Les réalisations des ateliers podcasts sur le quartier d’Outremeuse sont à nouveau programmées en séances d’écoute, cette fois à la Maison médicale La Passerelle (Rue Gaston Grégoire 16, 4020 Liège). Et c’est gratuit !
Le mardi 4 juin (19h) : « Il y a en nous un jardin », de Julie Mottet. L’aventure d’un groupe de citoyens en quête d’un jardin collectif, avec en toile de fond cette réflexion : quelle place laisser à la nature dans nos vi(ll)es ?
Le mardi 11 juin (19h) : « Gens d’Outremeuse », de Patricia Joiret. Quatre personnes, quatre récits qui tissent la toile sonore et intime du quartier.
Le mardi 18 juin (19h) : « Commerçons », de Véronique Alain. Une enquête sonore auprès des commerçants de la rue Puits-en-Sock, de leurs défis, leurs perspectives, et leurs idées.
Après l’écoute, place à l’échange ! Autour d’un verre, nous aurons l’occasion d’évoquer, de partager, de débattre autour de ce quartier qui nous rassemble.
Les travailleurs et travailleuses de première ligne sont fréquemment sollicités pour répondre à ces démarches (l’apparition de la Covid ayant fortement accéléré le processus). Celles-ci sont de plus en plus variées et prennent des formes multiples. L’accès aux services publics mais également privés devient de plus en plus dur à se faire. Le public se tourne vers les travailleurs et travailleuses de première ligne. Ceux-ci se retrouvent avec des demandes qui font basculer de plus en plus leurs cadres déontologiques de travail.
Face à ces constats,
Nous proposons aux travailleuses et travailleurs de première ligne, un moment d’échange participatif autour d’un outil de diagnostic proposé par notre invitée Anne Phillipart chercheuse à l’HELMo ESAS de Liège, section travail social. Cet outil est destiné à des travailleurs de première ligne : assistants sociaux ; agents d’accueil ; éducateurs ; formateurs ; … qui sont amenés à manipuler des données numériques de leur public.
Programme de la journée
09h00 : accueil
09h30 : introduction de nos deux intervenantes sur le numérique et le travail de première ligne suivit d’un moment d’échange en sous-groupe.
10h30 : pause
11h00 : présentation des échanges et mise en commun
12h30 : pause midi
13h30 : exploration des outils et pistes d’alternatives.
15h30 : conclusion
16h30 : fin des travaux
Pour en savoir plus nous vous proposons une entrevue avec notre intervenante
Le logement, objet de spéculation pour les uns et d’appauvrissement pour les autres, reste encore inaccessible pour une trop grande partie de citoyen.nes.
Dans ce contexte, comment garantir un accès à un logement décent, tout en s’inscrivant dans la lutte contre certains projets immobiliers face à l’urgence de préserver des espaces verts, de lutter contre la bétonisation, mais en tenant compte aussi de la nécessité du développement des communes ?
Au-delà des positions de principes, débattons en ensemble le samedi 5 novembre à 14h00.
Intervenants invités:
Jean Peltier – Occupons le terrain
Grégor Stangherlin – Chef de projet du Plan de Cohésion Sociale de Liège
Mathilde Flas – ULiège Assistante chercheuse Urbanisme et aménagement du territoire
Déroulement :
Débat en sous-groupe avec les participants et les intervenants :
3 sous-groupes, 3 portes d’entrée :
La préservation des espaces verts peut-elle être un maillon de la lutte pour l’accès au logement ?
Entre nécessités, priorités communales et accès au logement, quel équilibre ?
La réquisition des logements vides, mesure symbolique ou réelle réponse aux besoins de logements ?
Témoignage d’un militant d’ATD Quart Monde
Débat en plénière sur base des échanges dans les sous-groupes.
Après la victoire de la mobilisation contre le projet de la Chartreuse, le débat reste entier, venez, on va en parler!
Réservation souhaitée pour une organisation agréable.
Infos et réservation : 0484/307.381. ou liege@housing-action-day.be
Contact – infos –réservations (souhaitée mais non obligatoire) : Nathalie Dupont 0484/307.381. ou liege@housing-action-day.be
14h Rassemblement Place Saint-Lambert, départ de la marche vers le centre fermé pour étrangers de Vottem
15h à l’Enclos des Fusillés (Citadelle)
15h45 à Vottem
Depuis 1999, plus de 20.000 personnes ont été détenues au centre fermé de Vottem : sur simple décision administrative de l’Office des Etrangers, sans l’intervention d’une juridiction ; simplement parce qu’elles ne disposent pas, ou plus, d’un titre de séjour.
Plus de 20.000 personnes détenues, pour être renvoyées vers l’insécurité, c’est à dire vers la guerre , la dictature, les persécutions de toutes sortes, politiques, sexistes, homophobes…, vers la misère liée à la dette des pays du Sud, à l’inégalité des échanges, au pillage des ressources par les anciens colonisateurs, vers les conséquences du réchauffement climatique…
Tant de réfugié.e.s, dont seulement un très petit nombre arrivent en Belgique, et se voient refuser l’asile, en grande majorité (60% de refus en 2019). Tant de personnes qui n’ont pas d’autre choix que de rester ici, dans la clandestinité, la précarité, et l’exploitation dans les réseaux de travail clandestin, qui n’arrivent pas à obtenir la régularisation de leur séjour, et dont certaines se retrouvent dans les centres fermés !
Aujourd’hui nous constatons de nombreux dispositifs mis en œuvre pour l’accueil des réfugié.e.s qui fuient la terrible guerre en Ukraine, et nous nous réjouissons vivement de ces dispositions prises . Soulignons tout de même que l’hébergement se fait surtout au sein de familles de citoyens solidaires. Cependant nous constatons en même temps que les autres candidats à un statut de protection internationale doivent continuer à faire de longue files pour être entendus par l’Office des Etrangers, souvent ne sont pas hébergés rapidement dans des centres d’accueil, et finalement se heurtent à des refus ! Accueil à géométrie variable…
On aurait pu espérer que cette tragédie nouvelle, et la mobilisation actuelle mise en œuvre, ouvrent les yeux de notre gouvernement sur la nécessité de repenser la question de l’accueil, et des moyens nécessaires à y allouer, pour toutes et tous les réfugié.e.s, quelles que soient leurs origines. Pas du tout ! Au même moment, le Secrétaire d’Etat à l’Asile et à la migration, Sammy Mahdi annonce la construction, l’ouverture de 4 nouveaux centres fermés. Coût : 100 millions, l’urgence ne serait-elle pas de les investir dans l’accueil ?
Objectif : passer à une capacité d’enfermement de 1145 personnes (751 actuellement), pour arriver à au moins 10.000 expulsions par an. Construction d’un centre fermé pour étrangers à Jumet, 200 places ; à Zandvliet (près d’Anvers), 144 places ; d’un centre supplémentaire « de départ » à Steenokkerzeel – à côté de Zaventem, où existent déjà les centres 127 bis et Caricole- 50 places ; et d’un centre de 112 places à Jabbeke, destiné à remplacer celui de Bruges, trop vétuste, 112 places.
De fait cet accroissement du nombre de centres fermés était prévu dans l’accord gouvernemental « Vivaldi », mais nous espérions que les actions menées par les sans-papiers et leurs soutiens vis-à-vis de la société en général, et des partis politiques qui nous assuraient d’un soutien, auraient pu porter leurs fruits. Parce qu’il existe une alternative qui va dans une toute autre direction : la régularisation des sans-papiers qui ont acquis ici un nouveau parcours de vie, une insertion dans notre société, des formations, du travail… Parce que la guerre en Ukraine nous montre, avec plus de proximité, ce qui se passe à bien d’autres endroits dans le monde.
Nous voulons rappeler que les centre fermés sont des prisons qui cachent leur nom, que la détention en leur sein est une violence quotidienne du simple fait de la privation de liberté, aggravée par les contraintes exercées quand la personne détenue se révolte contre sa détention, exacerbée lors des expulsions, qui ne peuvent « réussir » que sous la pression de la force.
Tous à Vottem ce 7 mai !
Pour la suppression des centres fermés
L’arrêt des expulsions
Une politique d’asile et d’immigration qui respecte les Droits Humains
Manifestation organisée à l’initiative du CRACPE, avec :
APED (Appel Pour une Ecole Démocratique), ATTAC Liège, Barricade, CAL (Centre d’Action Laïque de la Province de Liège), CEPAG, CIEP, Collectif Liège Ville Hospitalière, CRACPE (Collectif de Résistance Aux Centres pour Etrangers) asbl, CSC Liège Verviers Ostbelgien, ECOLO, Régionale de Liège, Femmes Prévoyantes Socialistes, réseau Solidaris, FGTB Liège-Huy-Waremme, Formation Léon Lesoil, Front Antifasciste Liège, Gauche Anticapitaliste, La Zone, Le Monde des Possibles asbl, Les Grignoux, Liège Décroissance, Migrations Libres, MOC Liège Huy Waremme, Point d’Appui asbl, PTB, Territoires de la Mémoire asbl
Dimanche 27 mars 11H Esplanade devant la gare des Guillemins
7 mois après les inondations, la situation des personnes sinistrées est toujours calamiteuse (voir notre article/témoignage récent sur le sujet) et met en exergue toutes les problématiques de l’accès au logement en Wallonie
Se loger dignement est un calvaire pour beaucoup et cela dure depuis trop longtemps : il est temps d’agir ensemble !
Cette réalité est le résultat d’un manque de gestion politique de l’accès au logement digne pour tous.tes qui dure depuis trop longtemps et qui se traduit notamment par :
Trop peu de logements publics et de logements sociaux, et trop de communes ne respectent pas leur obligation en la matière.
La construction de nouveaux logements qui ne correspondent pas aux besoins de la population et qui participent à une gentrification qui exclue de plus en plus de gens de la ville.
Une quasi impunité pour les propriétaires qui laissent des logements vides : les amendes trop légères pour être dissuasives et pas toujours appliquées.
Trop peu de moyens pour lutter contre la discriminations de la part des bailleurs.
Une criminalisation du sans-abrisme et trop peu de soutien pour les programmes permettant de sortir de la rue.
Un encadrement insuffisant des prix du loyer et de la spéculation immobilière.
Des projets immobiliers de haut standing qui bétonisent des espaces verts.
Suite aux inondations, la pression immobilière est encore plus forte, et nous n’acceptons pas d’opposer victimes des inondations et victimes du sans-abrisme et du mal logement. C’est parce qu’il n’y a pas eu de politique publique du logement à la hauteur que les problèmes de relogement des personnes sinistrées est si important, et viennent s’ajouter aux problématiques déjà existantes. Les constats, analyses et recommandations des acteurs de terrain sont nombreux et pertinents, il est temps que les politiques en tiennent compte.
C’est pourquoi cette année, avec les Équipes Populaires de Liège et Verviers, le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté, le Rassemblement Wallon pour le droit à l’habitat, Occupons le terrain et Solidarités Nouvelles, nous organisons une mobilisation liégeoise dans le cadre de la mobilisation européenne du Housing Action Day
Rejoignez-nous pour un rassemblement solidaire avec les sinistrés et toutes les personnes exclues du droit au logement et écouter leurs témoignages !
Vous souhaitez prendre part au rassemblement, prendre la parole ou donner un coup de main, ajoutez le nom de votre association/collectif ? Nathalie Dupont
0484/307.381 dupont@mocliege.org
Le Ciep de Liège, organise une formation à la citoyenneté dans le cadre du parcours d’intégration.
ATTENTION CE MODULE EST COMPLET
Cette formation qui débutera ce 17 janvier 2022 dans les locaux du CIEP Liège.
La formation en citoyenneté a pour finalité l’émancipation à travers l’acquisition d’une meilleure compréhension des structures qui composent l’état belge, ses institutions ainsi que l’environnent professionnel et social en Wallonie.
Le programme est élaboré à partir de la méthodologique du DISCRI (Dispositif de concertation et d’appui aux Centres Régionaux d’Intégration) pour mettre en place un cadre pédagogique adapté au public.
La formation aura lieu tout les Lundi et Mardi de 17h00 à 20h00 dans les locaux du CIEP Liège situé 29 rue St gilles à 4000 Liège.
Le « tout au numérique » s’impose tous les jours un peu plus et nous demande de nous adapter, bien souvent en supprimant les solutions du passé sans laisser d’autres choix.
Face à un tel constat, le CIEP Liège a lancé le projet « Accroche informatique » s’adressant à tous ceux qui ne s’y retrouvent plus ou pas. L’objectif est de partir d’une liste des problèmes rencontrés au quotidien et de voir si une utilisation adéquate de l’informatique peut apporter des solutions. Une question qui s’avère d’autant plus importante au regard des mois passés où le COVID a fermé les portes de beaucoup de services…
Le projet se déroulera en petits groupes de 7 personnes et en partant de leurs besoins et de leurs difficultés. Nous allons bien évidemment utiliser des ordinateurs à de nombreux moments pour essayer de comprendre et d’apprendre. Il ne s’agit pas d’une formation informatique, mais d’une activité d’échanges de savoir où nous construisons ensemble nos besoins d’autonomie numérique.
Les thèmes à aborder sont l’administratif en ligne, la protection des données personnelles, l’utilisation du « tout numérique » (smartphone, ordinateur, tablette, GPS, objet connecté…)
Concrètement, le CIEP Liège propose un atelier en entrée continue.
Quand :
Les mercredis de 13:00 à 16:00
Lieu :
Locaux de l’ASBL Agora 73 rue Vivegnis à 4000 Liège
Infos et Inscription :
Pour permettre à tout le monde de suivre les séances dans les meilleures conditions possibles, avoir une connaissance correcte du français et avoir peu ou pas de connaissance de l’informatique sont des atouts.
inscriptions et réservation par téléphone 0483/22.93.65.
Les tables de conversation sont ouvertes à toutes et tous dès 18 ans. Ce sont des tables d’échanges et de discussions en français qui proposent également des activités et sorties. Un minimum de maitrise du français est demandé (A1.1-A2). Les activités sont gratuites.
Elles se déroulent tous les vendredi après-midi de 13h00 à 16h00 dans les locaux du centre de formation Agora 73 rue Vivegnis 4000 Liège.