A l’approche des élections fédérales, régionales et européennes du 9 juin prochain, voici les priorités politiques du MOC au niveau national.
Enchaînement de crises ces dernières années, fragmentation politique, montée des populismes, forme de « fatigue démocratique » qui semble de plus en plus présente dans la population… contexte dans lequel de grandes mesures ambitieuses et progressistes se font plus que jamais attendre face aux enjeux démocratiques, écologiques et internationaux fondamentaux pour le MOC.
Face à cette situation, les grandes lignes des priorités politiques du MOC sont :
Renforcer notre sécurité sociale et réduire radicalement les inégalités
Une politique migratoire respectueuse des droits et du Droit
Des mesures ambitieuses à la fois écologiques, sociales et énergétiques
Renforcer l’accès aux droits et aux services non marchands
Une fiscalité plus juste
Réduction collective du temps de travail ainsi qu’une meilleure articulation entre vie privée, citoyenne et professionnelle
L’actualité politique de 2024 sera particulièrement chargée : trois élections solliciteront notre vote au mois de juin au cours desquelles nous serons amenés à choisir la future composition de notre parlement régional wallon, fédéral et européen ! A cette occasion, nous vous proposons de visiter ces derniers durant trois journées qui permettront de s’informer et d’y voir plus clair dans un système de plus en plus complexe et en constante évolution.
Chacune de ces visites permettra de mieux comprendre concrètement les compétences et le fonctionnement de ces institutions centrales de notre système démocratique. De plus, pour chacune d’entre-elle nous serons accompagnés d’un parlementaire élu qui enrichira la visite de son expérience, avec qui nous pourrons échanger sur de nombreux sujets en partant de vos préoccupations quotidiennes, des revendications du MOC et de ses organisations ainsi que de l’actualité.
Afin de réduire le coût des visites, nous prendrons le train. Pour info, pour les plus de 65 ans, le billet senior coûte 7,80 € pour l’aller/retour. Pour les 26-65 ans, nous possédons des billets de train Standard Multi au prix de 19,20 € pour l’aller/retour.
photo Wikipédia
Namur –Visite du Parlement Wallon + visite guidée de l’expo « Des Siècles de Silence »
Vendredi 9 février 2024
Des Siècles de Silence propose de découvrir un manuscrit enluminé exceptionnel, vieux de 460 ans, perdu durant 130 ans et retrouvé en 1998 à Halifax au Canada. De multiples objets sont également exposés afin de replacer l’antiphonaire dans son contexte historique et culturel. Depuis sa redécouverte, il fait l’objet d’études et d’expositions. Pour la première fois en Europe, cet ouvrage remarquable « l’Antiphonaire de Salzinnes », un livre liturgique rassemblant les chants et musiques des offices est exposé. Une table tactile permet de feuilleter l’ouvrage !
Programme :
09 h 24 : départ du train de Liège-Guillemins. 09 h 33 : départ du train de Flémalle-Haute
09 h 45 : départ du train de Huy. 10 h 08 : arrivée du train à Namur
10 h 45 : accueil au Parlement wallon
11 h 00 : visite guidée du parlement wallon (environ 90’)
13 h 00 : temps libre ou repas au restaurant « Le Perron de l’Ilon », entreprise de formation par le travail
14 h 45 : visite guidée de l’exposition « des Siècles de Silence » au TréMa (60’)
16 h 19 : départ du train de Namur pour le retour à Huy (16h46), Flémalle-Haute (17h) et Liège-Guillemins (17h09)
Participation aux frais (entrée et guidage à l’exposition) : 6,50 €. Plat du jour au Perron de l’Ilon : 10 €. La visite du parlement wallon est gratuite. Inscription souhaitée pour le 01/02
Bruxelles- Visite du parlement fédéral + expo « Histoire de ne pas rire. Le Surréalisme en Belgique »
Mercredi 20 mars 2024
2024 célèbre le 100ème anniversaire du surréalisme en Belgique. Le surréalisme est un mouvement littéraire et artistique qui apparaît au 20ème siècle. Transdisciplinaire, il est emmené par le poète et écrivain, André Breton. Il est l’auteur d’un Manifeste du surréalisme en 1924. Selon lui, l’approche surréaliste réside dans l’exploration de l’inconscient, que ce soit dans l’écriture ou les arts. Par ce recours à la thématique omniprésente du rêve, il réactualise les principes du symbolisme. L’exposition comprend des œuvres de Paul Nougé, René Magritte, Jane Graverol, Rachel Baes, Paul Delvaux, Max Ernst, Salvador Dalí, Georgio de Chirico et bien d’autres.
Programme :
09 h 28 : départ du train de Liège Guillemins vers Bruxelles Central
10 h 25 : arrivée du train à Bruxelles Central
Petite balade pédestre (700 mètres) pour nous rendre au Parlement fédéral
11 h 00 : début de la visite guidée du Parlement Fédéral
13 h 00 : fin de la visite et temps libre pour le repas
De nombreuses possibilités de restauration près du Bozar (restaurants et sandwicheries)
15 h 00 : visite guidée de l’exposition « Histoire de ne pas rire. Le Surréalisme en Belgique » (90’)
17 h 01 : départ du train de Bruxelles Central pour le retour à Liège (17h59)
Participation aux frais (entrée et guidage de l’expo) : 20 €. La visite du parlement fédéral est gratuite. Inscription obligatoire pour le 15/03
Bruxelles – Visite du Parlement Européen et du Parlementarium
AVRIL – Date à définir
La visite du Parlementarium commence par un voyage au cœur de l’histoire du continent et les étapes de l’intégration européenne. Grace au cinéma du Parlamentarium, nous pourrons découvrir, un panorama à 360°, de l’Europe et de son Parlement, de son fonctionnement, de l’élaboration des lois et des conséquences des politiques européennes sur notre vie. Nous pourrons faire connaissance avec les députés au Parlement européen et écoutez les présidents des groupes politiques nous expliquer les enjeux pour l’avenir. Une carte interactive au sol guide les visiteurs à travers un parcours virtuel de l’Union européenne, illustrant sa diversité grâce à une centaine d’histoires.
Ne tardez pas à vous inscrire. Dès que nous recevrons la confirmation de la date, vous serez informés.
Le MOC Liège soutient les mobilisations nationales et internationales contre les violences faites aux femmes et les actions de nos mouvements, partenaires et ONG!
2024 sera une année déterminante pour la politique belge.
Nous élirons nos représentants au fédéral, dans les régions et à l’Europe en juin, avant de passer une nouvelle fois aux urnes pour les pouvoirs communaux et provinciaux en octobre.
Pour beaucoup, ce moment peut être un peu confus: quels sont les enjeux de ces élections ? la différence entre elles ? Qu’est-ce qui va changer ? Comment choisir pour qui voter ?
Envie d’en parler avec vos groupes ? Vos participants se questionnent sur ces élections ? Vous vous sentez perdus ? Nous vous proposons plusieurs animations-débats afin d’échanger ensemble et de mieux s’y retrouver !
Le Secteur de Seraing du MOC de Liège participe au Marché du Monde de l’asbl Form’Anim
Rires, échanges interculturels, animations pour petits et grands, nourriture du monde, spectacles, associations, défilé, …
Pas de doutes, le Marché du Monde signe sa 23ème édition !
Comme chaque année, le 11 novembre au Centre culturel de Seraing, de 13h à minuit, nous vous proposons une journée bien remplie ! Grâce à nos partenaires, nos bénévoles et nos participant.e.s, voyager et traverser le monde n’a jamais été aussi solidaire et beau !
Infos pratiques
Centre Culturel de Seraing
Rue Renaud Strivay, 44
4100 Seraing
T : +32 (0)4 337 54 54
énéo Liège organise la première édition du salon de l’entre-aide numérique : « Tremplin Vers le Numérique », à destination de toutes les personnes qui cherchent de l’aide numérique :
pour les personnes totalement réfractaires à tout ce qui est informatique,
pour celles qui se débrouillent, mais rencontrent des difficultés ponctuelles
ou encore pour les personnes qui ne rencontrent pas de difficultés et veulent mettre leurs capacités à disposition des autres dans le cadre d’un volontariat.
La participation est gratuite et ouverte à tous !
Infos pratiques
Le jeudi 9 novembre de 10h à 16h
Au Centre Culturel de Ans
Place des anciens combattants, 1
TEC 12-75-84-99-175 – SNCB Gare Ans 20 min à pied
Le programme du Temps des Découvertes est sorti ! Découvrez en un clic toutes nos activités détaillées pour les mois d’octobre à décembre 2023.
Agenda :
Octobre :
Samedi 28 : Ostende – Expo « Anna Boch, un voyage impressionniste » au Mu.ZEE + balade en ville
Novembre :
Dimanche 12 : Liège – Concert apéritif (12/11) + expo « Bill Viola. Sculptor of Time » à la Boverie
Samedi 18 : Nord – Pas de Calais – Expo « Animaux fantastiques » au Louvre Lens + visite de la ville de Valenciennes
Vendredi 24 : Liège – Expo « Phylactère 2023 – Bande dessinée : patrimoine et création » aux Fonds Patrimoniaux à Liège
Décembre :
Samedi 2 : Aix la Chapelle avec son marché de Noël et visite du musée Suermondt-Ludwig
Samedi 16 et dimanche 17 : Week-end à Paris avec les visites des expos « Berthe Morisot et l’art du XVIIIème siècle » au Musée Marmottan Monet et « Van Gogh à Auvers sur Oise » au Musée d’Orsay et visite de Nogent sur Marne (lieu de séjour)
Le BAGIC est une formation de deux ans pour les coordinateur.rice.s de projets et d’institutions culturelles et socio-culturelles débouchant sur un brevet délivré par la Fédération Wallonie Bruxelles. La formation démarrera les 12 et 13 octobre 2023 et elle s’adresse aux personnes déjà impliquées dans la coordination de projets et d’institutions culturelles et socioculturelles.
Le BAGIC – Brevet d’Aptitude à la Coordination de Projets…
Une formation militante qui interroge le sens des pratiques socioculturelles et qui place la culture comme enjeu citoyen pour faire vivre une société démocratique
Une formation qui allie co-construction et savoirs, réflexions théoriques, observations et pratiques expérimentales
Une formation qui place les participants au coeur du processus via une gestion participative du dispositif
Une formation coordonnée par le CIEP asbl dont l’encadrement pédagogique est assuré par des professionnels de l’action socioculturelle
CONTENU
Travailler avec un public dans des projets d’action collective et citoyenne
Situer un projet dans les enjeux sociaux, économiques et politiques actuels
Allier les différentes acteurs artistiques, économiques, politiques, sociaux et culturels dans des dynamiques de réseaux
Inscrire votre action de manière critique et innovante dans des cadres, organisations ou dispositifs existants.
INFOS et INSCRIPTIONS
Pour en savoir plus rendez-vous à l’une de nos prochaines séances d’informations prévues jeudi 14 septembre de 17H30 à 19H à Liège
CONTACT: 02/246.38.41, Simon Therer: simon.therer@ciep.be ou Nicolas Laermans, laermans@mocliege.org
Suite à son succès de l’an passé, Nourrir Fléron, le festival de la transition alimentaire, revient pour une 2e édition !
Au programme, visites, balade, ateliers cuisine, conférence gesticulée et le petit marché des producteurs locaux, pour découvrir notre nourriture locale de manière festive et curieuse !
Rendez-vous ces vendredi 15 et samedi 16 septembre 2023 partout dans Fléron et alentours ! Le festival est ouvert à tous.
Inscriptions conseillées mais facultatives (accès libre possible, sauf pour l’atelier pain). Venez nombreux !
Le programme du Temps des Découvertes est sorti ! Découvrez en un clic toutes nos activités détaillées pour les mois de juin et de juillet.
Agenda :
Juin 2023 :
Dimanche 11 : Liège – concert apéritif et visite guidée de l’exposition « Private Views »
Samedi 17 : Chimay : visite guidée du château de Chimay et visite guidée de la ville
Juillet 2023 :
Dimanche 9 : Namur – visite guidée de l’expo « Sculpteurs d’avant-garde… au 16e siècle » et balade guidée “Quartier Art Déco sous la loupe : Une visite archiludique”
Vendredi 14 : Meise – visite guidée du Jardin Botanique
Du 3 au 10 septembre 2023, nous vous proposons un voyage culturel sur les traces de l’Allemagne Hanséatique. La Hanse Germanique remonte au Moyen Âge. Au fil du temps, de plus en plus de villes ont rejoint l’association des marchands de la Ligue. Même si nous ne pouvons pas toutes les découvrir, les plus célèbres se trouvent dans notre programme (Brême, Hambourg, Lübeck, Rostock, Wismar)
Retour sur notre journée d’étude «travailleuses et travailleurs de première ligne face à la fracture numérique »
Introduction :
Cette journée d’étude a été mise en place suite aux constats du groupe de travail d’ici & d’ailleurs. Beaucoup de leurs usagers se trouvent en difficulté face à la numérisation des services, la disparition des guichets et des réceptions téléphoniques ainsi que la suppression progressive des formulaires papiers.
Nous avons élaboré une journée afin de partager les expériences vécues par les travailleuses et travailleurs sociaux de première ligne sur le terrain, explorer le champ des possibles et essayer de comprendre les raisons de cette fracture numérique de plus en plus grande.
Nos intervenantes A. Philippart et L.Compère, chercheuses à l’ESAS HELMO et enseignantes dans la section sociale, nous ont aidé en nous proposant un outil d’échange de vécu permettant de partir de situations concrètes pour ensuite imaginer des pistes de solutions.
Exemples & questions de la journée :
Un bénéficiaire d’un centre d’insertion socio-professionnel n’a pas d’adresse mail ce qui complique ses recherches d’emplois. La formatrice par manque de temps décide de lui créer une adresse mail mais sans trop savoir si la personne sera en capacité de la gérer par la suite sans son aide.
Une personne en réinsertion socio-professionnel refuse de manipuler smartphone et ordinateur, elle éprouve de grosses difficultés à appréhender ces nouvelles technologies. Cette situation pose des problèmes aux professionnels qui ne peuvent communiquer avec elle en dehors de la structure. De plus, la personne risque de se priver d’accès à une multitude de services malheureusement devenus accessibles uniquement en ligne. Le travailleur social doit-il insister pour que la personne dépasse son « blocage » ou doit il respecter ce refus comme un véritable choix individuel et lui trouver des alternatives ?
Autre exemple, un service a la volonté de créer un espace numérique pour favoriser l’inclusion aux outils informatiques mais les moyens sont limités alors que la demande est grande.
Ce ne sont pas des cas marginaux pour les professionnels du secteur de l’accompagnement social, beaucoup se sentent dépassés par ces situations. Celles-ci sortent de leurs cadres de travail et nécessitent des solutions alternatives au cas par cas. Mais disposer de matériel, créer une identité numérique, former numériquement les bénéficiaires ne sont pas des solutions miracles.
La fracture numérique n’est pas qu’une question d’apprentissages techniques. Résoudre certaines situations administratives complexes par l’outil numérique est parfois impossible. Les formulaires en ligne ne permettent pas toujours de faire face à certains cas de figure (handicap, statut social compliqué, âge, situation géographique, …). Les spécificités des citoyens sont trop souvent gommées par un soucis d’efficacité et de rendement propres au numérique. Par exemple, un formulaire numérique ne sera pas validé tant que toutes les cases ne seront pas cochées et donc si vous ne rentrez dans aucune d’entre elles ou si le formulaire reste flou sur un statut, vous ne pourrez le valider.
Les professionnels ont rencontré dans les exemples déployés au cours de la journée des problématiques hybrides dont les enjeux ne sont pas toujours anticipés ou compris. Nos intervenantes ont proposé sous forme d’outil diagnostic trois postures à interroger avec le numérique :
Est-ce que je sais ? (Savoir technique, temps, ressources matérielles…)
Est-ce que ça veut ? (Cadre de travail, déontologie, valeurs partagées…)
Est-ce que je peux ? (Cadre législatif, règlement…)
Ces trois postures vont poser un cadre autour du numérique. On va pouvoir aborder les situations sous certains angles : Je sais répondre aux problèmes en fonction du matériel à ma disposition, du temps, de mes connaissances techniques… Est-ce que je peux m’impliquer dans un processus avec le bénéficiaire malgré mon cadre de travail ? et enfin est-ce que je peux au niveau du règlement du travail, de mon code déontologique, du cadre de la loi répondre à la demande du bénéficiaire ? Ces postures peuvent aider la ou le professionnel à s’orienter. Elles peuvent apporter des pistes de résolution viable sur le long terme.
Au cours de cette journée, un moment a été aussi consacré à la hiérarchie des droits (lois, RGPD, ROI…) face à la numérisation, aux cas de figures rencontrés et aux valeurs développées à ce sujet au sein d’un service ou d’une entreprise. Il est important de pouvoir définir avec l’employeur ce qui peut être négocié en terme de pratiques de ce qui ne peut pas l’être et trouver les ressources en fonction, c’est toutes la complexité du travail social face au numérique. Trouver des solutions afin de ne pas mettre les bénéficiaires sur le côté ni le travailleur en porte-à-faux.
Conclusion
Au final, le cadre du travail social de première ligne est grandement modifié par la numérisation. Les travailleurs et travailleuses se retrouvent confrontés à des situations inédites qui peuvent mettre à mal le cadre déontologique et législatifde leur pratique professionnelle. Comment repenser le travail de terrain dans le cadre de requêtes numériques ? Comment protéger les bénéficiaires des services sociaux dans le cadre très précis de la numérisation ? Comment garantir l’accès au droit sociaux quand une personne n’est pas en capacité de se numériser ?
Il reste énormément à faire et à mettre en place pour pallier aux situations complexes que rencontrent les professionnels. Quelques éléments de réponse ont été proposés par nos intervenantes, par exemple grâce à l’outil diagnostic abordé plus haut ou encore via un « carnet de cyber-discernement » qui regroupe outils, conseils, pratiques de terrain ou articles pouvant aider à résoudre ces zones d’inconfort professionnel.
Dans le futur proche, il faut que la profession puisse réfléchir et s’accorder sur un nouveau cadre de travail face à la numérisation tout en continuant à tenir compte des situations spécifiques.
Les professionnels ne peuvent pas simplement devenir les sous-traitants involontaires de services, dont certains restent essentiels, qui en se numérisant ont réduit leur accès à toute une partie de la population. Dans ce sens, nous espérons pour la suite qu’une concertation soit menée avec les acteurs du secteur afin de donner des propositions justes et concrètes pour les publics fragilisés numériquement et pour les professionnels qui les accompagnent.
Retrouvez ci-dessous les RDV des Femmes de la CSC à Hetstal – 11h30 sur la Place Jean Jaurès
Un numéro général unique de grève a été créé pour les affilié·es de la CSC, prévenez votre employeur que vous vous mettez en grève et communiquez votre nom, prénom et votre numéro d’affiliation à votre délégué·e syndical·e pour que votre indemnité de grève vous soit versée
Réclamer l’arrêt du statut de cohabitant·e, c’est exiger la fin de ces situations dans lesquelles des personnes, du fait qu’elles cohabitent, perçoivent un montant plus faible (que les personnes isolées) d’allocations sociales ou de suppléments, de correctifs ou d’avantages sociaux. Cela concerne par exemple quelqu’un qui est au chômage, en invalidité ou amené à recourir à l’aide sociale (RIS).
Ce statut perpétue une image de la famille et des formes de vie commune bien en dehors de la réalité de beaucoup de citoyen·nes. Il véhicule des stéréotypes stigmatisants envers les allocataires sociaux, stéréotypes qui alimentent les oppositions et les divisions au sein du monde du travail et de la société avec des conséquences concrètes qui portent trop souvent atteinte à la dignité des personnes.
Pour Présence et Action Culturelles (PAC) ainsi que le Centre d’Information et d’Éducation Populaire (CIEP) du Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC), cette situation n’a que trop duré et nos associations ont décidé de mener ensemble une campagne de sensibilisation et d’information pour réclamer la fin du statut de cohabitant·e.
En mutualisant les forces de nos associations d’éducation permanente, cette campagne vise non seulement à sensibiliser la population quant à l’ampleur de l’injustice de cette mesure, mais aussi à faire pression sur les autorités politiques afin qu’elles réforment la législation et fassent de la suppression du statut de cohabitant·e un élément prioritaire de leur programme lors des prochaines élections de 2024. Pour nous, la sécurité sociale doit garantir l’égalité des droits entre tous les assurés sociaux. Toute personne qui cotise doit pouvoir bénéficier des mêmes droits. Ces derniers ne peuvent plus être réduits suivant que l’on vit avec d’autres personnes, en ménage ou en simple cohabitation. À terme, les droits devront être encore davantage individualisés.
Le catalogue des animations 2023 est publié ! En plus d’une multitude de sujets de société (élections et vie politique belge, écologie, participation citoyenne, déchets, esprit critique…) retrouvez également les nouveaux thèmes de cette année : Liège Airport, crise énergétique, logement et mal-logement… Nos animations sont entièrement adaptables et 100% gratuites !
C’était l’un des événements les plus attendus des supporter·ice·s du ballon rond du monde entier, mais aussi l’un des plus controversé des dernières années. La coupe du monde de football 2022 s’achève en même temps que des scandales de corruption éclatent au sein du parlement européen et ailleurs. Notre campagne « Qatarstrophe », qui jusqu’au bout portait malheureusement bien son nom, touche également à sa fin… Mais pas notre vigilance ! Cette coupe du Monde au Qatar restera en mémoire en tant qu’espoir et lutte d’un avenir que nous ne souhaitons à aucun.e travailleur·euse.
C’est notamment l’occasion de souligner l’accueil très positif rencontré lors de nos activités d’information et de sensibilisation mises en place par nos organisations MOC et notre ONG WSM sur Verviers et à Liège : conférences/débats, actions symboliques dans l’espace public, projection de documentaires, tournoi de foot alternatif, accueil de notre collègue et partenaire Smritee Lama du syndicat népalais GEFONT soutenu par WSM, sensibilisation dans des clubs de foot… Parmi toutes les personnes rencontrées durant nos actions, nous avons pu constater un changement dans l’opinion publique. L’indignation face à cette Coupe du Monde et la prise de conscience des enjeux qu’elle a représentés est sans précédent et dépasse largement les cercles militants. D’ailleurs, certaines communes que nous avons interpellées, comme Verviers, ont décidé de ne pas organiser de retransmissions publiques de matchs (par contre, d’autre comme Malmedy, Dison ou Herve ne nous ont même pas répondu).
Le bilan de cette campagne nous donne tout de même des raisons d’espérer
qu’IL Y AURA BIEN UN AVANT ET UN APRÈS « QATAR 2022 ».
Pendant plus d’une décennie, les mouvements syndicaux internationaux et les ONG ont travaillé sans relâche afin d’améliorer les conditions des travailleur·euse·s migrant·es dans ce pays. C’est le cas en particulier de GEFONT, un syndicat népalais, ou encore le NDWM (National Domestic Workers Movement), le mouvement des travailleur·euse·s domestiques à Tamil Nadu en Inde. Deux organisations partenaires de notre ONG WSM, de la CSCinternational et de sa centrale BIE – (Bâtiment Industrie Énergie).
Grâce à leur travail, plusieurs avancées peuvent être observées :
– Un accord avec l’état Qatari instaurant un salaire minimum et l’abolition progressive du système « Kafala » (système de tutelle sans filiation niant toute possibilité d’autonomie des travailleur·euse·s, basé sur la rétention abusive de passeports entre autres) et une inspection du travail renforcée.
– Une nouvelle législation offre aux travailleur·euse·s du Qatar une meilleure protection contre le stress thermique en interdisant le travail en plein air entre 10 heures et 15h30 du 1er juin au 15 septembre – de loin le plus grand nombre d’heures de travail interdites dans la région du Golfe.
– Un accord international a été signé avec Besix, une multinationale, dans le secteur de la construction, garantissant des normes de conditions de travail à respecter y compris pour les fournisseurs et sous-traitants.
Toutefois, il ne faut pas baisser la garde !
Les rapports de l’OIT soulignent qu’il reste encore beaucoup à faire pour appliquer et faire respecter pleinement ces réformes du travail importantes. Afin de concrétiser et pérenniser ces avancées il faut continuer à maintenir les projecteurs sur les conditions de travail des travailleurs·euses migrant·es.
C’est ainsi que, comme mouvement social en Belgique (MOC, CSC, WSM, …) avec nos liens internationaux, nous continuerons à :
Mener des sensibilisations et mobilisations lors de prochains grands événements sportifs ;
Interpeller les entreprises belges et européennes qui ont des filières dans le monde (avec la campagne MADEWITHRESPECT), ainsi que les acteurs politiques pour la mise en place d’une législation sur le devoir de vigilance des entreprises ;
Soutenir les travailleur.euses migrant.es avec ou sans papiers ici en Belgique.
Et au niveau international, nous poursuivrons notre plaidoyer pour :
Le maintien des acquis légaux au Qatar ;
L’élargissement des revendications à d’autres pays du Golfe (cfr jeux asiatiques d’hiver en 2029, qui se dérouleront en Arabie saoudite, où le système de la kafala est toujours légal et en application) ;
Le soutien aux mouvements sociaux impliqués dans la défense des droits des travailleur.euses migrant.es comme GEFONT au Népal, NDWM.
Le soutien au projet de construction d’un centre pour travailleur.euses migrant.es à Doha.
Le maintien de la pression des organisations syndicales auprès de la FIFA pour introduire une clause sociale dans le cahier de charges d’attribution des prochaines manifestations sportives
Une directive européenne imposant un devoir de vigilance aux multinationales sur la garantie des droits humains et sociaux et ce compris dans leurs chaînes de sous-traitance.
Si cette Coupe du Monde est le symbole d’un système défaillant qu’il faut changer, nous avons espoir d’y parvenir avec les forces de toutes et tous. Ensemble, changeons la donne !
Depuis un an, les prix de l’énergie explosent. Les causes sont multiples : certaines sont conjoncturelles comme la spéculation sur le marché gazier et du carbone ou la guerre en Ukraine. Mais d’autres sont structurelles comme le mécanisme de tarification de l’électricité, la libéralisation du marché de l’énergie, ou encore notre dépendance aux énergies fossiles, en décalage absolu avec l’urgence écologique.
La flambée actuelle des prix de l’énergie et la hausse de l’inflation qui s’en est suivie dans d’autres secteurs (alimentation, transport, logement, Horeca) sont en train d’engendrer une paupérisation marquée des classes moyennes et des classes populaires ainsi qu’une hausse des inégalités socioéconomiques. Elles risquent également de provoquer une sévère récession économique au vu de la contraction du pouvoir d’achat et des difficultés rencontrées par de nombreux indépendants, artisans, PME et associations.
Faute d’un système fiscal juste et équitable dont nous attendons toujours la réforme, les pouvoirs publics se trouvent trop souvent en difficulté de proposer des solutions structurelles aux besoins collectifs qui émergent. Face à la hausse du coût de l’énergie, les gouvernements ont pris des mesures, certes nécessaires, mais souvent de court terme, peu différenciées et insuffisantes. Les mesures prises ont le grand défaut de ne pas s’attaquer directement à la hausse des prix de l’énergie et à l’inflation, laissant s’envoler les prix. Elles ont également l’inconvénient de ne compenser que partiellement les pertes de pouvoir d’achat subies par les classes moyennes et les classes populaires. Enfin, elles laissent pratiquement sans réponse la question de la transition énergétique et de la sortie des énergies fossiles.
La crise énergétique vient s’ajouter aux multiples crises (écologique, sanitaire, sociale, démocratique, économique) que nous rencontrons déjà, et contribue à les amplifier. Mais elle peut aussi être une porte d’entrée concrète par laquelle nous pouvons, avec les citoyens et citoyennes, repenser l’horizon et les moyens pour le changement de cap nécessaire.
C’est pourquoi le MOC appelle au rassemblement de toutes les forces progressistes pour poursuivre quatre priorités,
Immédiatement:
Taxer les surprofits (1) déjà réalisés afin de financer les mesures prises pour soulager la population paupérisée par la crise. Puis plafonner et réguler les prix de l’électricité et du gaz pour sortir de cette crise. Par exemple : taxer à 70% tous les profits liés à l’augmentation conjoncturelle des prix de l’énergie ; changer le mécanisme de formation des prix de l’électricité et passer à une tarification par technologie sur base des coûts de production comme en Grèce, en réfléchissant à un mécanisme qui favorise le renouvelable ; prévoir des contrats de long terme et des achats groupés pour le gaz afin d’accroitre notre pouvoir de négociation et de diminuer l’impact de la spéculation sur les prix ; insister sur le rôle primordial de l’Europe et de l’Etat comme régulateur du marché de l’énergie.
Protéger plus fortement les ménages touchés par la flambée des prix. Par exemple : défendre impérativement le mécanisme vital d’indexation automatique des salaires, rendre pérenne et automatique l’extension du tarif social, geler le tarif social, relever les bas salaires et les minimas sociaux, octroyer des chèques énergie plus conséquents à la classe moyenne, demander à l’Etat d’intervenir dès que les factures d’énergie dépassent 10% des revenus d’un ménage afin d’éviter que ceux-ci ne dépassent le seuil de précarité énergétique.
Le plus rapidement possible:
Sortir de la libéralisation du marché de l’énergie et du Traité sur la Charte de l’Energie (2). Le TCE pose de graves problèmes démocratiques et est incompatible avec nos engagements climatiques.
L’énergie est un bien de première nécessité qui ne peut pas être laissé au marché. Nous souhaitons opter pour une alternative au marché (nationalisation, municipalisation, collectivités d’énergie, reterritorialisation) définie au terme d’un large débat démocratique.
Mettre en oeuvre un plan d’investissement public massif dans la rénovation énergétique des logements, mais aussi des bâtiments publics et du secteur non-marchand, et geler durablement les loyers pour les PEB de catégorie D, E, F, G.
Le MOC appelle à soutenir et à organiser des assemblées locales et participatives sur les problématiques de l’énergie et à rallier les mobilisations que le MOC porte ainsi que l’agenda syndical de la CSC.
(1) Les surprofits peuvent être définis comme la différence entre les bénéfices réalisés au cours de l’année fiscale actuelle et les bénéfices réalisés au cours des années précédentes. Ils correspondent donc à la partie des profits réalisée en raison de l’augmentation conjoncturelle des prix de l’énergie.
(2) Le Traité sur la Charte de l’Energie est un traité international de commerce et d’investissements qui permet aux multinationales de l’énergie d’attaquer les Etats liés à ce traité devant des tribunaux d’arbitrage lorsqu’ils prennent des mesures susceptibles d’avoir un impact sur leurs profits.
Un mois après le clap de fin de Nourrir Fléron, le festival local de la transition alimentaire (voir toutes les infos dans notre article précédent ici), il est temps d’en tirer le bilan !
Le festival a pris place ces 16 et 17 septembre 2022. Il se voulait ouvert à tous et a donc multiplié les lieux et les formes : ateliers alimentation, ciné-débat, visites, marché festif, balade…
Le vendredi 16 septembre en matinée, le premier atelier portait sur la lactofermentation. Après une discussion autour du procédé et de ses principes de base, le groupe a pu déguster divers produits et expérimenter la mise en bocaux de légumes variés ; enthousiasme, discussions et rencontres étaient au rendez-vous. Les participants sont repartis avec le mode d’emploi et d’autres idées, ainsi qu’avec leurs productions, à déguster à la maison.
En soirée, le ciné-débat a fait connaître le documentaire « Tandem local », récit d’une aventure à vélo à la découverte de notre alimentation belge (plus d’infos ici), suivi d’un débat avec nos intervenants : une partie de l’équipe du film, ainsi que plusieurs producteurs locaux sont ainsi venus discuter avec le public des enjeux d’une relocalisation de l’alimentation. La discussion s’est prolongée autour d’un verre.
Le samedi 17 septembre, second jour et cœur du festival, s’est ouvert sur deux activités. D’une part, une balade nature « plantes comestibles » dans Fléron et alentours, par un guide-nature de la région, a permis aux participants de découvrir la nature nourricière qui les entourait. La date coïncidant avec le World CleanUp Day, la balade fut couplée d’un ramassage des déchets trouvés dans la nature.
En parallèle, un autre groupe a eu l’occasion de visiter la coopérative meunière Histoire d’un Grain, à Soumagne, découvrant ainsi les processus de fabrication de la farine, mais aussi les enjeux de la relocalisation de notre alimentation et de la production locale et artisanale, et en particulier de notre pain, un sujet plus qu’actuel.
L’atelier sur les protéines végétales avait malheureusement dû être annulé pour raison de santé de l’intervenante.
L’après-midi, La Pomme de Pain, boulangerie artisanale, proposait un atelier « faire son pain soi-même ». Dans une ambiance chaleureuse, les participants ont ainsi appris les techniques de fabrication du pain au levain et sont repartis avec leurs productions – après cuisson – et les ingrédients nécessaires pour reproduire le pain à la maison.
Durant toute l’après-midi, le marché festif était ouvert au public. Producteurs locaux en tous genres, mais aussi animation musicale, jeux en bois, bar et petite restauration et grimage pour enfants ont accueilli les visiteurs dans une ambiance familiale et conviviale, au sein de la salle du village (la météo ayant contraint à abandonner le projet en extérieur). Des visites du verger du groupe citoyen Fléron en transition, ainsi que de la micro-ferme des Potes aux Champs, ont également été organisées au départ de la salle.
Enfin, un jeu pour les familles était également mis à disposition à travers tout Fléron ; au départ de la Maison de la Convivialité, les participants devaient récolter les indices afin de reformer le mot-mystère et de remporter des lots.
Le bilan de cette première édition est donc très positif ! Le public était au rendez-vous malgré la météo, et les activités ont connu un beau succès!
Merci encore à tous ceux qui ont rendu cela possible:
– au groupe local du CIEP du MOC et à la CSC Liège-Verviers-Ostbelgien
– à nos partenaires dans ce projet un peu fou: Les Potes aux Champs, Fléron en Transition et La Coccinelle
– à la Loterie nationale et ses joueurs, à la Province de Liège et à la Commune de Fléron pour leur soutien
– à nos intervenants pour leurs activités toutes plus passionnantes les unes que les autres
– à nos producteurs locaux de leur présence au marché avec leurs délices
– et à vous, public, pour votre présence et votre enthousiasme !