeholet et vivement contestée par le secteur non-marchand en raison des risques de pertes d’emplois et de marchandisation du secteur : « Si demain vous êtes au pouvoir, quel sera votre projet par rapport au APE ? », lance la CSC. Du côté du CDH on souligne que la réforme APE telle qu’elle est sur la table « maintien l’ensemble du budget » et que le problème principal du dossier est la manière dont « certains » ont voulu précipiter les négociations. On maintient également le souhait de faire des APE une politique sectorielle et non plus une politique de l’emploi à proprement parler. Pour Jean-Claude Marcourt, il s’agit tout bonnement d’une « mauvaise réforme » qui aurait coûté des milliers d’emplois. Si le PS devait arriver au pouvoir, il offrirait son soutien au secteur associatif et aux organisations syndicales plutôt que de les fragiliser. Pour le MR, cette réforme s’appuie surtout sur la nécessité de transparence : « On doit savoir exactement comment ce milliard d’euro d’argent public est dépensé », souligne Raphaël Dubois qui ajoute que « le but n’était pas de casser le secteur associatif ». La preuve : la réforme prévoyait l’augmentation du budget total des APE, « même si certains secteurs risquaient d’être plus touché que d’autre », a-t-il ensuite concédé. « Prétexte ! » répond Olivier Bierin, derrière cette volonté de bonne gouvernance se cache en fait une volonté du ministre Jeholet de faire de sérieuse économies. S’il y avait bien un consensus sur la nécessité d’une réforme, celle-ci ne devrait pas menacer des emplois aussi importants. De côté du PTB le message est clair : s’il monte au gouvernement, la réforme sera abrogée. Pour Raoul Hedebouw, ce que cache cette réforme c’est un « combat de société global » entre les partisans d’une politique libérale et les autres.
La Mutualité Chrétienne et son combat pour la suppression des suppléments d’honoraires (et des idées pour lutter contre le déclin de la médecine de première ligne)
Les candidats ont ensuite été invités à s’exprimer sur la problématique des soins de santé. Pour la Mutualité Chrétienne, la Belgique se dirige vers un système de soin de santé à deux vitesses « avec des chambres individuelles qui ne sont accessibles qu’à ceux qui peuvent se le permettre ». Or, il n’est pas justifié de payer d’avantage en chambre individuelle pour des soins identiques. D’où la question suivante : « Pouvez-vous (…) soutenir l’interdiction de suppléments d’honoraires en hôpital ? » Pour Raoul Hedebouw, « le PTB est le seul parti dont le combat pour la suppression des suppléments honoraires figure clairement dans le programme », on ne peut continuer à entrer malade à l’hôpital et en ressortir pauvre ! Même son de cloche chez ECOLO qui soutient cette revendication et ajoute que le système des soins de santé doit être repensé via, notamment, un accent mis sur la « première ligne » et la multiplication des maisons médicales. Du côté du MR on affirme que les suppléments d’honoraires ne sont pas acceptables, d’autant plus lorsqu’ils sont imposés à des patients en situation d’urgence… Cependant, Raphaël Dubois tempère « si certains patients souhaitent payer plus pour être soignés par les meilleurs spécialistes, c’est un droit qu’il faut respecter. » Jean-Claude Marcourt quant à lui, ne mâche pas ses mots : « Ces cinq dernières années, on a assisté à la destruction de notre système de santé ! », lance-t-il. Il considère que le refinancement des hôpitaux et la suppression des suppléments d’honoraires devraient être la priorité du nouveau gouvernement. Alda Greoli exprime le même souhait et ajoute : « Si l’argent gaspillé dans des assurances hospitalisation et dans des Assurances Groupe était utilisé de manière collective, cela permettrait à tous les Belges de ne plus payer plus de cinquante euros dans un hôpital ! ». Les cinq intervenants s’accorderont également tous sur le souhait exprimé par la Mutualité Chrétienne de réinvestir dans la médecine de première ligne notamment via la création de maisons médicales.
Les équipes populaires et leurs inquiétudes face aux logement précaires…
Du côté des Equipes Populaires, on souhaite interroger sur le mal-logement : que sont prêts à mettre en œuvre les partis pour développer une réelle politique de rénovation énergétique qui touche les ménages confrontés à la précarité et au mal-logement ? « A ce niveau, c’est une législature perdue », affirme Olivier Bierin. Il faut décupler les moyens alloué aux politiques environnementales. Dans l’optique de toucher les personnes précarisées, il faudrait, selon ECOLO, développer des projets de rénovation par quartiers entiers basés sur un système de tiers investisseur et impliquant le secteur associatif, « c’est du win-win : cela crée de l’emploi local, ça économise de l’énergie et les gens payent moins à la fin du mois. » Du côté du MR on est également favorable au maintien du système de prêts à taux zéro et au développement d’un système de tiers investisseur. Au PTB, on constate que le marché libre avec investissements uniquement individuels ne fonctionne pas. On déplore également l’inexistence de grands plans d’investissements publics et l’on estime que sans un investissement de minimum 10 milliards d’euros en la matière, on n’arrivera pas aux objectifs du GIEC. Du côté du PS, Jean-Claude Marcourt insiste sur le fait que, pour traiter la précarité, la première chose à faire est de relever les allocations sociales à 110% du seuil de pauvreté, relever les pensions, le salaire minimum et rendre du pouvoir de négociation salariales aux travailleurs. Il insiste également sur l’intérêt de développer un système de « tiers investisseurs » y compris pour les locataires qui devraient pouvoir financer ce type de rénovations.
Vie Féminine sur la question des pensions précaires allouées aux femmes…
C’était ensuite au tour de Vie Féminine d’interpeller les candidats : « 2/3 des pensions sous le seuil de pauvreté sont allouées à des femmes… Comment allez-vous garantir le droit à vivre dignement, en tenant compte des réalités de vie des gens et en particulier des femmes, et garantir une pension à 1500 euros minimum indexé pour tous et toutes quelque-soit son parcours de vie ? » Du côté du CDH et du PS on ne s’étend pas : leur volonté est que les pensions soient de 1500 euros minimum et indexée pour tout le monde. Au niveau du MR, Raphaël Dubois rappel que le problème des pensions est un problème global datant de bien avant cette législature. Il ajoute : « le calcul de la pension se fait sur la base de ceux qui travaillent aujourd’hui. Promettre une pension à 1500 euros (…) je pense que personne au sein du MR ne s’y risquerait. » Pour Olivier Bierin, il ne s’agit pas d’un manque de moyen mais d’un manque d’imagination. La Belgique n’a jamais produit autant de richesse, « c’est une question de volonté politique d’aller chercher, ou pas, l’argent là où il est ! » Du côté du PTB on enchéri : la pension à 1500 euros est un combat à mener ! Raoul Hedebouw rappel également la volonté du PTB de ne plus prévoir aucune réduction de cotisations sociales. Et pour cause, elles sont la base du financement de la Sécu : « Pour une gauche authentique, c’est un point important qui permettre de financer des pensions décentes. »
Les JOC et cette prison appellée « Vottem »
Les JOC, quant à eux, souhaitaient s’exprimer au sujet du centre ferme de Vottem, « une prison » qui devrait selon eux avoir été démantelée depuis longtemps. Pour Olivier Bierin, les politiques migratoires en Belgique sont aberrantes. La priorité d’ECOLO serait de faire sortir les familles des centres fermés pour ensuite passer à des centres ouverts. Il soutient également la mise en place de critères de régularisation clairs : « 17.000 morts en méditerranée depuis 2014, ça suffit ». Même son de cloche chez Raoul Hedebouw et Jean-Claude Marcourt : il faudrait fermer Vottem. La situation des migrants au Parc Maximilien est, elle aussi, un scandale. Alda Greoli qualifie quant à elle la manière dont le gouvernement a traité les familles accueillant des réfugiés de « honte » et ajoute : « le pays est en capacité de les accueillir alors faisons-le ! ».
Le comité d’Ici et d’Ailleurs et la logique difficile des permis de travail B
C’est ensuite sur une situation problématique que le comité d’Ici & d’Ailleurs a voulu attirer l’attention des candidats : la logique des permis de travail (pour les pays avec lesquels la Belgique a un accord) place le travailleur dans une situation de totale dépendance par rapport à son employeur : s’il met fin au contrat de travail, le travailleur perd son titre de séjour. Sur le terrain, cela engendre des situations d’exploitation et de misère, voire de traite des êtres humains. Sur le marché du travail, cela engendre un effet de dumping social invisible. Nombre sont en effet les travailleurs en permis B à relater être payés officiellement dans les barèmes du secteur mais devant reverser une part importante de leur salaire de la main à la main sous la menace de leur employeur. Face à ce constat, tous les partis présents se disent prêt à se mettre autour d’une table pour essayer de dégager des solutions et affirment que de telles situations doivent être dénoncée et punies sévèrement.
Les ainés du MOC à propos des richesses de la vieillesse…
Du côté des ainés du MOC on souhaitait attirer l’attention sur le fait que la vieillesse est toujours abordée en terme de coût. Mais que pensent les partis des richesses de la vieillesse ? D’emblée, Alda Greoli, fait valoir le projet d’Assurance Autonomie qui montre tout l’intérêt que le CDH porte à la vieillesse. Elle ajoute : la richesse de la vieillesse c’est « sa capacité d’animation et de transmission », le secteur associatif ne serait pas le même sans elle. Raphaël Dubois, pour le MR, rejoint totalement son homologue. « Mon parti ne pense pas que les ainés coûtent ! » enchaîne Jean-Claude Marcourt, « la pension est un salaire différé ! ». Il souligne que le PS soutient l’idée d’une assurance autonomie, mais « pas celle de madame Greoli. » Du côté d’ECOLO, on affirme que la richesse des travailleurs âgés est leur expérience. C’est d’ailleurs pour cela que le parti propose de développer le plan « Tandem » qui permettra aux plus âgés de prendre leur pension en douceur et de faire partager leur expérience aux plus jeunes. Au PTB, on n’est pas non plus pour une assurance autonomie que « remettrait une austérité entre générations en région wallonne ». Il s’oppose également aux attaques contre les prépensions qui priveraient les ainés de belles années riches au niveau culturel, social et familial.
Le CISP « Alter Form » face au changement de statut des aide-soignant.e.s
La principale préoccupation du centre d’insertion socio-professionnelle Alter Form, qui forme chaque année des aide-soignantes, est la réforme de leur profession : les aide-soignant(e)s devront bientôt poser plus d’actes de soins, sans augmentation de salaire et avec une augmentation du temps de formation jugée insuffisante… Pour le CDH et le PS pas de doute : « Maggie De Block a débloqué ». Si on manque d’infirmières.ers pour poser certains actes médicaux, c’est parce que les conditions de travail sont si difficiles que beaucoup d’entre elles.eux quittent la profession. C’est à ce niveau qu’il aurait fallu agir en revalorisant la profession et en relevant les salaires. Il faut refinancer le secteur. Du côté d’Olivier Bierin même son de cloche : s’il n’a pas souhaité s’étendre sur une question qu’il a reconnu ne pas maîtriser totalement, il a cependant affirmé qu’il fallait revaloriser le secteur et équilibrer les revenus des professionnels de la santé
Pour Raphaël Dubois, « le but était surtout la possibilité de poser plus d’acte et acquérir une possibilité de développer leur travail dans les hôpitaux. On casse toujours Maggie De Block mais les régions ont aussi leurs responsabilités ! » Après un échange avec la salle, la soirée s’est terminée autour d’un verre… L’occasion de poursuivre les discussions entamées et de penser des projets d’avenir… Pas de doute en tous cas, le MOC de Liège sera attentif à tous ces éléments durant la prochaine législature…
Dans le cadre des élections régionales, fédérales et européennes de mai 2019, le CIEP du MOC de Liège a organisé entre février et avril, en plus de nombreuses animations sur les enjeux des élections et le fonctionnement de nos institutions, un cycle de visites des parlements wallon, fédéral, européen en collaboration avec CIEP Culture
Dans une optique d’éducation permanente, cœur de l’action du CIEP de Liège, ces visites se voulaient interactives et multi culturelles : citoyens, stagiaires et militants de différentes organisations liées au MOC se sont vu rassemblés, le temps de trois journées, à la découverte de la vie politique Belge et Européenne. Des parlementaires avaient en outre été invités afin de répondre aux questions des groupes et partager leur expérience de terrain.
Visite du parlement fédéral – Le 4 février
Le 4 février 2019, trois groupes distincts prenaient la route ensemble pour une journée de découverte : des habitués des activités culturelles organisées par le CIEP Culture, des apprenants d’origines étrangères du Centre d’alphabétisation et d’insertion Agora, ainsi que les stagiaires du centre d’insertion socio-professionnelle Alter Form. Après une courte matinée à la découverte de Bruxelles et son histoire, les participants se sont dirigés vers le parlement fédéral pour une visite du bâtiment ponctuée d’un échange avec deux députées qui avaient répondu favorablement à la demande que nous avions adressée aux principaux partis : Vanessa Matz (CDH) et Sarah Schlitz (ECOLO). Face à Sarah Schlitz, c’est l’âge de la jeune femme qui interpelle unanimement les participants : comment devient-on et vit-on le fait d’être députée fédérale à seulement 32 ans ? « Je remplace Murielle Gerkens depuis octobre 2018 » explique-t-elle ; une députée plus expérimentée mais que le décumul des mandats a poussé à démissionner du parlement. Mademoiselle Schlitz en était la suppléante. « Etre une jeune femme au parlement, c’est un défi ! », enchaîne-t-elle, « je fais partie d’une tranche de la population sous-représentée au pouvoir. » Rapidement, les apprenants de la filière aide-soignant(e)s d’Alter Form et la députée se sont trouvés des intérêts communs : le changement de statut des aides-soigant(e)s alors envisagé par Maggie De Block. Les apprenants n’ont pas tardé à marquer leur inquiétude face au projet de la ministre de la santé : une liste des actes à poser augmentée, pas d’augmentation salariale, un temps de formation inadapté à cette potentielle nouvelle réalité… « Je travaille actuellement sur le dossier, je vais d’ailleurs bientôt interpeller Maggie De Block à ce sujet » explique Sarah Schlitz qui ne voit pas ce projet d’un bon œil. Les craintes des futures aides-soignantes d’Alter-Form ont été entendues, affaire à suivre…
Le mardi 12 mars, un groupe composé de 20 personnes, bénévoles, usagers et accompagnants de l’asbl Vivre Solidaire de Seraing (colis alimentaires, seconde main, suivi social…) ainsi que d’une vingtaine de personnes issues de l’asbl CIEP Culture, qui favorise un accès à la culture pour tous, s’est rendu en car à Bruxelles pour une visite du Parlement Européen. A cette date, malheureusement, tous les députés européens se trouvaient à Strasbourg et la visite n’a pu bénéficier d’une rencontre avec l’un de ceux-ci. Les participants ont donc suivi une visite « classique » du parlement européen : installés dans une salle de projection, le groupe a visionné une vidéo décrivant l’histoire, les bienfaits et le fonctionnement de l’Union Européenne, suivie des explications d’une fonctionnaire européenne détachée pour l’occasion afin de répondre aux questions du groupe. Laissant très peu de place au débat et évacuant trop vite les questions légitimes mais parfois très critiques de certains membres de notre groupe, ce genre d’accueil très cadré ne nous semble pas fait pour rapprocher les citoyens d’une institution déjà souvent perçue avec méfiance. Le point d’orgue de la visite était la découverte du gigantesque hémicycle où les participants ont eu la chance de pouvoir assister et suivre grâce à la traduction une partie de conférence internationale dont l’objectif était de rassembler différents acteurs associatifs et politiques autour de l’avenir et de la reconstruction de la Syrie. Un aperçu « en direct » d’un aspect moins connu de la vie du parlement européen qui a eu le mérite de compenser l’absence de députés.
Visite du parlement Wallon – Premier avril 2019
Le cycle de visite s’est terminé le 1 avril par une visite du parlement wallon à Namur. C’est sous un beau soleil printanier que le groupe, composé de membres de CIEP Culture ainsi que de stagiaires de l’ASBL Mode d’Emploi, une association d’insertion socio-professionnelle de Vie Féminine réservée aux femmes, s’est rendu en train à Namur. La matinée, qui avait commencé par le visionnage d’un film sur le rôle et le fonctionnement du Parlement, s’est poursuivie par une visite du bâtiment chargé d’histoire. Le groupe a ensuite pris place dans « l’hémicycle » afin d’échanger avec la jeune députée Zoé Istaz-Slangen (PS) qui avait répondu favorablement à la demande de rencontre que nous avions envoyée aux principaux partis wallons. Si les premières questions étaient plutôt d’ordre factuel (organisation d’une journée de travail, fonctionnement du parlement, rôle des députés…) le débat a ensuite pris une autre tournure, plusieurs bénéficiaires de l’ASBL Mode d’Emploi ont souhaité exprimer leur ras-le-bol face à leurs conditions de vie : difficultés à boucler les fins de mois, à se déplacer, à trouver du travail… « on a l’impression que personne ne nous entend » lance une participante, « les politiciens ne comprennent pas notre situation, ils sont détachés des réalités ! », ajoute une autre. Face à ce mécontentement manifeste, la députée a fait valoir que son parti était engagé dans une lutte pour une société plus solidaire et que de nombreux moyens était mis en œuvre pour permettre aux citoyens d’être entendu mais que ces moyens étaient parfois sous-utilisés : « Contrairement à ce que l’on peut croire, nous répondons à la plupart des e-mails venant des citoyens », a-t-elle exprimé en tant que parlementaire et d’ajouter que « les débats et prises de décisions ayant lieu au parlement wallon sont diffusés sur RTC » et qu’elle-même n’a pas le sentiment d’être éloignée des citoyens notamment du fait qu’elle était il y a quelques mois encore, directrice d’un CPAS. Pas sûr que ces arguments aient convaincu l’ensemble du groupe mais cette rencontre, en plus d’en apprendre davantage sur le travail concret de parlementaire, aura eu le mérite de permettre aux participants dont certains en situation sociale précaire, de venir voir d’un peu plus prêt le fonctionnement de notre système représentatif et de s’y exprimer.
Manifestations pour le climat, gilets jaunes, occupations… ces dernières années ont vu l’émergence de nouvelles formes de mobilisation collective et d’engagement très dynamiques mais ayant parfois du mal à s’inscrire dans la durée et la cohérence. En même temps, les structures plus anciennes nées à une époque de militantisme traditionnel (syndicats, mutuelles, mouvements d’éducation permanente…) semblent de plus en plus fragilisées et remises en cause notamment par une partie de la classe politique. Quelles différences et quelles convergences peut-on établir entre ces mouvements plus anciens et plus institutionnalisés censés faire le lien entre l’Etat et les citoyens et de nouvelles formes d’engagement émergeantes ?
Au regard de l’actualité internationale (mouvements à Hong Kong, en Algérie, protestations « contre la vie chère »…) de tels changements s’observent-ils également dans les pays du Sud ? Cela doit-il modifier notre manière de faire de la coopération au développement entre des sociétés civiles du nord et du sud toutes deux en pleine mutation ?
Gautier Pirotte, professeur à l’ULg qui travaille depuis plusieurs années sur l’analyse et l’observation de la société civile et de la coopération internationale, nous aidera à y voir plus clair dans ces changements en cours.
JEUDI 21 NOVEMBRE 19H45
Cité Miroir (salon des Lumières) Place Xavier Neujean 22
Rejoignez Énéo Liège Régionale le 21 novembre à 9h30 la Mutualité Chrétienne de Liège pour une animation à l’occasion de la sortie de leur guide « Mes choix pour mon lieu de vie ».
Dans le cadre de sa campagne sur l’autodétermination « Faire des choix aujourd’hui et mieux vivre demain », la Régionale de Liège d’Énéo, mouvement social des aînés*, a édité un guide intitulé « Mes choix pour mon lieu de vie ». Il est composé de fiches pratiques pour envisager les solutions les plus adaptées en fonction de la situation et anticiper l’avenir sereinement.
Suis-je bien dans mon lieu de vie actuel ? Correspond-t-il à ma situation ? Comment savoir ce que je souhaite ? Y-a-t-il une alternative à la maison de repos ? Qu’est-ce qu’un habitat groupé ?
Pour accompagner la sortie de ce guide, Énéo propose une animation qui permettra d’aborder les différents logements envisageables avec quatre intervenants :
Ludovic Grodent, ergothérapeute chez Solival : « L’aménagement du domicile »
Dominique Evrard, Chef de projet du secteur médico-social à la MC Liège : « Les résidences-services »
Isabelle Dorbolo, directrice de la maison de repos Françoise Schervier : « Alzheimer et les maladies apparentées »
Mégane Vander Elst de Senoah (service gratuit d’accompagnement des seniors en matière d’habitats et observatoire des lieux de vie pour ainés) : « Les maisons de repos »
Date : le jeudi 21 novembre à 9h30
Lieu : MC Liège, Place du XX Août 38 à 4000 Liège
Entrée gratuite
Infos et inscriptions : liege@eneo.be • 04 221 74 46
* Énéo, mouvement social des aînés, a été fondé en 1956 à l’initiative de la MC. Sur les arrondissements de Liège, Huy et Waremme, Énéo compte 300 volontaire et 5.500 membres. Ce mouvement d’éducation permanente a pour mission principale la défense et la promotion des intérêts des ainés dans un esprit de dialogue avec toutes les générations.
Rejoignez Vie Féminine Huy-Waremme pour une journée de préparation à la manifestation contre les violences faites aux femmes de 9h30 à 16h. L’occasion d’échanger, de vous informer, de vous engager : qu’est-ce que Mirabal ? Que sont réellement les violences faites aux femmes, pourquoi manifester ? …
Rappel important : pour toutes les activités n’ayant pas lieu à Huy, des co-voiturages sont prévus !
Rejoignez les Équipes Populaires le jeudi 14 novembre de 9h15 à 12h45 à l’occasion de leur colloque sur la justice fiscale.
Transformer la fiscalité semble indispensable pour assurer une plus grande justice fiscale, qui s’appuie avant tout sur le principe de progressivité de l’impôt. La globalisation des revenus (travail, capital, immobilier) répond à ce principe. Elle est revendiquée depuis de nombreuses années par le milieu associatif et syndical, mais est également soutenue par la plupart des partis francophones qui se sont déclarés favorables à cette mesure.
Le colloque abordera également une question plus large : Comment mener de front le combat pour la justice fiscale en Belgique et celui du financement de la transition écologique ?
Avec la participation de Marie -Hélène Ska (CSC), Arnaud Zacharie (CNCD-11.11.11) et des représentants des partis politiques francophones.
Programme
09h15 : Accueil 09h30 : Introduction 09h45 : La fiscalité, un levier indispensable pour contribuer à la justice sociale et climatique. Marie-Hélène Ska, Secrétaire générale de la CSC 10h15 : Globaliser les revenus : Avantages, conditions
de réussite et obstacles à sa mise en oeuvre.
Daniel Puissant, Coordinateur du Réseau Justice Fiscale 11h00 : Table ronde avec des représentants des partis politiques francophones : Divergences, convergences, étapes pour concrétiser la globalisation des revenus
12h00 : Mondialiser la justice fiscale pour financer la transition écologique. Arnaud Zacharie, Secrétaire général du CNCD-11.11.11 12h30 : Conclusions 12h45 : Fin des travaux
Renseignements pratiques
Adresse du jour : Arsenal – Le Grenier – 11 rue Bruno – 5000 Namur PAF : 8€ (6€ pour les membres EP)
A l’occasion de leur rentrée associative le mercredi 30 octobre, les Grignoux projetteront le film de Ken Loach « Sorry, we missed you » au Parc à 20h.
Programme
19h : Accueil – Ouverture des stands associatifs
20h : Projection de « Sorry, we missed you« , du grand cinéma social et politique !
21h45 : rencontres & débats
Vous souhaitez participer à cette soirée ? Le MOC de Liège vous offre 20 places ! Réservez sans plus attendre auprès de Jonas Jobé, animateur : jobe@mocliege.org.
Le 16 novembre prochain, les Équipes Populaires de Liège feront intervenir Guillaume Lohest à la Foire du Livre Politique pour un exposé intitulé : « Extrême droite et populisme, un marécage aussi pour la gauche ? ». Rendez-vous à la Cité Miroir de 15h30 à 16h15 !
Quelque chose arrive, en Europe et dans le monde, qui menace nos démocraties. Le populisme est-il un concept pertinent ? Est-ce un retour du fascisme ? Peut-on se contenter des explications traditionnellement avancées dans le camp progressiste ?
Cette conférence-débat est une introspection et une provocation envers nous-mêmes et tous ceux qui se considèrent du côté de la « vraie démocratie ». Quelle est l’ampleur et la sincérité de notre inquiétude ?La gauche a-t-elle une part de responsabilité dans la confusion politique ambiante ?
Après plus de 40 ans d’existence, l’asbl Jeunesse & Santé (J&S) décide de changer de nom pour être encore plus proche de la jeunesse que nous soutenons, en adéquation avec nos valeurs et la vision de la société dans laquelle nous souhaitons évoluer.
Une identité réaffirmée, une mission plus ciblée et une vision partagée : voilà ce qu’Ocarina promet pour les années à venir. Bien entendu, les plaines et les séjours à destination des jeunes de 3 à 21 ans, comme les formations pour les jeunes dès l’âge de 16 ans, sont toujours au centre de nos activités. Ainsi, chaque année, 12.000 enfants vivent des vacances inoubliables, tout en bénéficiant de l’encadrement de nos animateurs formés et passionnés.
Jeunesse & Santé est une organisation de jeunesse reconnue et subventionnée par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Créé à l’origine sous la forme de « cures d’air préventives » en 1949 par la Mutualité chrétienne, J&S avait pour vocation d’offrir aux enfants la possibilité de partir en vacances et de se refaire une santé après de douloureuses années de guerre.
Aller encore plus loin
Aujourd’hui Ocarina souhaite faire de son mouvement un véritable espace d’expérimentation par et pour les jeunes. Nous nous sommes donnés pour mission le bien-être et l’épanouissement de chacun, participant comme volontaire, au sein de nos animations. Dans la foulée, Ocarina s’est également offert un nouveau logo et une nouvelle identité visuelle.
Forte de quatorze régionales réparties sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles et coordonnées par un secrétariat général, l’asbl est pilotée par des animateurs volontaires soutenus par des permanents professionnels. Ocarina met en place des projets qui font sens avec ses valeurs d’ouverture, de solidarité et d’engagement et qui sont portés par les centaines de volontaires investis dans le mouvement.
Zone d’Expression Libre (Z.E.L), cinéma féministe, atelier potions magiques : découvrez ce que l’asbl féministe vous réserve pour le mois d’octobre !
Zone d’Expression Libre le mercredi 2 octobre à Huy
Venez vous exprimer librement, sans peur ni jugement, dans les locaux de l’antenne Vie Féminine de Huy, dès 18h30 !
Cycle féministe des Grignoux : « Fais pas ton cinéma » le 8 octobre
Récits singuliers de femmes sur leur expérience d’IVG, pas toujours traumatisante, ponctués d’archives sonores et de photos de Catherine Deudon. Une libération de la parole indispensable pour continuer à défendre ce droit sans cesse menacé. En savoir plus…
Atelier Potions magiques à la microfabrique d’automne du Centre culturel de Huy
Dans le cadre du festival de la transition alimentaire, Vie féminine a invité une sorcière (une vraie, oui !) qui va vous proposer de concocter des tisanes, des potions qui guérissent, qui nous font du bien, avec des plantes magiques : celles que l’on trouve dans notre jardin ou dans le bois d’à côté.
Ce 2 septembre, la campagne de la CNE est lancée, par mail à travers toutes les institutions et toutes les entreprises du socio-culturel.
Identifier les enjeux prioritaires sur lesquels nous devrons nous engager
Tes collègues, et les collègues des Télévisions locales, de l’Education Permanente, de la Culture, de l’Insertion Socio-professionnelle, des Organisations de Jeunesse, des Organisations Sportives, du Tourisme non-commercial, des ONG,… exprimeront leurs revendications à travers un questionnaire visant à identifier les enjeux prioritaires sur lesquels nous devrons, collectivement, nous engager.
Dès cette première étape, tu as bien entendu un rôle essentiel à jouer : complète la consultation en ligne via le lien :
Les éléments recueillis nourriront le cahier de revendications des prochains Accords Sociaux Non Marchand ainsi que le programme CNE des Élections Sociales 2020. De plus, les résultats permettront aux équipes syndicales de développer leur travail quotidien dans les entreprises.
Nous avons besoin de votre avis pour faire progresser vos conditions de travail à tous les niveaux : à travers les Accords Sociaux Non Marchand, au niveau du secteur ainsi que sur le terrain de votre entreprise.
Les résultats de cette enquête, ainsi que les perspectives de combat syndical que nous nous donnerons (vis-à-vis des employeurs et des pouvoirs publics) seront présentés, tout d’abord aux délégués CNE puis auprès de tous les travailleurs des secteurs du socioculturel.
Le mercredi 11 septembre à 19h30, les Équipes Populaires de Liège accueilleront Jean Faniel (CRISP) pour une rencontre autour de l’actualité politique Belge.
Rejoignez les Équipes Populaires de Liège à l’occasion du retour des MidiCinés Citoyens le vendredi 20 septembre à 12h15 au Jardin Botanique !
Tourisme : entre rêve et cauchemar – Projection suivie d’un débat
C’est la rentrée ! Comme 60% des Belges, vous êtes partis en vacances cet été ?
Le tourisme est aujourd’hui un réel moteur de l’économie mondiale mais avec quel impact sur le patrimoine, les populations locales, l’environnement ?
Est-il possible de voyager sans participer au tourisme de masse ? L’éco-tourisme est-il devenu un vrai business ? Peut-on s’offrir des vacances réellement durables ?
Infos pratiques
Accueil à 12h15 ; projection à 12h30
La projection sera suivie d’un débat.
Auditoire du Crié de Liège, 3 rue Fusch, 4000 Liège
Une réunion de travail est organisée le mardi 20 août de 9h30 à 12h00, à Liège.
Vous faites partie du CCCA de votre commune et vous souhaitez partager vos expériences de représentant avec d’autres ainés impliqués, eux aussi, dans un CCCA ? Rejoignez-nous !
Notre objectif : Réunir les membres des CCCA de la Province de Liège dans un même lieu pour se rencontrer et échanger expériences, bon plans et conseils…
Notre méthode pour y arriver : « VOUS » ! Ce sont les ainés des CCCA qui connaissent le mieux les réalités des mandataires et des représentants. Nous avons donc besoins de vous et de votre expérience de terrain pour penser et réaliser cette journée de rencontre en ainés des CCCA.
Pour la deuxième année consécutive, Vie Féminine Liège et le Collectif « Et Ta Soeur ? » fouleront le Parc de la Citadelle à l’occasion d’un jogging engagé…
Venez faire mouvement avec Vie Féminine
Je Bouge pour les Droits des Femmes, deuxième édition, est un événement festif et militant, organisé par Vie Féminine Liège Régionale et le Collectif « Et ta soeur ? ». En marchant, en courant, seul-e, en groupe ou en famille, venez affirmer votre volonté d’égalité avec votre dossard personnalisé !
Parcours de 3, 6 ou 9 km (accessible à toutes et tous, aux personnes à mobilité réduite et aux poussettes)
Infos pratiques
Départ de la Salle de Foot JS Pierreuse (rue des Glacis, 417 – 4000 Liege) BUS : le 23 au départ du Pont d’Avroy, le 71 et le 72 au départ de la Place