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  1. Animation | Mieux comprendre la fiscalité en Belgique

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    Plus que jamais présent dans l’actualité, qu’on le veuille ou non, l’impôt nous concerne tous mais on a parfois du mal à s’y retrouver dans un système devenu de plus en plus complexe. C’est pourquoi nous vous proposons d’y voir plus clair à travers quelques grandes questions :

    • A quoi sert l’impôt ? Quels en sont les différents types ? Quels revenus sont-ils taxés et comment ?…
    • Paie-t-on trop d’impôts ? certains en paient-ils moins que d’autres ? Finalement, la Belgique : enfer ou paradis fiscal ?
    • Pourquoi est-ce une question politique cruciale ? quels sont les enjeux à venir à l’approche des élections ?

    Cette animation se veut accessible au plus grand nombre, proposant des informations rendues compréhensibles pour chacun en se basant sur la participation, l’opinion et les questions des participants.

    Pour recevoir plus d’informations ou commander l’animation : Nicolas Laermans – 0498/17.18.50 – laermans@mocliege.org

  2. Animation | Mieux comprendre la sécurité sociale

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    Nous vous proposons une vidéo d’introduction ainsi qu’une présentation sur le fonctionnement, le budget, les principes et les enjeux de notre système de sécurité sociale.   Proposée par séances de 2 heures ou par demi-journées adaptables en fonction des publics, cette animation apporte de l’information en lien avec l’actualité et se base sur le débat et la participation au sein des groupes. Nous sommes à votre disposition pour venir dans un groupe en fonction du temps dont vous disposez en nous déplaçant ou en vous accueillant dans nos locaux de Liège, Seraing, Huy ou Aywaille.

    Bien que son organisation puisse paraître de plus en plus complexe au large public, ce système d’assurance sociale construit sur une volonté solidaire, continue à recevoir un accueil positif et un vaste soutien du large public. Malgré cela on entend de plus en plus un certain nombre d’informations qui mettent en question la viabilité de notre système de sécurité sociale. Pour n’en citer que quelques-uns : les difficultés de financement des pensions en lien avec le vieillissement de la population, les difficultés de maîtrise du budget de la santé ou encore un contrôle sans cesse accru des travailleurs sans emploi. Autant d’éléments qui posent en permanence le débat des formes de financement du système, de la liaison au bien-être des allocations sociales, de la limite de la sélectivité…autant d’enjeux politiques que notre animation propose de mieux comprendre et de débattre.

    Pour toutes informations complémentaires ou pour commander l’animation : Nicolas Laermans – laermans@mocliege.org – 0498/17.18.50

  3. Animation | Nouveau module pour mieux comprendre sa commune

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    Cette animation propose d’y voir plus clair sur la place des communes dans le système institutionnel belge, leur fonctionnement politique, d’où viennent leurs moyens financiers et comment elles utilisent ceux-ci, leurs missions obligatoires et leurs possibilités d’action en matière d’activités économiques, de mobilité, d’accès au logement ainsi que les enjeux et changements liés aux élections communales 2018, le tout en partant des préoccupations locales et du quotidien des participants avec des informations sur les principales communes où ils habitent en fonction d’où l’animation se déroule.

    Gratuite et d’une durée de plus ou moins 2H, cette animation se veut la plus accessible possible et propose des informations rendues compréhensibles pour chacun en se basant sur la participation, l’opinion et les questions des participants.

    Nous pouvons accueillir vos groupes dans nos locaux de Liège, Huy, Seraing ou Aywaille ou nous déplacer.

    Contact : Nicolas Laermans – 0498/17.18.50 ou laermans@mocliege.org

     

  4. Dispositif « Porteur de Parole » : nous avons besoin de vous !

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    Afin de préparer une soirée débat à Huy sur le thème de la transition énergétique, nous constituons un groupe pour aller à la rencontre des citoyens dans l’espace public. Poser une question aux passants et échanger avec eux sur ce thème, voilà l’objectif de l’outil « Porteur de Parole ». Et vous pouvez y participer !

    Avis aux intéressés !

    Afin de préparer une soirée débat autour de la transition durable à Huy, nous constituons un groupe pour aller à la rencontre des citoyens dans l’espace public. Ce groupe aura pour mission d’utiliser l’outil « Porteur de Parole ».

    Concrètement, « Porteur de Parole » est une méthode de débat inventée par l’association française « Matières Prises ». Cela consiste à aller discuter politique dans la rue. Le groupe choisit donc une question (par exemple, « Transition énergétique, je veux bien mais on ne va pas quand même pas revenir à l’âge de pierre ? ») et l’inscrit sur un grand panneau de couleur. Ce panneau ainsi que quelques réponses préalablement récoltées entre nous (également inscrites sur des panneaux) sont installés sur un fil en rue, dans un endroit de passage. Les passants, intrigués par cette occupation de l’espace public (qui est de plus en plus rare), s’arrêtent et lisent. C’est à ce moment là que les « interviewer » entrent en action et proposent une discussion avec le citoyen. Un résumé ou une phrase choc de cette discussion sera écrit sur un panneau, en direct, et prendra ensuite place à côté des autres.

    Et après, qu’est-ce qu’on fait avec tout ça ? Au-delà du fait qu’aller rencontrer les citoyens pour leur donner la parole est déjà un acte politique en soi, nous utiliserons les réponses pour définir les axes prioritaires à traiter lors de la soirée-débat.

    Ce projet vous intéresse ? Vous êtes curieux de découvrir cet outil ? Vous souhaitez donner un peu de votre temps pour aller à la rencontre des citoyens ? Alors, ce groupe « Porteur de Parole » est fait pour vous !

    Pour nous rejoindre, rien de plus simple, contactez François Struys (0498/17.18.51 – struys@mocliege.org). Un premier rendez-vous sera fixé en février-mars afin de profiter d’une petite formation à l’outil.

    Au plaisir

     

  5. Election communales 2018 : des débats près de chez vous, en Ourthe Amblève

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    La commune est le niveau politique le plus proche des citoyennes et des citoyens. Pour le MOC et ses organisations, les élections communales sont à chaque fois une opportunité de créer et soutenir le débat, d’inviter les citoyens à la rencontre des politiques pour leur permettre de comprendre et préciser des éléments des programmes, faire des propositions et, parfois exprimer un sentiment d’incompréhension ou d’abandon par les élus. Le MOC et le CIEP de Liège, et plus particulièrement leurs militants qui agissent au niveau local, décident donc une nouvelle fois de relancer le débat politique. Impossible évidemment de proposer un débat dans chaque commune, nous nous sommes donc limités à certaines d’entre elles :

    Esneux

    Mardi 18 septembre 19H L’Escale, Av. de la Station 80 à Esneux
    A Tilff, il y a toujours un pont à construire et cela devrait être enfin chose faite lors de la prochaine législature. Et il y a bien d’autres enjeux qui vont attirer l’attention de l’électeur. Comme c’est le cas dans d’autres communes semi ?rurales, le centre se meurt tout doucement, les commerces ne trouvent plus repreneur et il faut trouver des solutions de redynamisation. La population est vieillissante, les problèmes de mobilité sont conséquents et les jeunes semblent avoir du mal à s’installer

    Sprimont

    Jeudi 20 septembre 19H00 Foyer Culturel de Sprimont, rue du Centre 81
    La population de Sprimont a explosé au cours des 20 dernières années sous l’impulsion de l’ancien bourgmestre. En découlent aujourd’hui des questions des limites de ces politiques d’urbanisation et de la place que les élus devront prendre au cours de la prochaine mandature. Un sujet abordé à maintes reprises par nos militants locaux : la création de cités dortoirs, les besoins en infrastructure, la mobilité, l’aménagement du territoire et l’accès à un logement pour tous.

    Aywaille

    Mercredi 3 octobre 19H00Centre de Jeunes ASF, Av. François Cornesse, 61 à Aywaille.
    Aywaille a des atouts touristiques qu’il faut préserver. Mais il y a aussi la question de l’emploi local et des commerces de plus en plus concurrencés par un nombre sans cesse croissant de grandes surfaces présentes le long de la nationale qui ouvrent leurs portes 7 jours sur 7. Citons aussi les difficultés de mobilité (le passage souvent saturé par les véhicules) et les enjeux d’urbanisme auxquels il faut apporter des réponses pour redonner un nouvel attrait au centre d’Aywaille. Le débat est co ?organisé avec le Centre de Jeunes d’Aywaille. Une occasion de donner la parole aux jeunes de 18 à 25 ans qui voteront pour la première fois et feront part de leurs préoccupations.

  6. CINÉ-DÉBAT | « Qu’est-ce qu’on attend ? » au Foyer Culturel de Sprimont le 24 mai 2018

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    Le changement local, c’est maintenant …! Le jeudi 24 mai, au Foyer culturel de Sprimont, découvrez « Qu’est-ce qu’on attend », le film retraçant l’histoire d’une petite commune d’Alsace dont la mairie et les habitants ont entamés, avec succès, la transition écologique.

    Qu’est ce qu’on attend ?

    Comment dans une petite commune d’Alsace, la mairie et les habitants ont réussi à mettre en place toute une série d’initiatives innovantes et mobilisatrices pour le quotidien des habitants : alimentation, énergie, transports, habitat, travail ou encore école : de quoi débattre et donner des idées à l’approche de nos élections communales de 2018 !

    Infos pratiques

    Ou ? Foyer Culturel de Sprimont, rue du Centre 81
    Quand ? Jeudi 24 mai, 19h
    Entrée libre

  7. Un lâcher de ballons avec des demandeurs d’asile à Ans

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    Cette année le groupe MOC de Ans participait au festival « Mai en Couleurs » organisé par le centre culturel local. Dans ce cadre, dimanche 15 mai était organisée une marche de soutien avec les résidents du centre Croix Rouge d’accueil pour demandeurs d’asile de Ans ponctuée de nombreuses activités et concerts. Pour marquer le départ de cette marche, nous avons organisé un lâcher de ballons Mutualité Chrétienne et Vie Féminine sur le parking de la gare de Ans.

    Ans 15 mai 2016 lâcher de ballons avec demandeurs d'asile {JPEG}Les ballons se sont envolés avec des messages écrits par les demandeurs d’asile, égaillant un peu cette journée grisâtre. Ces messages ont été réalisés lors de rencontres préalables au centre Croix Rouge dans le cadre d’un cours de français où nous avons été accueillis très chaleureusement.

    Eliaf, Nadim, Zakjil, Irfan, Alexei, Najat, Lhai Xi …hommes et femmes demandeurs d’asile venant principalement de Syrie, d’Afghanistan mais également de Russie ou du Tibet, ont exprimé des messages de paix, de remerciement pour l’accueil qu’ils ont pu trouver en Belgique et d’espoir que la situation dans leur pays d’origine puisse s’améliorer.

     Voir les messages réalisés par les demandeurs d’asile: Messages

    Ans 15 mai 2016 lâcher de ballons avec demandeurs d'asile {JPEG}

    Plusieurs réponses nous sont déjà parvenues principalement d’Allemagne.

    Exemple de ce message d’un docteur qui travaille dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile à Trèves: « Dear asylum seekers, I just found happily your message in my little garden, thank you very much(…) I know very well your situation. I am very happy, that your message just arrived here in my little garden, because we are in a little village surrounded by nature where nobody would have found it.I send you all my best thoughts and wishes and prayers, I know, life is hard, but our belief should be stronger. Wishing you all the very best !! ».

    Autre exemple de réponse : « Dear Khalid, we have found your ballon with the message during a walk on may 16th, 200 km away from Ans in Nonnweiler (Saarland), Germany. The balloon was stuck on a bench in front of a crucifix. For us, the crucifix is also a kind of peace symbol. So your balloon has found a really good place ! We wish you all the best for the future an hope you will find your peace. »


    Ans 15 mai 2016 lâcher de ballons avec demandeurs d'asil {JPEG}Ans 15 mai 2016 lâcher de ballons avec demandeurs d'asile {JPEG}

     
  8. A Juprelle, « Ma santé, c’est mon affaire ! »

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    22 octobre 14h Salle « Â Trîhê », rue L.Tilkin 1, 4453 Villers-St-Siméon

    Le groupe d’action locale MOC de ANS, dans le cadre du Plan de Cohésion Sociale de la commune de Juprelle, organise une moment d’informations et de rencontre sur l’accès aux soins de santé à Juprelle.

    Un Plan de Cohésion Sociale a récemment été mis en place dans la commune, dans ce cadre une étude a été réalisée sur l’accès aux droits fondamentaux à Juprelle (revenu, logement, formation…). Si les résultats sont plutôt bons, on y pointe tout de même le manque d’activités citoyennes et sociales avec en particulier un manque d’infos et de services au niveau de la santé (voir l’ « InfoJuprelle » n°31 page 35-36).

    C’est notamment pourquoi, nous avons décidé d’organiser cette après-midi sur le thème de la santé au cours de laquelle des informations seront proposées par la Mutualité Chrétienne (comment alléger son budget, conseils et droits existants…). Ce sera également l’occasion pour les habitants de Juprelle de pouvoir s’exprimer sur leurs difficultés d’accès aux services de santé dans la commune ainsi que réagir et poser des questions aux responsables communaux qui seront présents. L’occasion également de faire connaître et échanger sur les initiatives qui existent déjà dans la commune, voire d’en inspirer de nouvelles…

  9. Rencontre sur le logement en Ourthe-Amblève : Quelles alternatives ? Quel pouvoir d’action ?

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    A partir du constat d’une difficulté croissante de l’accès au logement pour les faibles et moyens revenus dans plusieurs communes d’Ourthe-Amblève, nous avons rencontré plusieurs acteurs communaux concernés.

    Si la plupart d’entre eux partagent notre constat de base et notamment le fait que cette difficulté croissante d’accès au logement est liée à une urbanisation de plus en plus importante destinée à des revenus plus aisés entrainant d’importants changements en terme de population, d’aménagement du territoire, de mobilité ou encore de mixité sociale, une des questions principales qui en découle est de savoir ce qui peut être mis en place pour réagir à cette situation notamment en termes d’alternatives et de projets innovants.

    C’est pourquoi nous avons organisé une soirée d’échange le 3 décembre à Sprimont avec Nicolas Bernard, professeur aux facultés Saint-Louis de Bruxelles et spécialiste du logement. Voici un compte-rendu ce cette rencontre :

    Favoriser l’accès à la propriété n’a pas que des conséquences positives

    En Belgique, la politique des aides à la propriété se traduit par de nombreuses mesures au niveau fédéral, régional et même provincial (déductions fiscales, emprunts avantageux et aides diverses…). Comparé à certains pays voisins, il existe très peu d’aides pour le locatif privé. Ce n’est pas pour rien que les belges sont presqu’au ¾ des propriétaires et que nous figurons dans le peloton de tête des pays européens en la matière.

    Même si les avantages de la propriété restent évidemment nombreux (sécurité, rempart à l’inflation…), deux principales critiques peuvent être faites à l’égard de cette politique qui favorise l’accès à la propriété  :

    Elle contribue à l’importante augmentation des prix de l’immobilier :

    • A partir d’une durée minimum ce genre d’aides publiques peut se répéter indéfiniment après chaque vente/achat. De plus la revente s’effectue aux prix du marché et de la plus-value réalisée lors d’une vente, rien ne doit être redistribué aux pouvoirs publics alors que ceux-ci ont contribué à l’achat. Tout ça fait que, ces aides contribuent quelque part à l’augmentation générale des prix, hors on sait que le prix de l’acquisitif a au moins doublé sur les 10 dernières années.

    Elle ne bénéficie pas vraiment à ceux qui en auraient le plus besoin :

    • Le montant de l’aide accordée ne varie pas beaucoup selon les revenus que l’on gagne, il y a peu de conditions à ce niveau tout comme d’ailleurs pour les déductions fiscales liées à l’emprunt hypothécaire. Tout le monde peut en bénéficier y compris les ménages les plus aisés. Les chiffres montrent que tous ces avantages bénéficient finalement peu aux plus fragilisés.

    Propriété alternative

    Sans remettre complètement en cause la politique d’accès à la propriété plusieurs solutions alternatives pourraient rendre celle-ci plus accessible tout en évitant les effets pervers entrainant l’augmentation générale des prix :

    L’encadrement des loyers

    • La Région de Bruxelles a mis au point une grille d’objectivation des loyers mais il n’y a pas encore d’accord politique sur l’usage ce celle-ci.
    • On y réfléchit actuellement à la Région Wallonne via le nouveau « observatoire de l’habitat durable » et surtout dans le cadre de la réforme de l’état qui prévoit la régionalisation de la réglementation sur les baux.
    • Toutefois, le pouvoir public ne pourra jamais être trop strict dans cette matière, au mieux sera établi un seuil vraiment inacceptable d’augmentation des loyers que l’on ne pourra dépasser, ce qui serait déjà pas mal.
    • A la base, le calcul du revenu cadastral était une tentative d’objectivation des loyers mais comme on le sait ce revenu cadastral n’a plus été revu depuis les années 70 et reste une compétence fédérale. Y toucher est à ce point impopulaire qu’aucun politique ne s’y risquerait.
    • La taxation des loyers RÉELS serait pourtant un pas en avant important pour décourager fiscalement l’augmentation des loyers. Il est faux de dire que c’est impossible : c’est le cas en France et la plupart de nos voisins européens vont de plus en plus loin dans l’encadrement des loyers, sur ce point la Belgique est à la traîne.
    • De manière générale, les politiques portent beaucoup plus sur la demande que sur l’offre de logement. Toute mesure contraignante dans ce domaine risque de se heurter notamment au droit de propriété inscrit dans la Constitution. De plus, la construction de logements publics est bien trop faible pour influencer à la baisse les prix du marché locatif, sans oublier que la moitié des logements publics sont des maisons.

    Exigences possibles des communes en matière de logements sociaux lors de la construction de lotissements sur leur territoire

    • C’est d’actualité car le pouvoir public sait qu’il n’arrivera pas seul à construire tous les logements sociaux nécessaires face à l’augmentation des besoins en la matière.
    • Toutefois, en Région Flamande depuis 2009 un décret sur la politique foncière et immobilière impose notamment sous forme de « charge sociale », dans les lotissements de + de 50 parcelles, la construction de logements sociaux à revendre aux pouvoirs publics avec compensation fiscale et subventions : ce décret vient d’être cassé sur ce point par la Cour Constitutionnelle. On se trouve là face à des droits de concurrence commerciale et de propriété consacrés par la Constitution et le droit européen très difficiles à remettre en cause juridiquement…
    • Toutefois, certaines charges d’urbanisme peuvent imposer des compensations financières pouvant être réinvesties par le pouvoir public dans le logement social. Exemple à Bruxelles pour la construction de bureaux dans certaines zones.
    • L’autorité communale peut toujours négocier avec le lotisseur comme c’est le cas pour le moment à Sprimont pour un nouveau lotissement où la commune à négocier 6 logements à prix modéré destinés en priorité à de jeunes ménages.

    La nouvelle réforme de l’État

    Pour finir, notons que le débat est fortement d’actualité car la nouvelle réforme de l’état prévoit la régionalisation de compétences liées aux baux et à la fiscalité immobilière. Il s’agit pour la Région Wallonne d’une occasion notamment d’agir sur les loyers et de rendre les aides à la propriété mieux ciblées.

    [1 LE DROIT DE SUPERFICIE :Propriété dissociée : droit de propriété sur la superficie bâtie et pas sur le sol. Ce droit ne peut dépasser 50 ans mais est renouvelable indéfiniment moyennant accord des parties. Système qui existe depuis le début du 19èmesiècle, Louvain-La-Neuve a notamment été construite sur base d’un principe similaire. Ce système se pratique notamment actuellement dans la commune d’Eterbeek avec succès.

    • Première avantage : c’est un tiers moins cher que le droit de propriété classique.
    • Les droits d’enregistrement ne sont plus de 12% mais de 2%.
    • Système particulièrement intéressant pour les plus âgés souhaitant acheter mais ne trouvant plus d’emprunt auprès des banques.
    • On peut vendre son droit de superficie ou bénéficier des déductions d’impôt sur emprunt tout à fait normalement.
    • En ne vendant que le droit de superficie de leurs terrains, ça peut permettre aux pouvoirs publics de garder la main sur leur patrimoine foncier. A court terme c’est moins rentable que la vente classique de terrains mais ça peut être l’inverse à long terme.

    Evidemment vu la durée maximale de 50 ans, le plus gros reproche pouvant être formulé et le plus gros frein à l’achat de ce type de propriété est le suivant : « On n’a rien à léguer à ses enfants ».

    • Oui mais en principe ça permet d’économiser pas mal d’argent et donc de pouvoir léguer un « bas de laine » non négligeable. D’autant plus, qu’en règle générale, les enfants héritant d’une maison s’empressent de vendre celle-ci.
    • L’idée de pouvoir léguer quelque chose est beaucoup plus ancrée parmi les classes plus favorisée. Pour les gens précarisés, la priorité reste une solution rapide et stable à leurs problèmes de logement.
    • A Louvain-La-Neuve où l’on a appliqué le droit d’emphytéose, une astuce juridique a été utilisée pour permettre aux héritiers et acheteurs de repartir de zéro en renouvelant leur droit sans que celui-ci ne « repasse » aux pouvoirs publics. Ce genre de solution est donc possible.

    [2COMMUNITY LAND TRUST : Inventé aux Etats-Unis durant la crise des « sub-primes » immobilière et puis financière de 2008, plusieurs avantages sont à mettre en avant :

    • Lorsqu’une personne du « trust » revend, la plus-value retourne au « trust » et permet de faire diminuer le prix pour le prochain occupant sans alimenter l’envolée des prix de l’immobilier.
    • Le principe de trust repose sur l’association des acquéreurs, des pouvoirs publics mais aussi des riverains. Il peut donc entraîner une véritable adhésion de quartiers et contribuer à revitaliser ceux-ci. Certains trust aux Etats-Unis en développant des lieux aux fonctions mixtes (habitats, commerces, bureaux…) construisent au final de véritables morceaux de ville.
    • Des projets de « community land trust » pourraient-ils être lancés par des communes ? Le concept de « trust » est issu du droit américain et n’existe pas chez nous, celui-ci induit une implication de la « société civile » plus forte que celle des pouvoirs publics ce qui n’est pas vraiment un modèle auquel nous sommes habitués en Wallonie…mais rappelons qu’avant de devenir acteurs de droit public, certaines AIS étaient privées ou caritatives. Toutefois, notamment pour les sociétés de logement public ce genre de projet présente de grands intérêts : pas de rénovation à charge, pas de règles d’attribution…

    [3FONDS COLLECTIFS D’ÉPARGNE SOLIDAIRE : Ce genre d’épargne collective permet de payer collectivement les droits d’enregistrement lorsqu’un des membres du collectif achète de l’immobilier.

    • Une asbl Bruxelloise travaillant avec des réfugiés développe ce genre de système. Notamment sous forme de « tontine » proche de ce qui se fait dans des communautés d’origine africaine. Ce genre de fonds d’épargne ont beaucoup de succès et fonctionnent notamment avec l’aide du Fond du Logement.
    • En plus de rendre la propriété plus accessible, ces groupes se réunissent également pour échanger des informations et des conseils autour de la propriété.
     
  10. « Le travail, entre bonheur et douleur » documentaire + débat

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    “Le travail : obscur objet de haine et de désir”. Stress, harcèlement, violence, dépression, suicide sont des thèmes de plus en plus fréquemment évoqués dans les médias à propos du travail. En même temps, dans une enquête menée récemment, le travail arrive en deuxième position comme condition du bonheur après la santé mais devant la famille, l’argent et l’amour… » (dossier de presse « J’ai très mal au travail »)

    Témoignages de spécialistes et de travailleurs (cadres, employés, anciens ouvriers de chez Moulinex, ouvrières dans le textile, agents de sécurité…), des séquences filmées sur les lieux de travail ainsi que des extraits de pubs ou de films en lien avec le travail : Ambitieux mais très accessible, le film pose la question de la place du travail dans notre société, des nouvelles formes de « management » et les nouvelles souffrances qui vont avec ainsi que des liens entre la déshumanisation du travail et l’évolution de notre système économique.

    « Le film tente de comprendre au prix de quelles douleurs ou de quels bonheurs le salarié fabrique, résiste, crée, s’épanouit ou…craque »

    Durée : 85 ‘, France, 2006

    MARDI 16 NOVEMBRE 19H30
    CENTRE CULTUREL DE ANS
    1, Place des Anciens Combattants

    Accueil à 19H15

    Une initiative du groupe MOC de ANS et de la Maison Médicale « La Légia »

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