Le CIEP culture et le CIEP de Liège-Verviers sont heureux de vous inviter à leur cycle de visioconférences sur l’histoire de Belgique au 19e siècle. Parce que c’est notre histoire !
Notre première visioconférence est consacrée à l’indépendance et à la Constitution belge (1831) – retour sur les débuts d’une monarchie libérale et parlementaire, un ordre constitutionnel en débats.
Nous aurons le plaisir d’accueillir Henri Deleersnijder, professeur d’histoire à l’Université du Troisième âge de Liège.
Des appréhensions pour vous connecter ? N’hésitez pas à nous contacter par mail ou par téléphone. Ci-dessous, vous retrouverez un mode d’emploi pour installer Zoom en quelques secondes.
Comment y participer ?
C’est très simple et gratuit. Vous pouvez la suivre depuis chez vous en vous connectant avec votre ordinateur, votre tablette ou votre smartphone sur l’application ZOOM qui se trouve sur internet.
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Le jour de la conférence :
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L’application ZOOM se lancera automatiquement sur votre ordinateur et vous pourrez rejoindre la salle d’attente de la conférence en ligne (comme chez le médecin).
Une fois accepté dans le salon virtuel par l’administrateur, vous pourrez suivre la conférence en direct.
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Une fois l’installation terminée, il vous suffit d’appuyer sur « Launch Meeting » (en français : « Lancer la réunion »).
Vous rejoindrez ainsi la salle d’attente de la conférence en ligne (comme chez le médecin).
Une fois accepté dans le salon virtuel par l’administrateur, vous pourrez suivre la conférence en direct.
Attention :
Afin de faciliter le déroulement de la conférence et l’intervention des orateurs, nous vous demandons de :
Coupez votre micro et votre caméra en entrant dans le salon virtuel (lieu ou se déroule la conférence en ligne). Si vous avez une difficulté à couper votre micro, l’animateur vous aidera à le faire.
Poser vos questions par écrit lors de la session de questions via l’espace de discussion qui s’ouvre en cliquant sur l’onglet « Converser ». Votre question sera lue et relayé par l’animateur vers les orateurs
Vous souhaitez recevoir une aide supplémentaire : contactez-nous avant la conférence par mail ou par téléphone. Nous vous aiderons à distance (Benoît Leysten : 0484/30 99 12 – leysten@mocliege.org).
Complotisme et éducation permanente : Et maintenant, on fait quoi ?
Dans la foulée de la parution du dernier numéro de Contrastes sur la démocratie, les Equipes Populaires vous invitent à participer à une conférence-débat sur une question qui interpelle plus que jamais l’éducation permanente : Comment prendre en compte la montée des tendances complotistes au sein d’un public de plus en plus large, dont celui avec lequel nous interagissons ? N’y a-t-il pas des éléments de proximité, des points de contact avec l’éducation permanente ? Parmi eux, une volonté d’esprit critique, la force des émotions, certains adversaires communs, la volonté de mobilisation, la vulnérabilité du public.
Plutôt que de fuir ces questions qui bousculent les animateurs et formateurs dans leurs pratiques quotidiennes, les Equipes Populaires proposent de les empoigner… dans le respect des points de vue de chacun.
Avec la participation de :
Edgar Szoc, chroniqueur RTBF et auteur du livre Inspirez, conspirez : Le complotisme au XXIème siècle ;
Ariane Estenne, présidente du MOC et du Conseil supérieur de l’éducation permanente
Guillaume Lohest,président des Equipes Populaires et auteur de l’analyse Les liens du sens : quatre Checkpoints entre le style complotiste et l’éducation permanente.
Voici le compte-rendu de la visioconférence du 26 janvier consacrée à la Belgique des « Golden Sixties » :
Elie Teicher, doctorant en histoire, est venu nous parler de la Belgique des années 1960, la fameuse décennie des « Golden Sixties », généralement perçue comme une période de prospérité, de croissance économique et de bien-être social. Ce mythe des Golden Sixties, considérée comme une période de progrès et de concertation sociale, est aujourd’hui bien ancré dans la mémoire collective belge.
Au cours de son intervention, Elie Teicher a eu l’occasion de relativiser cette période considérée comme un « âge d’or ». Force est de constater qu’elle a en réalité été mythifiée après le tournant néolibéral et austéritaire des années 1970 et surtout 1980.
Cette décennie a d’ailleurs été marquée par des événements majeurs. Elle débute par l’indépendance du Congo et par la « grève du siècle » déclenchée par le projet de « Loi unique » du gouvernement dans le but d’assainir les finances publiques. Cette loi déclenche le plus grand conflit social en Belgique depuis la Seconde Guerre mondiale. Et pour cause, elle s’en prenait directement aux travailleurs car le gouvernement attaquait de front la sécurité sociale instaurée après la guerre via le « Pacte social ». Sans ordre des hiérarchies syndicales, des travailleurs, et tout particulièrement les affiliés de la FGTB, déclenchent alors une grève qui prend rapidement des allures d’insurrection. Malgré cette forte mobilisation dans la rue du côté socialiste, la Loi unique est adoptée par les Chambres.
Cette période commence donc par un événement majeur qui marque les esprits. Toutefois, cette décennie est aussi caractérisée par un rebond économique et un taux de croissance qui augmente. Par ailleurs, la concertation sociale entre les syndicats et les patrons, aussi instaurée grâce au Pacte social, s’intensifie et atteint sa maturité. De nombreuses conventions collectives de travail sont établies et aboutissent à une augmentation des salaires.
Ces éléments ne doivent néanmoins pas cacher les difficultés de cette période. Comme le souligne Michel Loriaux (ancien Professeur au Département de démographie de l’UCL), une inquiétude manifeste est aussi présente à l’époque quant à la question du vieillissement de la population wallonne (cf. rapport du grand démographe français Albert Sauvy). En outre, les années 1960, sont certes celles de la concertation sociale mais Elie Teicher rappelle que cette affirmation doit être nuancée. Dans les faits, des travailleurs ou des secteurs d’emplois sont en réalité mis de côté. Afin d’appuyer son propos, Elie Teicher pointe le cas des femmes, des immigrés ou encore des mineurs. Cela crée des mouvements de contestation en dehors des syndicats et parfois même contre les syndicats. Par exemple, les femmes de la FN manifestent en 1966 pour une augmentation salariale et de meilleures conditions de travail mais un mécontentement existe aussi à l’encontre des délégués masculins qui ne prennent pas forcément en compte leurs revendications. Dans la lignée de ce constat, Anne-Marie Balthasar, qui s’est engagée dans le milieu syndical non-marchand en 1966, témoigne de son combat en faveur d’une reconnaissance de la place des femmes au sein même des structures de la CSC mais aussi dans les concertations et dans les actions.
Au final, quel héritage avons-nous aujourd’hui des Golden Sixties ? Très clairement, nous avons une vision mythifiée des années 1960. Cette période s’avère en réalité difficile pour de nombreux acteurs. Nos intervenants ont notamment souligné le cas des femmes. Toutefois, force est de constater que soixante ans plus tard, la lutte pour une égalité salariale et sociale est toujours d’actualité. Comme l’a souligné l’ancienne présidente de la CNE Arlette Puraye, la société a évolué et nous sommes en conséquence confrontés aujourd’hui à une évolution de l’action syndicale. Le fer de lance des syndicats, qui était l’industrie dans les années 1960, est désormais le secteur non-marchand. Il s’agit ainsi, à l’avenir, de se battre mais aussi d’interpeller et d’associer les jeunes dans cette lutte commune tout en trouvant le mode de mobilisation idéal pour nos réalités contemporaines.
Ce lundi 25 janvier, une fée marraine a déambulé dans le centre de la ville de Liège en passant par la CSC et la Mutualité Chrétienne pour attirer l’attention sur l’importance de la sécurité sociale et ses mécanismes invisibles.
Cette action se reproduira ensuite dans quatre autres villes de Wallonie (Namur, Peruwelz, Mouscron et Charleroi). En parallèle, les organisations du Mouvement ouvrier chrétien mettent à l’honneur, sur 16 bâtiments symboliques dans 13 villes de Belgique francophone, des portraits de femmes et d’hommes de différentes origines qui se mobilisent, ici et ailleurs dans le monde, pour renforcer la sécurité sociale, comme par exemple sur la façade de la Mutualité Chrétienne de Verviers et de Liège.
« Vous aussi, vous voulez croire aux contes de fées ? Face aux crises, pas besoin de sortilèges : il y a déjà la sécurité sociale », déclamait la fée marraine dans les rues de Liège. En effet, s’ils ont prouvé, en 2020, à quel point ils sont indispensables: le chômage, les pensions, la couverture de santé, les allocations familiales, entre autres, ne tombent pas du ciel. Ils sont le résultat d’une longue histoire collective et fonctionnent grâce à une solidarité invisible à laquelle chacun et chacune contribue.
Chaque citoyen, chaque citoyenne, individuellement, mais surtout collectivement, est le maillon de cette formidable solidarité. C’est ce message positif que le Mouvement ouvrier chrétien et ses organisations, dont WSM, souhaitent relayer ensemble dans l’espace public en ce début d’année crucial dans la lutte contre la pandémie de coronavirus.
Accès à des soins de santé de qualité pour les personnes malades, allocations de remplacement pour les personnes en chômage temporaire, congé parental étendu pour certains parents confrontés à la fermeture des écoles et des crèches, droit passerelle pour les indépendant·e·s, reconnaissance de la COVID-19 comme maladie professionnelle… Voici quelques-unes des dispositions qui soutiennent et protègent les citoyen·ne·s en Belgique pour qu’ils·elles puissent faire face à cette crise sanitaire d’une ampleur sans précédent.
Sans notre sécurité sociale, il serait nettement plus difficile de l’affronter.
Ailleurs dans le monde, des mouvements sociaux se sont également mobilisés pour que les populations confrontées au virus et au confinement puissent bénéficier de protection.
C’est pourquoi le MOC et ses organisations constitutives ont décidé de saisir le moment pour sensibiliser le grand public au rôle crucial que la sécurité sociale et ses différentes branches jouent dans cette crise dont les conséquences sur notre société se feront sentir encore durablement.
Cette crise nous a montré que seuls des services (publics ou associatifs) collectifs forts, correctement financés, gérés comme un bien commun et de manière collective (et en renforçant le modèle de gestion paritaire) permettent de faire face aux crises auxquelles nos sociétés sont (et seront encore) confrontées.
La sécurité sociale, et plus largement la protection sociale, devrait être accessible à toutes et tous. Une revalorisation et un réinvestissement de la sécurité sociale sont indispensables, ici en Belgique, mais aussi ailleurs dans le monde.
C’est notre meilleure protection face aux crises : renforçons-la !
Cette action, portée par l’ONG de coopération au développement WSM, clôture la campagne menée conjointement par l’ensemble des organisations constitutives du MOC pour sensibiliser leurs membres et la population belge à l’importance des mécanismes de sécurité sociale. Plus d’infos sur cette campagne
Bienvenu à la conférence « Andy Warhol et la fabrique du rêve américain»
Cette conférence est gratuite et ouverte à tous. Elle se déroulera en ligne le mardi 9 février 2021 (14h-15h30). Déroulement de cette rencontre virtuelle :
A partir de 13h30 : test de connexion, résolution des éventuels problèmes informatiques rencontrés.
14h00 : Lancement de la conférence avec une intervention de Catherine Vanderkhove, philosophe, professeur à l’IFAPME Liège – Huy – Waremme et professeur à l’Université du 3e âge de Liège, sur l’évolution et la diversité stylistique d’Andy Warhol.
14h40 : Échange avec les visiteurs de l’exposition Warhol, The American Dream Factory.
15h00 : Discussion & débat.
15h30 : Fin de la conférence.
Inscription souhaitée par mail de préférence (leysten@mocliege.org) ou par téléphone (0484.309912).
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Nous nous réjouissons de vous revoir lors de cette visioconférence organisée par les CIEP Liège-Verviers et le CIEP Culture.
D’ici-là, prenez soin de vous et de votre entourage.
Bienvenu à la conférence « Les Golden Sixtiesen Belgique, quel héritage ? »
Une visioconférence&débat sur les mouvements sociaux et culturels des années 60 et leurs impacts sur les luttes d’aujourd’hui et de demain.
Cette conférence est gratuite et ouverte à toutes et tous. Elle se déroulera en ligne le mardi 26 janvier 2021 (14h-15h30). Déroulement de cette rencontre virtuelle :
A partir de 13h30 : test de connexion, résolution des éventuels problèmes informatiques rencontrés.
14h00 : Lancement de la conférence avec une intervention d’Elie Teicher, Doctorant en histoire contemporaine à l’ULiège.
14h30 : Échange avec les intervenant(e)s
15h00 : Discussion & débat
15h30 : Fin de la conférence.
Inscription souhaitée par mail de préférence (leysten@mocliege.org) ou par téléphone (0484.309912).
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Le CIEP Liège est le service d’éducation permanente du MOC. Il développe notamment à partir de groupes locaux des analyses et actions concrètes en lien direct avec la réalité locale. Il sensibilise, réunit et mobilise des citoyens autour d’enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels jugés prioritaires par le Mouvement.
Nous sommes à la recherche d’un(e) animateur(trice) en CDI – temps plein (36 H/semaine) – Barême de la CP 329 – poste APE
Fonction
Constitution et animation de groupes de citoyens sur les thématiques de la transition écologique et économique juste (notamment énergie, logement, mobilité, ….)
Analyser la situation d’un quartier, d’une commune ou d’une microrégion sous l’angle de la participation citoyenne, des inégalités sociales et culturelles, de la transition écologique, … en s’appuyant sur les acteurs culturels, sociaux, économiques et politiques locaux
Faire connaître et partager ces constats avec les habitants, les associations concernées et les militants des organisations du MOC
Dégager et proposer des orientations et développer des actions de terrain : initier des collectifs citoyens, renforcer la cohésion des habitants autour de problèmes et enjeux communs, développer des activités de terrain avec les associations, organiser la sensibilisation par des débats, des cinéclubs, des actions dans l’espace public, développer des réseaux locaux de militants, partenaires associatifs et institutionnels au sein des organisations du MOC et en dehors.…
Concevoir, réaliser et animer des outils pédagogiques destinés aux adultes en soutien à l’action
Animation d’un groupe de professionnels et militants du réseau MOC sur le thème de la coopération au développement.
Être le relais local de WSM, l’ONG du MOC, et développer des activités de sensibilisation sur les thèmes liés aux priorités de l’ONG.
Rédiger des rapports, des synthèses et des analyses sur base d’actions mises en place et de témoignages rencontrés dans les groupes.
PROFIL – CONDITIONS
Être en capacité de travailler dans différents contextes avec des publics variés, notamment en situation de précarité, issu de migrations et dont le français n’est pas la langue maternelle.
Sensibilité/Intérêt pour l’actualité politique, économique et sociale notamment à l’échelle communale.
Sensibilité/Intérêt pour les thèmes liés à la coopération internationale.
Capacités relationnelles pour développer des contacts locaux ponctuels et réguliers avec le monde associatif ainsi qu’avec les autres organisations MOC
Aptitudes au travail en équipe
Faire preuve d’autonomie, de créativité et d’esprit d’initiatives
Être disponible à une répartition du temps de travail comprenant notamment des soirées.
Adhérer aux valeurs du Mouvement Ouvrier Chrétien.
Etre en possession d’un passeport APE, valide pour le secteur non marchand, d’un permis de conduire de catégorie B et d’un véhicule personnel
LIEU DE TRAVAIL
Siège social du CIEP à Liège
Les candidatures (lettre d’accompagnement et C.V.) sont à adresser exclusivement par mail à Wilfried Schleck, directeur (schleck@mocliege.org) avant le 28 janvier 2021
Pour sa première visioconférence, le CIEP Liège en partenariat avec le CIEP culture frappe fort :
Paul Jorion, figure médiatique qui œuvre dans les champs de l’anthropologie, de la psychanalyse mais ayant acquis une solide expérience des milieux de la finance, a accepté notre invitation de réagir à l’affirmation communément admise que « C’était mieux avant ! »
Dans le but de baliser la discussion, nous nous proposions de partir du dernier ouvrage du philosophe Michel Serres aujourd’hui disparu, intitulé C’était mieux avant ! Pensé comme la suite de Petite poucette, cet ouvrage voulait être une réponse à « dix grands-papas ronchons [qui] ne cessent de dire à Petite Poucette, chômeuse ou stagiaire qui paiera longtemps pour ces retraités : « C’était mieux avant ! » ».
Mais d’emblée, Paul Jorion l’affirme sans détours : « Oui, c’était mieux avant ! ». Il se disait même réjoui de ne pas être le seul à le penser, en recevant l’invitation à débattre sur ce thème, sans prendre connaissance plus avant du fond de la pensée de Serres. Rapidement, Serres est cependant rejeté comme appartenant à la génération précédant la sienne, génération qui a connu le grand traumatisme de la seconde guerre mondiale et pense en conséquence que non, ce n’était pas mieux avant…
Qu’à cela ne tienne, Jorion s’est laissé guidé par son intuition première dont il a cherché à argumenter le bienfondé : le monde des années 50 et 60, celui de sa jeunesse, était indubitablement mieux. Voilà où se situe l’ « avant » pour notre conférencier. Sa démonstration a pris deux directions différentes la seconde impliquant la première : (1) poser la question du rapport des époques entre elles revient à poser la question de l’instrument pour les comparer – il y aura donc toujours du pour ou du contre en fonction de la position que l’on occupe – et (2) il faut tenter de comprendre pourquoi l’avenir radieux de l’an 2000 tel que la société des années 60 l’envisageait n’est pas advenu et que, par conséquent, c’était mieux avant.
En effet, le monde de l’an 2000 vu depuis les années 60 était communément envisagé, selon Jorion, comme un authentique pays de Cocagne. Or, si la projection extraordinaire d’un futur merveilleux « nous a été volée », c’est parce que la tout autant extraordinaire production de richesses qui n’a cessé depuis lors n’a pas été répartie de façon égalitaire. L’impensé de l’époque grandiose des années 50 et 60 réside précisément dans le fait que ce pays de Cocagne dont on entrevoyait le début n’était pas partageable par toutes et tous… Le reste de la conférence de M. Jorion a été une tentative de mieux cerner pourquoi et comment un tel partage n’a pas été possible.
Pourquoi la générosité promise dans les années 60 n’est-elle plus permise aujourd’hui ? La raison principale en est que le travail, abondant, offensif et à la manœuvre au sortir de la seconde guerre mondiale grâce aux mouvements conjoints des ouvriers et des syndicats, est en voie de disparition. Or c’est le travail qui crée de la richesse : moins de travail signifie invariablement moins de distribution de richesse, fruit de ce même travail. Aujourd’hui, il y a effectivement toujours plus de capital, par le biais de l’automatisation et la robotisation généralisées, et de moins en moins de travail vivant dans tout nouvel emploi. La conséquence générale pour la société est problématique, voire carrément suicidaire à long terme : on a de moins en moins de demande solvable, puisque l’emploi disparaît. La population, qui voit son pouvoir d’achat diminuer, peut tendanciellement moins consommer, ne permettant plus à la machine de tourner à plein régime, entrainant les sociétés dans un cercle vicieux infernal.
Le problème majeur réside donc dans le combat inégalitaire dans le partage de la valeur ajoutée. Il est nécessaire, clame Paul Jorion, que ceux qui récoltent les profits s’en délestent d’une plus grande partie pour que la grande machine économique tourne à meilleur régime ! C’est la raison pour laquelle une taxe sur les robots[1] afin de mieux répartir les fruits du travail via les services publics garantis par l’Etat est une solution qu’il faut mettre en œuvre sans plus tarder, selon Jorion. Dans la poursuite de cette logique de défense des services publics qui sont la marque d’un État-providence, le conférencier plaide rien de moins que pour son inscription dans la constitution ! Il l’argumente en faisant référence à un autre signe qui ne trompe pas que « c’était mieux avant » : alors qu’aujourd’hui on fait dépendre les dépenses publiques de la croissance, quand bien même elle soit clairement en panne, hier encore le principe-même de l’État-providence n’était pas discuté ! Les objectifs que la société se donnait guidaient les politiques publiques, alors qu’aujourd’hui les moyens financiers à la disposition de notre époque comptable définissent ces mêmes politiques, par conséquent toujours en-deçà de nos ambitions !
Enfin, Paul Jorion a clôturé son parcours historique par la mise en valeur d’un système promouvant la gratuité pour l’indispensable, dont il décèle l’origine dans le Discours des subsistances de Robespierre. Gratuité dans l’éducation, le logement de base, les soins de santé de base, l’alimentation de base : cela ouvre des perspectives pour l’avenir ! A rebours de tout revenu universel, qui coûterait cher à la collectivité, Jorion sait par son expérience dans les milieux financiers que tout argent redistribué aux populations fera nécessairement l’objet de stratégies des banquiers et autres gestionnaires de fonds financiers pour en saisir une partie. Et Jorion de rappeler, en guise de conclusion sur cet avenir de la gratuité, une assertion de l’économiste anglais J.M. Keynes dont il se veut un continuateur : « Un problème économique n’a jamais de réponse strictement économique ».
Et même si on ne doit pas perdre de vue que la guerre et les reconstructions à coups de milliards du plan Marshall (dont l’objectif premier était de contenir l’influence communiste sur le continent européen) ont rendu possible le monde des années 50 et 60, Paul Jorion a montré que c’était mieux avant, puisque les solutions proposées aux grands défis de notre temps sont selon lui le meilleur que ce monde-là a eu à offrir. Il est urgent de ne pas laisser quelques-uns s’accaparer toutes les richesses au détriment du plus grand nombre !
[1] Appelée « taxe Sismondi » par Jorion, du nom de ce penseur suisse de l’économie politique, Jean de Sismondi (1773-1842). Ce dernier pensait nécessaire de taxer le capital investi dans les machines puisqu’il accroit la productivité, donc les richesses, sans accroître les salaires tout en diminuant le nombre de producteurs, donc de recettes fiscales et de consommateurs possibles.
Présentation de l’accord de majorité gouvernementale (les grandes lignes) et échanges-discussion
Ça fait 16 mois qu’on l’attendait ! Est-ce que cela en valait bien la peine ? Le « retour du cœur », voilà ce qu’on nous annonce…
Il n’empêche, et malgré les assauts répétés des régionalistes de tout bord qui déstructurent l’État fédéral (« assainissement des finances publiques » oblige), scruter de près l’accord de coalition qui mènera la danse pour les 4 prochaines années semble bien utile !
Le CIEP vous propose une grille de lecture politique de cet accord de coalition typiquement belge.
Les « quatre saisons à la fois » ne nous donnent pas beaucoup de garanties préalables sur les options prises :
Il fait chaud, il fait froid, il fait pluvieux, il fait venteux, il fait soleil aussi : c’est tout ça à la fois l’accord Vivaldi !
A nous de mieux évaluer leurs accords et désaccords pour mieux cibler les actions à mener durant ces 4 prochaines années.
Arrêtons-nous un instant pour réfléchir à comment mieux agir pour une société plus juste et solidaire : plus démocratique.
Si cette présentation vous intéresse et si vous souhaitez organiser un échange autour de celle-ci avec l’un de vos groupes, à distance ou, nous l’espérons, le plus vite possible, dans nos locaux ou dans les vôtres, n’hésitez pas à faire appel à nous. Contact: blanchard@mocliege.org 04/232.61.76
Présentation de l’accord de majorité gouvernementale (les grandes lignes) et échanges-discussion
Ça fait 16 mois qu’on l’attendait ! Est-ce que cela en valait bien la peine ? Le « retour du cœur », voilà ce qu’on nous annonce…
Il n’empêche, et malgré les assauts répétés des régionalistes de tout bord qui déstructurent l’État fédéral (« assainissement des finances publiques » oblige), scruter de près l’accord de coalition qui mènera la danse pour les 4 prochaines années peut sembler bien utile !
Le CIEP, en partenariat avec Action Vivre Ensemble, proposait le mardi 15 décembre 2020 une soirée d’échange autour de l’analyse politique de cet accord de coalition typiquement belge.
Dans un contexte politique fédéral de plus en plus difficile, le gouvernement de la dernière chance ?
Pour commencer il était nécessaire de rappeler les énormes difficultés que connait notre pays, particulièrement depuis une dizaine d’années, quand il s’agit de mettre en place un gouvernement fédéral. A tel point que l’on peut vraiment parler de crise politique structurelle tant les résultats électoraux s’opposent entre le nord qui vote plus à droite et le sud du pays qui vote plus à gauche. Face à cette situation, la « Vivaldi » avec ses 7 partis issus de 4 couleurs/familles politiques (socialistes, libéraux, verts et « socio-chrétiens ») constitue un compromis particulièrement bancal. Notamment du fait qu’il s’agisse d’un gouvernement belge « fédéral » n’incluant pas les deux partis qui ont électoralement eu le plus de succès du côté flamand, le plus peuplé du pays. Même si propre au contexte politique belge, la représentativité et la légitimité démocratique de cette « Vivaldi » en font dès le départ un gouvernement fragile gros de tensions.
Tout en précisant qu’il s’agit bien par définition d’une déclaration d’intention, d’un « projet » dont rien ne viendra sanctionner la réalisation ou non, à part une éventuelle sanction électorale, la présentation proposait de faire le tour, le plus clairement possible et en plus ou moins une heure, des grandes lignes politiques que les 7 partis de ce gouvernement ont pu se fixer pour guider leur action dans les quelques années restantes avant les prochaines élections :
L’occasion s’est présentée d’aborder un budget qui ne rompt pas totalement avec une forme d’austérité, de même qu’une politique fiscale qui ne semble pas vraiment reposer sur « épaules les plus larges » comme annoncé, une pension minimum qui ne concerne que les carrières complètes, des bénéfices attendus sur l’ambition de relever significativement le taux d’emploi, l’annonce déjà controversée de la fin du nucléaire, des ambitions climatiques qui semblent trop reposer sur une hypothétique « croissance verte » basées surtout sur des attentes technologiques et, enfin, la compétence « asile et la migrations » qui s’annonce sans doute comme celle où la pression du poids électoral de la NVA et du Vlaams Belang se fait le plus sentir.
Au final, exercice délicat de compromis entre tabous de droite et mesures de gauche parfois plus symboliques qu’autre chose avec certains objectifs peu précis, le nouvel accord de gouvernement semble tendre vers une forme de statut quo forcément ambigu, à l’image de la situation politique belge.
Questions et échanges ont naturellement suivi cette présentation avec quelques grands thèmes particulièrement présents :
Le sentiment que ce gouvernement se lancera tôt ou tard vers une 7ème réforme de l’Etat belge, tant la pression électorale sur cette question reste forte au nord du pays, amène à s’interroger sur les formes que pourrait prendre cette réforme. Même si on entend parler d’une éventuelle re-fédéralisation de certaines compétences, il est encore bien difficile d’imaginer dans quel sens une telle réforme pourrait se diriger (une Belgique à 4 régions ?).
Des interrogations également, vu le contexte sanitaire, sur l’augmentation des dépenses de santé et leur impact sur l’emprise, par exemple, des firmes pharmaceutiques ou la constitution de « méga-hôpitaux ».
Inévitablement, de nombreuses questions et réactions sur l’annonce de la fin du nucléaire : personne ne semble y croire, même pas le gouvernement, tout en s’interrogeant fortement sur ce qui pourrait remplacer les centrales.
Parmi tous ces enjeux, plusieurs d’entre nous se posent la question des priorités sur lesquels nos mouvements et associations doivent (se) mobiliser. Pour certains, la lutte contre la pauvreté doit être mise en avant et faire l’objet avant tout d’aides financières en poussant notamment le montant des allocations sociales « au-delà » du seuil de pauvreté plutôt que timidement « vers » ce seuil comme annoncé par le gouvernement.
De même, certaines interventions pour rappeler que la justice fiscale est un préalable fondamental à une justice sociale ou « climatique » dans une perspective plus égalitaire, en particulier dans la répartition de base, et de plus en plus déséquilibrée, qui s’opère entre revenus du capital et revenus du travail.
Au final, après cette présentation, plusieurs participants ont également réagi pour souligner qu’il ne fallait pas tout attendre de la politique institutionnelle et de rappeler à quel point le rôle des mouvements et associations de citoyens demeure crucial. De même que la nécessité de plus en plus présente pour donner plus de poids à ceux-ci, d’obtenir des modifications de notre système démocratique intégrant davantage et concrètement cette participation citoyenne.
Si cette présentation vous intéresse et si vous souhaitez organiser un échange autour de celle-ci avec l’un de vos groupes, à distance ou, nous l’espérons, le plus vite possible, dans nos locaux ou dans les vôtres, n’hésitez pas à faire appel à nous. Contact: blanchard@mocliege.org 04/232.61.76
Bienvenu à la conférence « C’était mieux avant ? »
Cette visioconférence est :
organisée par les CIEP Liège-Verviers et CIEP Culture
avec la participation de Paul Jorion, anthropologue, sociologue et essayiste belge
basée sur le livre de Michel Serres : « C’était mieux avant ».
Cette conférence est gratuite et ouverte à tous. Elle se déroulera en ligne le mardi 15 décembre. Il ne faut pas avoir lu le livre pour suivre la conférence. Déroulement de cette rencontre virtuelle :
A partir de 13h30 : test de connexion, résolution des éventuels problèmes informatiques rencontrés
14h : Lancement de la conférence avec une intervention de Paul Jorion, suivi d’une discussion sur base du livre de Michel Serres
15h : Séance de questions – réponses. N’hésitez pas à poser toutes vos questions
C’est très simple et gratuit. Vous pouvez la suivre depuis chez vous en vous connectant avec votre ordinateur, votre tablette ou votre smartphone sur l’application ZOOM qui se trouve sur internet.
Vous avez déjà l’application ZOOM installé sur votre ordinateur/tablette/smartphone :
Le jour de la conférence :
Cliquez sur le lien ZOOM pour suivre la conférence.
L’application ZOOM se lancera automatiquement sur votre ordinateur et vous pourrez rejoindre la salle d’attente de la conférence en ligne (comme chez le médecin).
Une fois accepté dans le salon virtuel par l’administrateur, vous pourrez suivre la conférence en direct.
Vous n’avez pas l’application ZOOM installé sur votre ordinateur/tablette/smartphone :
Le jour de la conférence :
Cliquez sur le lien ZOOM pour suivre la conférence.
Votre navigateur Web téléchargera automatiquement l’application gratuite ZOOM. Vous n’avez plus qu’à appuyer sur l’application qui apparait en bas à gauche de votre écran. Cela lance l’installation du programme en quelques secondes.
Une fois l’installation terminée, il vous suffit d’appuyer sur « Launch Meeting » (en français : « Lancer la réunion »).
Vous rejoindrez ainsi la salle d’attente de la conférence en ligne (comme chez le médecin).
Une fois accepté dans le salon virtuel par l’administrateur, vous pourrez suivre la conférence en direct.
Attention :
Afin de faciliter le déroulement de la conférence et l’intervention des orateurs, nous vous demandons de :
Coupez votre micro et votre caméra en entrant dans le salon virtuel (lieu ou se déroule la conférence en ligne). Si vous avez une difficulté à couper votre micro, l’animateur vous aidera à le faire.
Poser vos questions par écrit lors de la session de questions via l’espace de discussion qui s’ouvre en cliquant sur l’onglet « Converser ». Votre question sera lue et relayé par l’animateur vers les orateurs
Vous souhaitez recevoir une aide supplémentaire : contactez-nous avant la conférence par mail ou par téléphone. Nous vous aiderons à distance (Benoît Leysten : 0484/30 99 12 – leysten@mocliege.org ou Edwine Goldoni : 0483/22 93 61 – goldoni@mocliege.org).
Nous nous réjouissons de vous revoir lors de cette conférence.
D’ici-là, prenez soin de vous et de votre entourage.
Guillaume Lohest a été élu nouveau président des Équipes Populaires à l’issue du Congrès virtuel qui s’est tenu le 14 novembre dernier. Il prendra ses fonctions en janvier 2021 pour trois ans, succédant ainsi à Paul Blanjean, prochainement en fin de carrière.
Guillaume Lohest, 36 ans, habite la région de Ciney. Il avait été engagé il y a cinq ans aux Équipes Populaires en charge des études et de la formation, après avoir été enseignant, puis éditeur et animateur en éducation permanente plusieurs années chez Nature & Progrès.
Après ses remerciements envers tou.te.s les militant.e.s et collègues, Guillaume a exprimé sa sincère reconnaissance envers un mouvement qu’il qualifie « d’extrêmement chaleureux », une vertu dans laquelle il compte puiser sa force. Et il lui en faudra… car le contexte de société actuel n’est pas des plus radieux.
Celles et ceux qui connaissent Guillaume savent qu’il aime les mots. Et les deux mots qu’il a choisis pour qualifier son état d’esprit sont lucidité et conviction. « Lucidité, car dans la situation que nous vivons, nous sommes confrontés à un sentiment d’insuffisance de notre action face aux enjeux sociaux et climatiques qui deviennent criants. Mais ceux-ci sont tellement importants que cela nous pousse à aller de l’avant, à en faire plus, et avec d’autres… La lucidité, c’est reconnaître que nous ne pouvons rien tout seuls, ce qui est le propre de la vie démocratique, plurielle. » Et Guillaume est persuadé que « nous sommes là où nous devons être, c’est-à-dire dans l’action locale de proximité, parmi les réalités de vie. ».
Pour le deuxième mot, il a eu une hésitation. « J’aurais pu choisir Colère car c’est un atout quand elle est guidée par un désir collectif de démocratie et d’égalité. Mais elle est aussi un risque, car la colère brute et la soif de collectif peuvent être les ingrédients du fascisme. Sans les valeurs que l’on défend, la colère peut basculer du mauvais côté… » Le populisme -et sa dérive ultime, le fascisme- sont en effet une des questions qui préoccupent Guillaume. Il a d’ailleurs récemment écrit un livre sur ce sujet[1].
Il a donc choisi un autre mot : Conviction. Une conviction de plus en plus en plus ancrée chez Guillaume est qu’aucun changement de société, social ou écologique, ne pourra s’opérer sans réduction drastique des inégalités. « Car vivre dans un bain d’inégalités crée de la pauvreté, de la méfiance, de la rivalité, de la frustration, de la colère non constructive. Je suis de plus en plus persuadé que réduire les inégalités est une priorité absolue à tous niveaux, y compris celui du changement climatique. Car les inégalités, démesurées, bloquent toute possibilité de faire société autour d’un projet commun, d’un désir commun. »
Guillaume Lohest est cependant lucide et modeste. « L’impact de notre action est difficilement quantifiable, mais j’en mesure chaque jour le sens et la pertinence quand j’observe la diversité, la richesse de nos quelques 150 groupes et projets actifs en Wallonie et à Bruxelles. Nous sommes l’un des éléments de la grande toile associative et de la démocratie culturelle».
Merci à Guillaume d’avoir accepté de relever le défi de coordonner l’action du mouvement et d’y apporter un souffle nouveau.
[1]Entre démocratie et populisme, 10 façons de jouer avec le feu, Guillaume Lohest. Coédition Couleurs livres et Équipes Populaires, 2019.
Suite au rebond de l’épidémie et aux recommandations de Madame la Ministre Bénédicte Linard (ici), les CIEP Liège-Verviers ont décidé de stopper toutes leurs activités d’éducation permanente avec public jusqu’à nouvel ordre. C’est une manière pour nous de prendre part contre la propagation du virus dans une logique de solidarité et d’entraide. Bien évidemment, toute l’équipe reste joignable par mail et par téléphone.
Prenez soin de vous de et de vos proches en cette période de crise,
La crise du coronavirus n’épargne personne. Elle touche tous les partenaires de WSM, de la CSC, et de la Mutualité Chrétienne. Puisque le virus ne s’arrête pas aux frontières, faisons-en de même. Mobilisons-nous ensemble pour les mouvements sociaux, les syndicats, les mutuelles de santé, les organisations de femmes, de jeunes et d’ainé-es aux quatre coins de la planète !
La crise sanitaire mondiale que nous vivons est sans précédent et s’accompagne d’une crise sociale, économique, alimentaire et humanitaire. Partout dans le monde, les organisations partenaires de WSM s’organisent pour lutter contre le coronavirus. Durant cette crise, ils réalisent un remarquable travail de sensibilisation, de prévention et de mobilisation sur le terrain et ce, malgré un manque de moyens criant. En parallèle, ils continuent d’exiger un renforcement des systèmes de protection sociale et maintiennent leur travail de plaidoyer.
Grâce à des cliniques mobiles au Bénin, au Burkina Faso et au Mali, des mutuelles de santé distribuent du savon et des masques. Elles diffusent largement des campagnes de sensibilisation et demandent aux autorités de fournir des directives claires à la population. Au Rwanda, l’ARR, une organisation de seniors, se bat aux côtés des ainé-es pour que les banques assurent le paiement de leurs pensions et respectent leurs droits.
Votre geste solidaire est le bienvenu sur notre compte BE96 7995 5000 0005 – BIC GKCCBEBB, avec la communication suivante « Ensemble contre le coronavirus ».
Des milliers de kilomètres plus loin, en Inde, l’organisation AREDS assure elle aussi le paiement de certaines allocations publiques aux plus vulnérables et se déplace dans les bidonvilles et les villages isolés. Aux Philippines, l’AHW, une organisation syndicale des travailleur-euses de la santé, dénonce les négligences du gouvernement pour assurer la sécurité des agent-es de santé qui ne sont ni protégé-es, ni testé-es, ni correctement indemnisé-es. Par une campagne de mobilisation, ils exigent que le gouvernement prenne ses responsabilités. Au Népal, les syndicats ont conclu un accord avec le gouvernement sur des mesures de soutien aux travailleurs et travailleuses.
En République dominicaine, le MOSCTHA et la FEI ont créé une campagne de prévention pour les migrant-es haitien-nes, procurent des soins aux malades et distribuent de la nourriture tandis qu’au Guatemala, l’organisation du MOJOCA fait de même et refuse d’abandonner les jeunes des rues. En Bolivie, le Centre de Promotion de la Femme « Gregoria Apaza » fait respecter les droits fondamentaux des travailleuses, même en période de pandémie grâce au développement d’une application et d’une campagne massive sur les réseaux sociaux.
Cela fait des années que WSM et ses organisations partenaires en Asie, en Afrique et en Amérique latine se battent pour une protection sociale universelle. Et plus que jamais, nous voyons à quel point ce combat est nécessaire. La situation est urgente et inédite. Dès lors, WSM a décidé de libérer des moyens supplémentaires pour financer les activités ‘Covid-19’ de ses partenaires.
Soutenir le fonds d’urgence de WSM avec un don, c’est vous assurer que la solidarité dépasse les frontières. Vous permettez ainsi à WSM de poursuivre ce combat et de répondre au mieux aux demandes des partenaires dans leur lutte contre le coronavirus. Prenons soin les uns des autres, ici et là-bas.
FONDS D’URGENCE DE WSM En cas de catastrophe naturelle ou de crises urgentes, WSM vient en aide à ses partenaires, au-delà de son travail d’appui traditionnel. La crise du coronavirus en fait partie. WSM a donc débloqué un fonds spécial d’urgence pour appuyer les actions de ses partenaires en faveur de la lutte contre le coronavirus. Votre don fait la différence !
Réduction fiscale
En 2020, bénéficiez de 60% de réduction fiscale sur votre don à WSM !
Bonne nouvelle ! Si vous effectuez un don de 40€ ou plus au cours de l’année 2020, vous récupérerez 60% du montant de votre don via les impôts, au lieu des 45% habituels. Cette mesure a été prise par le gouvernement afin de soutenir les ONG et asbl, durement touchées par la crise du COVID-19. De plus, le plafond de la réduction d’impôt au titre de libéralités est porté de 10 à 20% du revenu net imposable.
Cette décision a été prise le 12 juin lors du Kern élargi et fait partie des mesures de soutien du troisième volet du Plan fédéral de Protection sociale et économique.
Pour en bénéficier, il suffit que le cumul de vos dons atteigne 40 euros ou plus d’ici à la fin de l’année 2020. Nous vous enverrons alors une attestation fiscale en mars de l’année suivante, qu’il vous faudra joindre à votre déclaration d’impôts. Aussi simple que cela!
*selon les conditions décrites dans l’article 145/33 du Code des impôts sur les revenus 1992
Vie Féminine lance une enquête dans le but de récolter les vécus spécifiques des femmes pendant le temps du confinement.
Pour qui et pourquoi cette enquête ?
Toutes, vous êtes les bienvenues pour nous aider à comprendre comment vous vivez cette période. Cela va nous permettre de récolter une parole collective, qui dépasse le vécu individuel. Également, cela va nous permettre de mettre en avant que les femmes ont une expérience du confinement qui est particulière. Le but est de faire un travail de mémoire populaire, afin de faire entendre toutes les voix qui constituent notre société, pas seulement celles qui prennent le plus la parole habituellement…
Une position du groupe de travail société civile Protection sociale universelle composé d’ONG, syndicats et mutualités:
En ce moment, le monde entier tente de limiter la propagation du virus Covid-19, grâce à de nombreuses mesures visant à limiter les risques de contagion, la principale étant le confinement au sein des foyers. Les pays industriels annoncent aussi vouloir déployer de larges dispositifs pour soutenir l’économie. En Europe occidentale, on prend aussi une série de mesures sociales pour compenser (en partie) la perte de revenus pour ceux qui ne peuvent plus travailler en raison des circonstances, qu’ils soient indépendants ou salariés, même si cela reste à nuancer car certains groupes plus vulnérables se retrouvent en grande difficulté.
Naturellement, les soins de santé font l’objet d’une grande attention dans ce contexte. Les systèmes de soins de santé dans chaque pays sont-ils prêts à faire face au raz-de-marée de malades? Des mesures sont plus que nécessaires pour faire face aux pénuries et élargir les capacités de prise en charge, car même dans certaines régions riches fortement touchées par le virus, telles que le Nord de l’Italie ou la région de Madrid, la situation est alarmante. En effet, dans les pays où d’importantes coupes budgétaires ont été effectuées dans le secteur de la santé (réduction du personnel, du matériel de soins, des ambulances, …), comme en Belgique, c’est la population qui en paie le prix fort aujourd’hui.
La propagation du virus dans les pays à faible et moyen revenu suscite également de plus en plus d’inquiétudes. En effet, de nombreux pays tirent la sonnette d’alarme étant donné que leurs systèmes de santé et de protection sociale ne sont pas en mesure de gérer une telle pandémie. Dans le monde, près de 40% de la population n’a accès à aucune forme d’assurance maladie, ni à des services publics de soins de santé. Chaque année, près de 100 millions de personnes tombent dans l’extrême pauvreté (moins de 1,9 dollar par jour) en raison de dépenses de santé qu’elles ne peuvent assumer elles-mêmes. Cela signifie qu’elles n’auront tout simplement pas les moyens de se faire soigner si elles sont atteintes du Covid-19.
Dans beaucoup de pays d’Afrique, la mise en place de mutuelles de santé est en cours depuis une vingtaine d’années, sur base de contributions solidaires. Ces mutuelles s’adressent notamment à celles et ceux qui travaillent dans l’économie informelle ou qui habitent en milieu rural. Outre une « assurance » maladie pour la population, les mutuelles jouent un rôle de sensibilisation et de formation de la population, afin que les gens sachent comment éviter la contamination. Plus récemment, les gouvernements de ces pays ont eux aussi pris leurs responsabilités en investissant davantage dans le système, en subventionnant les cotisations des groupes les plus pauvres et en renforçant l’offre de services sanitaires. L’objectif est d’aboutir ensemble à une couverture sanitaire universelle.
Au Sénégal, le taux de couverture s’élève actuellement à 50% de la population. La moitié, c’est loin d’être suffisant. Surtout à la lumière l’urgence dans laquelle nous nous trouvons, qui remet en question le progrès engrangé. Dès lors, une aide humanitaire sera nécessaire dans de nombreux pays pour affronter la pandémie. Mais il y a lieu, dans le même temps, de veiller à ce que cette aide humanitaire renforce le système de protection sociale et ne soit pas simplement organisée par le biais de structures parallèles. Les mutuelles ont un rôle important à jouer dans ce contexte en veillant à ce que, au-delà de la crise actuelle, les systèmes de protection sociale universelle développent de plus grandes capacités d’appui et de résilience face aux catastrophes futures (sanitaires, climatiques, autres, …).
La distanciation sociale n’est pas une option
Comme chez nous, la pandémie de Covid-19 entraîne, dans les pays à faible et moyen revenu, de nombreux problèmes sous-jacents pour les groupes de population les plus pauvres, en plus des difficultés liées aux soins de santé.
« Restez chez vous » est un slogan simple qui fonctionne bien en Belgique. Mais pour des centaines de millions de personnes, qui vivent entassées dans des bidonvilles ou des quartiers populaires de mégalopoles, cette injonction a un tout autre écho. Quand la porte d’entrée de votre voisin se situe à cinquante centimètres de la vôtre et que vos installations sanitaires ou votre approvisionnement en eau sont partagés avec tout le quartier, quand vous ne disposez pas d’électricité et encore moins d’un réfrigérateur, la distanciation sociale, même en restant chez soi, est une mesure totalement irréaliste.
Pas de protection sociale
Jusqu’à 90% de la population vit principalement de l’économie informelle en Afrique ou en Asie du Sud sans avoir la possibilité de travailler de chez eux. Une écrasante majorité des travailleur∙euse∙s journalier∙e∙s, les chauffeurs de rickshaw, les éboueur∙euse∙s, les aides ménagères, les vendeur∙euse∙s de rue, les ouvrier∙e∙s agricoles et les petit∙e∙s paysan∙ne∙s ne peuvent pas se permettre de rester à la maison plusieurs jours, encore moins plusieurs semaines ou mois, et doivent, par la force des choses, risquer leur santé et celle des gens qu’ils∙elles côtoient pour pouvoir survivre. Un jour sans travail signifie un jour sans repas pour ces travailleur.euse∙s et leurs familles. Une écrasante majorité des travailleur∙euse∙s dans le monde n’ont même pas de réserves ou de revenu de remplacement en cas de maladie ou pour pouvoir faire face aux situations imprévues. S’ils ou elles tombent malades, il ne leur est pas possible de penser d’abord à leur propre santé ou à celle de leur entourage.
Mais pour les personnes qui ont un emploi formel, les perspectives sont tout autant plus négatives que chez nous. 80% des travailleur∙euse∙s dans le monde ne peuvent pas compter sur des indemnités de chômage, alors que selon l’OIT, 5 à 25 millions d’emplois sont menacés. Les systèmes de chômage temporaire comme celui que nous avons en Belgique, sont encore plus rares. Aujourd’hui, 55% de la population mondiale – environ 4 milliards d’individus – doivent s’en sortir sans aucune forme de protection sociale. Beaucoup de pays comptent sur les assurances commerciales pour combles les lacunes, alors que seule une petite minorité peut se le permettre. Les plus pauvres et les plus vulnérables ne sont pas les seuls à en pâtir. Cela constitue également une menace pour le bien-être de nos sociétés dans leur ensemble.
Des retombées positives de cette pandémie ?
Au final, la pandémie ne pourrait-elle pas avoir un effet positif ? Qui sait, peut-être cette situation va-t-elle convaincre les gouvernements et les donateurs internationaux d’investir davantage dans des soins de santé accessibles et de qualité, aux indemnités de maladie et aux allocations de chômage. Car les études nous montrent que de telles mesures non seulement préviennent la pauvreté, mais aussi, qu’elles ont un effet multiplicateur positif bien plus important sur l’économie que des mesures comme la diminution des impôts. Elles sont aussi un vecteur de stabilité sociale et politique. La crise de 2008 aurait déjà dû servir de déclic en ce sens et pourtant, malgré de belles déclarations gouvernementales en 2009, les politiques d’austérité ont repris de plus belles juste après.
Dans le combat contre COVID-19, les organisations du Sud ont redoublé d’ardeur dans leurs luttes pour les systèmes de protection sociale universelle. Les mutualités contribuent à des systèmes de santé plus solides et financièrement durables. Une organisation de santé au
Bangladesh produit des kits de test abordables pour le virus. Des associations de défense des droits de patients mènent des enquêtes sur la qualité des soins. Des réseaux d’organisations de la société civile appellent leur gouvernement à prévoir des mesures sociales pour les plus vulnérables. Des syndicats informent et sensibilisent la population, négocient avec les employeurs et les gouvernements pour que les lieux de travail soient aménagés de manière sûre et que les travailleurs.euse.s bénéficient de mesures sociales. Beaucoup de gouvernements dans les pays du Sud prennent aussi des mesures sociales, mais notre coopération au développement officielle n’a pas encore suivi ce mouvement.
La communauté internationale a aussi une responsabilité à cet égard. A court terme, à travers l’aide humanitaire. Mais aussi et surtout à plus long terme. Nous ne pouvons pas continuer à courir après les catastrophes. La protection sociale universelle est réalisable et payable, moyennant une coopération internationale plus intense de la part de tous les acteurs pertinents.
Une fois que cette pandémie sera derrière nous, nous demandons, comme l’a déjà fait la chambre des représentant∙e∙s dans une résolution de 2016, d’accorder effectivement une place plus centrale à la protection sociale dans la coopération internationale belge. La Belgique devrait également défendre plus résolument ce thème dans les institutions internationales.
Les textes sur lesquels une politique belge peut se baser pour renforcer la protection sociale dans sa coopération sont prêts. Et ils sont largement portés par tous les acteurs concernés. Ils n’ont juste pas le statut officiel en raison de notre contexte politique. Et cela s’avère nécessaire, de manière à ce que les représentant∙e∙s belges dans les pays partenaires et auprès des organisations internationales sachent quels principes ils doivent défendre. Chacun sait que nous ne pouvons pas transposer « notre modèle » comme si c’était le seul exemple ; ça ne fonctionne pas. Mais comme le suggèrent les conclusions de la conférence « Protection sociale universelle, quel engagement pour la Belgique » du 4 novembre dernier, nous pouvons défendre un certain nombre de principes sous-jacents, tels que la solidarité, la redistribution et sans doute le plus important, la participation et la co-gestion par les mouvements sociaux.
Sans un dialogue effectif et structurel avec les organisations de la société civile pertinentes et représentatives, la protection sociale ne pourra pas acquérir l’assise large et les financements durables dont elle a besoin pour prévenir la pauvreté et donner aux sociétés les capacités de se défendre dans les moments difficiles comme celui que nous vivons aujourd’hui. Nos partenaires prennent déjà des initiatives, c’est maintenant à la communauté internationale et à la Belgique de les soutenir.
Groupe de travail société civile Protection sociale universelle
Le groupe de travail protection sociale universelle est composé d’ONG, de syndicats et de mutualités qui misent, dans la coopération internationale, sur le renforcement des systèmes de protection sociale : WSM, SolSoc, FOS, Oxfam, 11.11.11, CNCD-11.1.11, Viva Salud, Louvain Coopération, CSC, FGTB, CGSLB, Mutualité Chrétienne, Mutualités Socialistes, Mutualités Libres.
Dans le cadre de ses missions d’éducation permanente, le MOC Liège-Huy-Waremme recrute un(e) animateur(trice) pour engagement à partir du 20 avril 2020 :
FONCTION
Le CIEP Liège est le service d’éducation permanente du MOC. Il développe notamment à partir de groupes locaux des analyses et actions concrètes en lien direct avec la réalité locale. Il sensibilise, réunit et mobilise des citoyens autour d’enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels jugés prioritaires par le Mouvement.
– Analyser la situation d’un quartier, d’une commune ou d’une microrégion sous l’angle de la participation citoyenne, des inégalités sociales et culturelles, de la transition écologique, … en s’appuyant sur les acteurs culturels, sociaux, économiques et politiques locaux
– Faire connaître et partager ces constats avec les habitants, les associations concernées et les militants des organisations du MOC
– Dégager et proposer des orientations et développer des actions de terrain : initier des collectifs citoyens, renforcer la cohésion des habitants autour de problèmes et enjeux communs, développer des activités de terrain avec les associations, organiser la sensibilisation par des débats, des cinéclubs, des actions dans l’espace public, développer des réseaux locaux de militants, partenaires associatifs et institutionnels au sein des organisations du MOC et en dehors.…
– Concevoir, réaliser et animer des outils pédagogiques destinés aux adultes en soutien à l’action
– Rédiger des rapports de réunion et des synthèses et des analyses sur base d’actions mises en place.
PROFIL – CONDITIONS
– Capacités d’animation et de gestion de projet.
– Compétences d’animation de groupe, de suivi de projets citoyens et de mobilisation collective pour mettre en oeuvre de manière créative et rigoureuses des actions de participation citoyenne
– Être en capacité de travailler avec des publics variés et dans différents contextes
– Capacités d’organisation, d’analyse et de synthèse ainsi que le sens des responsabilités.
– Bonnes capacités de rédaction ainsi que d’utilisation courante de l’outil informatique.
– Sensibilité/Intérêt pour l’actualité politique, économique et sociale notamment à l’échelle communale
– Connaissances des institutions politiques, économiques, sociales et culturelles, notamment au niveau des communes.
– Capacités relationnelles pour développer des contacts locaux ponctuels et réguliers
– Bonne capacité à se documenter et prendre des contacts afin de s’approprier des problématiques socio-économiques locales
– Esprit d’équipe, faire preuve de créativité et d’esprit d’initiatives
– Être disponibles occasionnellement en soirée et le WE
– Adhérer aux valeurs du Mouvement Ouvrier Chrétien.
– Etre en possession d’un passeport APE, valide pour le secteur non marchand, d’un permis de conduire de catégorie B et d’un véhicule personnel
LIEU DE TRAVAIL
– Siège social du CIEP Liège, les zones de Huy et Waremme + occasionnellement d’autres lieux de la région de Liège possible.
Les candidatures (lettre d’accompagnement, C.V. et copie du passeport APE) sont à adresser exclusivement par mail à Wilfried Schleck, directeur (schleck@mocliege.org) avant le 3 avril 2020.
Français : L’information transmise est seulement destinée à la personne ou la société à laquelle elle est adressée et peut contenir une information confidentielle et/ou privilégiée. N’importe quel réexamen, retransmission, ou toute autre utilisation de cette information par des personnes ou entités autres que le destinataire désigné est interdit. Si vous n’êtes pas le destinataire prévu, veuillez en informer immédiatement l’expéditeur et supprimer cet e-mail. Toutes les déclarations d’opinion ou les conseils présentés dans cet e-mail sont uniquement ceux de l’auteur et ne représentent pas nécessairement ceux de la société. Le MOC de Liège décline toute responsabilité en cas de perte ou dommage résultant de l’utilisation du présent message et des données qu’il contient, quelle qu’elle soit.
Nederlands : De toegezonden informatie is uitsluitend bestemd voor de persoon of de onderneming waaraan zij is gericht en kan vertrouwelijke en/of bevoorrechte informatie bevatten. Heronderzoek, heruitzending of ander gebruik van deze informatie door andere personen of bedrijven dan de beoogde ontvanger is verboden. De MOC van Luik aanvaardt geen aansprakelijkheid voor verlies of schade die voortvloeit uit het gebruik van dit bericht en de daarin vervatte gegevens.
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