Author Archives: nlaermans

  1. Conférence/Débat : Pour une Sécurité Sociale de l’ALIMENTATION ?! >> reporté !

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    Le CIEP et Action Vivre Ensemble vous invitent

    JEUDI 1er avril 2021
    De 12h30 à 14h00

    Rencontre avec Antoine BLANCHARD (du CIEP) et Mathieu DALMAIS (Ingénieurs sans Frontières France)

    Présentation du projet de sécurité sociale de l’alimentation et échanges-discussion.

     Le CIEP, en partenariat avec Vivre Ensemble, vous propose de découvrir le projet de sécurité sociale de l’alimentation : Pour qui ? Pourquoi ? Comment ?  

    Témoignage de l’expérience de Mathieu Dalmais et le point sur la situation en France : quelles différences et quelles similitudes avec la Belgique, comment et pourquoi s’en inspirer ?


    La Sécurité Sociale, notre meilleure protection face aux crises, étendons-là
    Plus d’infos sur cette campagne du CIEP

     CLIQUEZ ICI jeudi 1er avril à 12h30 pour participer !

     Inscription souhaitée auprès d’Antoine Blanchard : blanchard@mocliege.org

  2. VisioConférence/débat « Quel avenir pour nos pensions ? » vendredi 18 décembre 10H30

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    Vendredi 18 décembre 2020 de 10h30 à 12h30

    Le CIEP vous invite à une rencontre avec Quentin Detienne (ULiège) et Philippe Deceukelier (Senior CSC) pour comprendre les enjeux des dernières réformes du système de pension de retraite en Belgique.

    Nous reviendrons rapidement sur les bases du système de pension en Belgique afin de mieux comprendre son fonctionnement, en prenant en compte ses dernières évolutions.
    Nous envisagerons ensuite l’avenir de notre système de pension à moyen terme, avec 2030 dans le viseur.

    Par ailleurs, nous évoquerons les luttes politiques et syndicales nécessaires au passage de la pension à 1450 euro net.

    Enfin, nous échangerons avec les interlocuteurs/trices sur le vécu des uns et des autres pour mieux se représenter la vie d’un ou d’une retraité(e) en 2020. Cet échange aura pour vocation de dresser l’inventaire des combats à mener pour une pension plus juste et solidaire.

    Rejoignez cette rencontre via le lien suivant : https://us02web.zoom.us/j/86559714349?pwd=ZTlsTHpWNHRoTStna2ExVGpMUTVQQT09

    Comment y participer ?

    C’est très simple et gratuit pour vous. Vous pouvez la suivre depuis chez vous en vous connectant avec votre ordinateur, votre tablette ou votre smartphone sur l’application ZOOM qui se trouve sur internet.

    Vous avez déjà l’application ZOOM installé sur votre ordinateur/tablette/smartphone :

    Le jour de la conférence :

    • Cliquez sur le lien ZOOM pour suivre la conférence.
    • L’application ZOOM se lancera automatiquement sur votre ordinateur et vous pourrez rejoindre la salle d’attente de la conférence en ligne.
    • Une fois accepté(e) dans le salon virtuel par l’administrateur, vous pourrez suivre la conférence en direct.

     

    Vous n’avez pas l’application ZOOM installé sur votre ordinateur/tablette/smartphone :

    Le jour de la conférence :

    • Cliquez sur le lien ZOOM pour suivre la conférence.
    • Votre navigateur Web téléchargera automatiquement l’application gratuite ZOOM. Vous n’avez plus qu’à appuyer sur l’application qui apparait en bas à gauche de votre écran. Cela lance l’installation du programme en quelques secondes.

    • Une fois l’installation terminée, il vous suffit d’appuyer sur « Launch Meeting » (en français : « Lancer la réunion »).

    • Vous rejoindrez ainsi la salle d’attente de la conférence en ligne.
    • Une fois accepté dans le salon virtuel par l’administrateur, vous pourrez suivre la conférence en direct.

     

    Attention :

    Afin de faciliter le déroulement de la conférence et l’intervention des orateurs, nous vous demandons de :

    • Couper votre micro et votre caméra en entrant dans le salon virtuel (lieu où se déroule la conférence en ligne). Si vous avez une difficulté à couper votre micro, l’animateur vous aidera à le faire.

    • Poser vos questions par écrit lors de la session de questions via l’espace de discussion qui s’ouvre en cliquant sur l’onglet « Converser ». Votre question sera lue et relayée par l’animateur vers les orateurs.

     

     Besoin d’un coup de main pour installer ZOOM ? 

    • Voici le lien vers une petite vidéo de démonstration qui vous explique comment installer et utiliser ZOOM en 2 minutes : https://www.youtube.com/watch?v=FczmyqSrN-g
    • Vous souhaitez recevoir une aide supplémentaire : contactez-nous avant la conférence par mail ou par téléphone. Nous vous aiderons à distance (Antoine Blanchard : 0485/81 33 09 – blanchard@mocliege.org ou Nicolas Laermans : 0498/17 18 50 – laermans@mocliege.org).

     

    Au plaisir de se retrouver lors de cette conférence-débat.

    D’ici-là, prenez soin de vous et de votre entourage !

    Nicolas et Antoine

  3. Les associations à Seraing face au COVID-19, témoignage de Vi’a Seraing asbl

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    Elles sont toutes frappées, mais toujours débout !

    Comment la crise sanitaire a-t-elle impacté les associations à Seraing ? Touchées de plein fouet comme nous tous, Vi’a Seraing a lancé un appel à témoignage aux associations. Beaucoup sont débordées parce que tous ces mois passés n’ont pas du tout été de tous repos. Portes fermées, puis à nouveau des portes semi-ouvertes au moment de notre prise de contact. Certaines ont malgré tout pu nous envoyer quelques informations.   Il s’agit toujours de travailleurs de première ligne, qui ont cherché à rester en contact avec leurs publics.

    Les lignes qui vont suivre sont le reflet d’un sondage à la mi-octobre 2020, parfois déjà dépassées par la vigueur de la deuxième vague du COVID. Sans être exhaustives elles reflètent parfaitement le vécu du public et des travailleurs du monde associatif à Seraing pendant et après le déferlement de la première vague.

    L’accueil extra-scolaire

    Deux écoles de devoirs à Seraing pour plus de 70 enfants présents, La Rawette et Graines de génie mais 2 réalités forts proches.

    En ce mois d’octobre, les difficultés rencontrées par les écoles de devoirs dues à cette crise sanitaire, ne font qu’accroitre.

    Les enfants sont revenus après de longs mois d’absence et reprennent tout doucement leurs marques tant au niveau scolaire, qu’au niveau social. Il faut se réhabituer à se lever, à respecter un horaire, à travailler durant de longues heures assis à l’école et puis faire ses devoirs. Reprendre ce rythme prend du temps, mais il faut surtout se remémorer tout ce qui avait été vu avant le mois de mars et avancer … cela fait beaucoup pour des enfants de 6,8 ou 10 ans en un mois.

    Une autre difficulté est en lien direct avec le peu de subventions accordées aux écoles de devoirs. Il s’agit de faire cohabiter un public à bas risque (enfants de moins de 12 ans) avec un public à haut risque qui sont en grande partie les volontaires de plus de 60 ans. Certains sont prudents et sont donc restés chez eux, d’autres sont revenus avec de nombreuses questions et en espérant que tout se passe bien.

    Ce qui a entrainé une diminution des animateurs qui accompagnent les enfants ; nous n’avons pas repris de nouveaux enfants cette année alors que la demande explose (plus de 50 demandes non rencontrées). Nous avons également changé notre fonctionnement pour permettre à chacun d’avoir un accueil de qualité dans le respect des règles imposées par la crise sanitaire : les enfants venaient 4 jours semaine et maintenant, ils ne viennent plus que 2 fois (2 groupes d’enfants à la place d’un). Ce qui entraine un suivi plus difficile des enfants.

    Nous vivons au jour le jour, nous essayons de rester optimistes et de nous dire que chacun dans ces circonstances fait de son mieux, les volontaires pour accompagner les enfants et les enfants pour reprendre une vie « normale » et continuer à progresser.

    Et le Village Liégeois ?

    Tout d’abord une petite mise à niveau pour nos lecteurs qui ne connaissent pas l’association. Il s’agit d’une entreprise de travail adapté dont l’objectif est de permettre à des personnes avec un handicap mental de trouver un travail dans lequel s’épanouir : entretien des parcs et jardins, menuiserie industrielle ou encore conditionnement manuel.

    Les travailleurs interrogent dès le début, sur ce qu’on peut faire ou pas, qui on peut voir ou pas, les déplacements ou pas.Les frustrations par rapport au fait qu’on ne s’embrasse plus, qu’on mange avec distance les uns des autres,… Le village liégeois a la chance d’être une petite structure ce qui permet de communiquer énormément et en permanence entre toutes les personnes, en temps réel : les travailleurs, les moniteurs, les parents et les familles.

    « Au début du confinement, j’ai dû faire faire face à des réactions dans des sens opposés, des moniteurs paniqués, qui sont rentrés chez eux…. D’autres qui minimisaient la situation….bref il a fallu trouver une ligne de conduite au milieu de tout cela ce qui n’a pas été de tout repos » , nous confie Mme Prignon « Cela m’a pris énormément d’énergie de remettre les choses en place, de poser les priorités et de tempérer les comportements exacerbés, et moi-même de rester zen.  Les travailleurs avaient confiance en ce qu’on leur expliquait, et étaient rassurés. Alors que nous, nous étions en questionnement permanent par rapport à cette ambiance anxiogène maintenue par les médias.  J’ai écarté au début également, les personnes à risque ou ceux qui avaient des parents âgés.»

    Encore aujourd’hui, le gel hydro alcoolique est partout, les mesures de distanciation sont respectées dans des bâtiments suffisamment grands. L’acceptation du port du masque n’a pas été trop difficile, c’était plutôt la manière dont il fallait le porter qui était difficile à faire respecter.

    Ce sont les premières mesures dans les transports en commun qui ont été difficiles à supporter par les travailleurs. Ils voyaient passer sous leur nez des bus vides pour eux (contenant 5 personnes), qui ne s’arrêtaient pas à leur arrêt et ils arrivaient en retard, énervés. Malgré le fait qu’on les rassurait par rapport à leur retard, ils étaient vraiment frustrés. Il a fallu du temps pour que cette impression disparaisse.

    Le comportement des clients et des fournisseurs était également très variable, et donc difficile à gérer, l’inattendu était fréquent. Depuis le mois de mars l’asbl n’a fermé qu’une semaine, mais la charge de travail n’était pas du tout remplie, outre le fait que certains clients tournaient au ralenti. En menuiserie plus aucun fournisseur n’était ouvert pendant plusieurs semaines. L’association a donc été contraint de mettre certains travailleurs en chômage économique.

    asbl Vivre Solidaire: et quand il faut à tout prix éviter de couper les vivres ?

    Cette question reflète bien la réalité rencontrée par l‘asbl Vivre Solidaire. Cette association, située à quelques pas de la Maison communale propose un service social, un lieu d’accueil, des colis alimentaires, et bien d’autres services aux ménages en difficulté. Pour assurer ces services, une assistante sociale (dont le salaire est partiellement subventionné), des volontaires et beaucoup de bric et de broc pour financer le tout. Déjà avant l’arrivée du virus, la demande de colis alimentaires est sans cesse croissante et provient en grande partie de personnes orientées par le CPAS.

    Le décor est planté. Que se passe-t-il quand toutes les portes se ferment ? A entendre la responsable du service, ce n’est que le hasard qui a bien pu faire les choses. Les volontaires restent bien légitimement chez eux. La ville se manifeste peu pour venir en aide aux citoyens les plus démunis, et ce sont des travailleurs sociaux du service de prévention de la ville de Seraing partiellement en télé travail qui ont proposés spontanément leur aide pour la distribution des colis. Actuellement cette collaboration continue et est une aide précieuse pour permettre d’assurer les distributions dans les meilleures conditions possibles.

    « Aujourd’hui nous travaillons en équipe restreinte pour continuer d’assurer nos missions et d’apporter notre aide aux personnes demandeuses. » témoigne Lara Vrancken. « Les accompagnements administratifs et les colis alimentaires se font sur rendez-vous afin de limiter les contacts entre les personnes et de respecter les mesures de sécurité. Notre magasin de seconde mains est également ouvert les lundi mardi et jeudi. Nous pouvons y accueillir deux personnes à la fois. Nous regrettons de ne plus pouvoir accueillir les personnes pour prendre un café, se rencontrer, échanger… »

    Une reprise en toute sécurité à Form’Anim

    Pour mener à bien ses objectifs de lutte contre l’exclusion et rencontrer au mieux sa priorité à l’accueil des personnes victimes de l’exil, Form’Anim développe depuis de nombreuses années des activités tant collectives qu’individuelles. À travers toutes celles-ci, une préoccupation constante : la multiculturalité et les défis du vivre‑ensemble harmonieux.

    L’asbl a aussi repris ses activités depuis le mois de septembre en adaptant ses horaires et son fonctionnement en fonction des dispositions règlementaires de protection Covid 19.
    Les ateliers sont organisés de manière régulière (Rue du Papillon, 45 à Seraing) au niveau : du service d’insertion sociale, du pôle Education permanente, de l’apprentissage du français langue étrangère et de l’alphabétisation, ainsi que du projet Viva for life.

    Les permanences sociales et socio-professionnelles se tiennent uniquement sur rendez-vous.

    La crèche « Les P’tits Bouts du Monde » et l’espace rencontre Enfants-Parents « Ani’Mômes » sont également en activités (Rue de la Baume, 239 à Seraing).

    Le « 7e art amateur » a fait son cinéma…

    Les clubs de vidéos réunis au sein de l’Eplicina se réunissent régulièrement pour des concours de vidéos sur un thème propre à chaque club. Malgré le confinement et le COVID, l’association « 7e art amateur » a pu organiser un concours interclub et un concours provincial de vidéos. Quelques séances du club et le repas habituel de l’été ont dû être annulés.

    Pas de repas convivial, perte de visibilité pour le club, nécessité de reconstruire un agenda pour la nouvelle saison, pas de visite du club ami de Troyes (France) comme convenu et évidemment pas de recettes bar.

    La nouvelle saison a repris le 17 septembre avec la majorité des membres, certaines personnes reportent leur présence à une période moins préoccupante.

    Le « gala » provincial prévu et qui avait été annulé a été organisé en septembre avec le respect des règles sanitaires.

    Pour le futur, les préoccupations concernent les possibilités de maintenir les séances hebdomadaires, d’organiser des concours interclubs, d’accueillir de nouveaux membres. Il faut y ajouter la crainte de perdre des membres actuels, ou encore celle d’un désintérêt croissant pour des activités réduites dans les clubs en général.

    Èquipes populaires: « Murs murs », paroles libres et populaires

    Aux Equipes populaires, comme dans beaucoup d’autres lieux, le téléphone a chauffé pendant le confinement ! Il a permis de maintenir le contact avec les membres des groupes locaux et les participants aux activités et de récolter leurs « murs murs », leurs questionnements, leurs coups de gueule, leurs coups de cœur, leurs envies pour l’avenir… Les « murs murs » ont, dans un premier temps, été publié sur la page facebook.

    « Depuis le mois de juin, la reprise de nos activités se fait en douceur, en fonction des lieux disponibles, de la santé des personnes que nous rencontrons. Mais partout nous percevons la volonté des gens de se revoir, de se parler, d’échanger sur ce que nous vivons aujourd’hui. » nous explique Françoise Caudron. « Nous sommes nombreux à nous interroger sur notre avenir, sur l’avenir de nos enfants, l’avenir de notre planète. L’éducation permanente a plus que jamais sa place au sein de nos quartiers. Alors réveillons nous, parlons-nous, échangeons et faisons-nous entendre partout où nous le pouvons. Nous avons notre mot à dire sur le monde que nous souhaitons pour demain. »

    Une piste d’avenir à envisager ?

    Le CIEP de Liège développe notamment une réflexion sur la participation des citoyens à la vie communale de Seraing. Initié il y a plus d’un an, l’objet est clairement de demander à la ville d’ouvrir davantage ses portes à des groupes de travail et à la constitution de commissions consultatives des femmes, des aînés, etc.

    Comme partout, l’association a dû annuler des rencontres et reporter des rendez-vous. Pour l’association, cette pandémie pourrait aussi nous faire réfléchir déjà maintenant aux dégâts indirects, et plus particulièrement aux conséquences de l’isolement et de la perte du lien social. Davantage de participation citoyenne est susceptible d’augmenter le nombre de personnes relais sur un territoire donné, de développer davantage les réseaux interpersonnels et pourquoi pas, de créer des solidarités nouvelles.

    C’est la fin de notre sondage. Pour Vi’A Seraing, c’est aussi le résultat d’une action spontanée qui a débouché sur cet article collectif. L’équipe reste à l’écoute des associations partenaires. Le COVID est encore parmi nous pour plusieurs mois et rien n’empêche de considérer ce retour comme une première chronique. A vos plumes pour partager votre vécu !!!

  4. Découvrez une animation pour mieux comprendre l’Union Européenne

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    Très présente dans les médias cette rentrée avec le BREXIT et les suites des élections de mai 2019, nous vous proposons de faire une pause pour mieux comprendre l’Union Européenne, son histoire, ses compétences, son fonctionnement et ses institutions, en lien avec l’actualité.

    Cette animation vous propose également de comprendre les enjeux et les origines du BREXIT, découvrir la composition du nouveau parlement européen et de la nouvelle commission européenne suite aux élections de mai 2019, la place qu’occupe la Belgique au sein de ces institutions européennes et les grands enjeux auxquels celles-ci devront faire face dans les années à venir…

    Gratuite et d’une durée minimum de 2 heures, cette animation se veut la plus accessible possible et propose des informations rendues compréhensibles pour chacun en se basant sur la participation, l’opinion et les questions des participants.

    Nous pouvons accueillir vos groupes dans nos locaux de Liège, Huy, Seraing ou Aywaille ou nous déplacer.

    Contact : 0498/17.18.50 ou laermans@mocliege.org

  5. Election communales 2018 : des débats près de chez vous, en Ourthe Amblève

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    La commune est le niveau politique le plus proche des citoyennes et des citoyens. Pour le MOC et ses organisations, les élections communales sont à chaque fois une opportunité de créer et soutenir le débat, d’inviter les citoyens à la rencontre des politiques pour leur permettre de comprendre et préciser des éléments des programmes, faire des propositions et, parfois exprimer un sentiment d’incompréhension ou d’abandon par les élus. Le MOC et le CIEP de Liège, et plus particulièrement leurs militants qui agissent au niveau local, décident donc une nouvelle fois de relancer le débat politique. Impossible évidemment de proposer un débat dans chaque commune, nous nous sommes donc limités à certaines d’entre elles :

    Esneux

    Mardi 18 septembre 19H L’Escale, Av. de la Station 80 à Esneux
    A Tilff, il y a toujours un pont à construire et cela devrait être enfin chose faite lors de la prochaine législature. Et il y a bien d’autres enjeux qui vont attirer l’attention de l’électeur. Comme c’est le cas dans d’autres communes semi ?rurales, le centre se meurt tout doucement, les commerces ne trouvent plus repreneur et il faut trouver des solutions de redynamisation. La population est vieillissante, les problèmes de mobilité sont conséquents et les jeunes semblent avoir du mal à s’installer

    Sprimont

    Jeudi 20 septembre 19H00 Foyer Culturel de Sprimont, rue du Centre 81
    La population de Sprimont a explosé au cours des 20 dernières années sous l’impulsion de l’ancien bourgmestre. En découlent aujourd’hui des questions des limites de ces politiques d’urbanisation et de la place que les élus devront prendre au cours de la prochaine mandature. Un sujet abordé à maintes reprises par nos militants locaux : la création de cités dortoirs, les besoins en infrastructure, la mobilité, l’aménagement du territoire et l’accès à un logement pour tous.

    Aywaille

    Mercredi 3 octobre 19H00Centre de Jeunes ASF, Av. François Cornesse, 61 à Aywaille.
    Aywaille a des atouts touristiques qu’il faut préserver. Mais il y a aussi la question de l’emploi local et des commerces de plus en plus concurrencés par un nombre sans cesse croissant de grandes surfaces présentes le long de la nationale qui ouvrent leurs portes 7 jours sur 7. Citons aussi les difficultés de mobilité (le passage souvent saturé par les véhicules) et les enjeux d’urbanisme auxquels il faut apporter des réponses pour redonner un nouvel attrait au centre d’Aywaille. Le débat est co ?organisé avec le Centre de Jeunes d’Aywaille. Une occasion de donner la parole aux jeunes de 18 à 25 ans qui voteront pour la première fois et feront part de leurs préoccupations.

  6. CINÉ-DÉBAT | « Qu’est-ce qu’on attend ? » au Foyer Culturel de Sprimont le 24 mai 2018

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    Le changement local, c’est maintenant …! Le jeudi 24 mai, au Foyer culturel de Sprimont, découvrez « Qu’est-ce qu’on attend », le film retraçant l’histoire d’une petite commune d’Alsace dont la mairie et les habitants ont entamés, avec succès, la transition écologique.

    Qu’est ce qu’on attend ?

    Comment dans une petite commune d’Alsace, la mairie et les habitants ont réussi à mettre en place toute une série d’initiatives innovantes et mobilisatrices pour le quotidien des habitants : alimentation, énergie, transports, habitat, travail ou encore école : de quoi débattre et donner des idées à l’approche de nos élections communales de 2018 !

    Infos pratiques

    Ou ? Foyer Culturel de Sprimont, rue du Centre 81
    Quand ? Jeudi 24 mai, 19h
    Entrée libre

  7. Un lâcher de ballons avec des demandeurs d’asile à Ans

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    Cette année le groupe MOC de Ans participait au festival « Mai en Couleurs » organisé par le centre culturel local. Dans ce cadre, dimanche 15 mai était organisée une marche de soutien avec les résidents du centre Croix Rouge d’accueil pour demandeurs d’asile de Ans ponctuée de nombreuses activités et concerts. Pour marquer le départ de cette marche, nous avons organisé un lâcher de ballons Mutualité Chrétienne et Vie Féminine sur le parking de la gare de Ans.

    Ans 15 mai 2016 lâcher de ballons avec demandeurs d'asile {JPEG}Les ballons se sont envolés avec des messages écrits par les demandeurs d’asile, égaillant un peu cette journée grisâtre. Ces messages ont été réalisés lors de rencontres préalables au centre Croix Rouge dans le cadre d’un cours de français où nous avons été accueillis très chaleureusement.

    Eliaf, Nadim, Zakjil, Irfan, Alexei, Najat, Lhai Xi …hommes et femmes demandeurs d’asile venant principalement de Syrie, d’Afghanistan mais également de Russie ou du Tibet, ont exprimé des messages de paix, de remerciement pour l’accueil qu’ils ont pu trouver en Belgique et d’espoir que la situation dans leur pays d’origine puisse s’améliorer.

     Voir les messages réalisés par les demandeurs d’asile: Messages

    Ans 15 mai 2016 lâcher de ballons avec demandeurs d'asile {JPEG}

    Plusieurs réponses nous sont déjà parvenues principalement d’Allemagne.

    Exemple de ce message d’un docteur qui travaille dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile à Trèves: « Dear asylum seekers, I just found happily your message in my little garden, thank you very much(…) I know very well your situation. I am very happy, that your message just arrived here in my little garden, because we are in a little village surrounded by nature where nobody would have found it.I send you all my best thoughts and wishes and prayers, I know, life is hard, but our belief should be stronger. Wishing you all the very best !! ».

    Autre exemple de réponse : « Dear Khalid, we have found your ballon with the message during a walk on may 16th, 200 km away from Ans in Nonnweiler (Saarland), Germany. The balloon was stuck on a bench in front of a crucifix. For us, the crucifix is also a kind of peace symbol. So your balloon has found a really good place ! We wish you all the best for the future an hope you will find your peace. »


    Ans 15 mai 2016 lâcher de ballons avec demandeurs d'asil {JPEG}Ans 15 mai 2016 lâcher de ballons avec demandeurs d'asile {JPEG}

     
  8. A Juprelle, « Ma santé, c’est mon affaire ! »

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    22 octobre 14h Salle « Â Trîhê », rue L.Tilkin 1, 4453 Villers-St-Siméon

    Le groupe d’action locale MOC de ANS, dans le cadre du Plan de Cohésion Sociale de la commune de Juprelle, organise une moment d’informations et de rencontre sur l’accès aux soins de santé à Juprelle.

    Un Plan de Cohésion Sociale a récemment été mis en place dans la commune, dans ce cadre une étude a été réalisée sur l’accès aux droits fondamentaux à Juprelle (revenu, logement, formation…). Si les résultats sont plutôt bons, on y pointe tout de même le manque d’activités citoyennes et sociales avec en particulier un manque d’infos et de services au niveau de la santé (voir l’ « InfoJuprelle » n°31 page 35-36).

    C’est notamment pourquoi, nous avons décidé d’organiser cette après-midi sur le thème de la santé au cours de laquelle des informations seront proposées par la Mutualité Chrétienne (comment alléger son budget, conseils et droits existants…). Ce sera également l’occasion pour les habitants de Juprelle de pouvoir s’exprimer sur leurs difficultés d’accès aux services de santé dans la commune ainsi que réagir et poser des questions aux responsables communaux qui seront présents. L’occasion également de faire connaître et échanger sur les initiatives qui existent déjà dans la commune, voire d’en inspirer de nouvelles…

  9. Rencontre sur le logement en Ourthe-Amblève : Quelles alternatives ? Quel pouvoir d’action ?

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    A partir du constat d’une difficulté croissante de l’accès au logement pour les faibles et moyens revenus dans plusieurs communes d’Ourthe-Amblève, nous avons rencontré plusieurs acteurs communaux concernés.

    Si la plupart d’entre eux partagent notre constat de base et notamment le fait que cette difficulté croissante d’accès au logement est liée à une urbanisation de plus en plus importante destinée à des revenus plus aisés entrainant d’importants changements en terme de population, d’aménagement du territoire, de mobilité ou encore de mixité sociale, une des questions principales qui en découle est de savoir ce qui peut être mis en place pour réagir à cette situation notamment en termes d’alternatives et de projets innovants.

    C’est pourquoi nous avons organisé une soirée d’échange le 3 décembre à Sprimont avec Nicolas Bernard, professeur aux facultés Saint-Louis de Bruxelles et spécialiste du logement. Voici un compte-rendu ce cette rencontre :

    Favoriser l’accès à la propriété n’a pas que des conséquences positives

    En Belgique, la politique des aides à la propriété se traduit par de nombreuses mesures au niveau fédéral, régional et même provincial (déductions fiscales, emprunts avantageux et aides diverses…). Comparé à certains pays voisins, il existe très peu d’aides pour le locatif privé. Ce n’est pas pour rien que les belges sont presqu’au ¾ des propriétaires et que nous figurons dans le peloton de tête des pays européens en la matière.

    Même si les avantages de la propriété restent évidemment nombreux (sécurité, rempart à l’inflation…), deux principales critiques peuvent être faites à l’égard de cette politique qui favorise l’accès à la propriété  :

    Elle contribue à l’importante augmentation des prix de l’immobilier :

    • A partir d’une durée minimum ce genre d’aides publiques peut se répéter indéfiniment après chaque vente/achat. De plus la revente s’effectue aux prix du marché et de la plus-value réalisée lors d’une vente, rien ne doit être redistribué aux pouvoirs publics alors que ceux-ci ont contribué à l’achat. Tout ça fait que, ces aides contribuent quelque part à l’augmentation générale des prix, hors on sait que le prix de l’acquisitif a au moins doublé sur les 10 dernières années.

    Elle ne bénéficie pas vraiment à ceux qui en auraient le plus besoin :

    • Le montant de l’aide accordée ne varie pas beaucoup selon les revenus que l’on gagne, il y a peu de conditions à ce niveau tout comme d’ailleurs pour les déductions fiscales liées à l’emprunt hypothécaire. Tout le monde peut en bénéficier y compris les ménages les plus aisés. Les chiffres montrent que tous ces avantages bénéficient finalement peu aux plus fragilisés.

    Propriété alternative

    Sans remettre complètement en cause la politique d’accès à la propriété plusieurs solutions alternatives pourraient rendre celle-ci plus accessible tout en évitant les effets pervers entrainant l’augmentation générale des prix :

    L’encadrement des loyers

    • La Région de Bruxelles a mis au point une grille d’objectivation des loyers mais il n’y a pas encore d’accord politique sur l’usage ce celle-ci.
    • On y réfléchit actuellement à la Région Wallonne via le nouveau « observatoire de l’habitat durable » et surtout dans le cadre de la réforme de l’état qui prévoit la régionalisation de la réglementation sur les baux.
    • Toutefois, le pouvoir public ne pourra jamais être trop strict dans cette matière, au mieux sera établi un seuil vraiment inacceptable d’augmentation des loyers que l’on ne pourra dépasser, ce qui serait déjà pas mal.
    • A la base, le calcul du revenu cadastral était une tentative d’objectivation des loyers mais comme on le sait ce revenu cadastral n’a plus été revu depuis les années 70 et reste une compétence fédérale. Y toucher est à ce point impopulaire qu’aucun politique ne s’y risquerait.
    • La taxation des loyers RÉELS serait pourtant un pas en avant important pour décourager fiscalement l’augmentation des loyers. Il est faux de dire que c’est impossible : c’est le cas en France et la plupart de nos voisins européens vont de plus en plus loin dans l’encadrement des loyers, sur ce point la Belgique est à la traîne.
    • De manière générale, les politiques portent beaucoup plus sur la demande que sur l’offre de logement. Toute mesure contraignante dans ce domaine risque de se heurter notamment au droit de propriété inscrit dans la Constitution. De plus, la construction de logements publics est bien trop faible pour influencer à la baisse les prix du marché locatif, sans oublier que la moitié des logements publics sont des maisons.

    Exigences possibles des communes en matière de logements sociaux lors de la construction de lotissements sur leur territoire

    • C’est d’actualité car le pouvoir public sait qu’il n’arrivera pas seul à construire tous les logements sociaux nécessaires face à l’augmentation des besoins en la matière.
    • Toutefois, en Région Flamande depuis 2009 un décret sur la politique foncière et immobilière impose notamment sous forme de « charge sociale », dans les lotissements de + de 50 parcelles, la construction de logements sociaux à revendre aux pouvoirs publics avec compensation fiscale et subventions : ce décret vient d’être cassé sur ce point par la Cour Constitutionnelle. On se trouve là face à des droits de concurrence commerciale et de propriété consacrés par la Constitution et le droit européen très difficiles à remettre en cause juridiquement…
    • Toutefois, certaines charges d’urbanisme peuvent imposer des compensations financières pouvant être réinvesties par le pouvoir public dans le logement social. Exemple à Bruxelles pour la construction de bureaux dans certaines zones.
    • L’autorité communale peut toujours négocier avec le lotisseur comme c’est le cas pour le moment à Sprimont pour un nouveau lotissement où la commune à négocier 6 logements à prix modéré destinés en priorité à de jeunes ménages.

    La nouvelle réforme de l’État

    Pour finir, notons que le débat est fortement d’actualité car la nouvelle réforme de l’état prévoit la régionalisation de compétences liées aux baux et à la fiscalité immobilière. Il s’agit pour la Région Wallonne d’une occasion notamment d’agir sur les loyers et de rendre les aides à la propriété mieux ciblées.

    [1 LE DROIT DE SUPERFICIE :Propriété dissociée : droit de propriété sur la superficie bâtie et pas sur le sol. Ce droit ne peut dépasser 50 ans mais est renouvelable indéfiniment moyennant accord des parties. Système qui existe depuis le début du 19èmesiècle, Louvain-La-Neuve a notamment été construite sur base d’un principe similaire. Ce système se pratique notamment actuellement dans la commune d’Eterbeek avec succès.

    • Première avantage : c’est un tiers moins cher que le droit de propriété classique.
    • Les droits d’enregistrement ne sont plus de 12% mais de 2%.
    • Système particulièrement intéressant pour les plus âgés souhaitant acheter mais ne trouvant plus d’emprunt auprès des banques.
    • On peut vendre son droit de superficie ou bénéficier des déductions d’impôt sur emprunt tout à fait normalement.
    • En ne vendant que le droit de superficie de leurs terrains, ça peut permettre aux pouvoirs publics de garder la main sur leur patrimoine foncier. A court terme c’est moins rentable que la vente classique de terrains mais ça peut être l’inverse à long terme.

    Evidemment vu la durée maximale de 50 ans, le plus gros reproche pouvant être formulé et le plus gros frein à l’achat de ce type de propriété est le suivant : « On n’a rien à léguer à ses enfants ».

    • Oui mais en principe ça permet d’économiser pas mal d’argent et donc de pouvoir léguer un « bas de laine » non négligeable. D’autant plus, qu’en règle générale, les enfants héritant d’une maison s’empressent de vendre celle-ci.
    • L’idée de pouvoir léguer quelque chose est beaucoup plus ancrée parmi les classes plus favorisée. Pour les gens précarisés, la priorité reste une solution rapide et stable à leurs problèmes de logement.
    • A Louvain-La-Neuve où l’on a appliqué le droit d’emphytéose, une astuce juridique a été utilisée pour permettre aux héritiers et acheteurs de repartir de zéro en renouvelant leur droit sans que celui-ci ne « repasse » aux pouvoirs publics. Ce genre de solution est donc possible.

    [2COMMUNITY LAND TRUST : Inventé aux Etats-Unis durant la crise des « sub-primes » immobilière et puis financière de 2008, plusieurs avantages sont à mettre en avant :

    • Lorsqu’une personne du « trust » revend, la plus-value retourne au « trust » et permet de faire diminuer le prix pour le prochain occupant sans alimenter l’envolée des prix de l’immobilier.
    • Le principe de trust repose sur l’association des acquéreurs, des pouvoirs publics mais aussi des riverains. Il peut donc entraîner une véritable adhésion de quartiers et contribuer à revitaliser ceux-ci. Certains trust aux Etats-Unis en développant des lieux aux fonctions mixtes (habitats, commerces, bureaux…) construisent au final de véritables morceaux de ville.
    • Des projets de « community land trust » pourraient-ils être lancés par des communes ? Le concept de « trust » est issu du droit américain et n’existe pas chez nous, celui-ci induit une implication de la « société civile » plus forte que celle des pouvoirs publics ce qui n’est pas vraiment un modèle auquel nous sommes habitués en Wallonie…mais rappelons qu’avant de devenir acteurs de droit public, certaines AIS étaient privées ou caritatives. Toutefois, notamment pour les sociétés de logement public ce genre de projet présente de grands intérêts : pas de rénovation à charge, pas de règles d’attribution…

    [3FONDS COLLECTIFS D’ÉPARGNE SOLIDAIRE : Ce genre d’épargne collective permet de payer collectivement les droits d’enregistrement lorsqu’un des membres du collectif achète de l’immobilier.

    • Une asbl Bruxelloise travaillant avec des réfugiés développe ce genre de système. Notamment sous forme de « tontine » proche de ce qui se fait dans des communautés d’origine africaine. Ce genre de fonds d’épargne ont beaucoup de succès et fonctionnent notamment avec l’aide du Fond du Logement.
    • En plus de rendre la propriété plus accessible, ces groupes se réunissent également pour échanger des informations et des conseils autour de la propriété.
     
  10. « Le travail, entre bonheur et douleur » documentaire + débat

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    “Le travail : obscur objet de haine et de désir”. Stress, harcèlement, violence, dépression, suicide sont des thèmes de plus en plus fréquemment évoqués dans les médias à propos du travail. En même temps, dans une enquête menée récemment, le travail arrive en deuxième position comme condition du bonheur après la santé mais devant la famille, l’argent et l’amour… » (dossier de presse « J’ai très mal au travail »)

    Témoignages de spécialistes et de travailleurs (cadres, employés, anciens ouvriers de chez Moulinex, ouvrières dans le textile, agents de sécurité…), des séquences filmées sur les lieux de travail ainsi que des extraits de pubs ou de films en lien avec le travail : Ambitieux mais très accessible, le film pose la question de la place du travail dans notre société, des nouvelles formes de « management » et les nouvelles souffrances qui vont avec ainsi que des liens entre la déshumanisation du travail et l’évolution de notre système économique.

    « Le film tente de comprendre au prix de quelles douleurs ou de quels bonheurs le salarié fabrique, résiste, crée, s’épanouit ou…craque »

    Durée : 85 ‘, France, 2006

    MARDI 16 NOVEMBRE 19H30
    CENTRE CULTUREL DE ANS
    1, Place des Anciens Combattants

    Accueil à 19H15

    Une initiative du groupe MOC de ANS et de la Maison Médicale « La Légia »

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