Category Archive: Non classé

  1. CINÉ-DÉBAT | « Qu’est-ce qu’on attend ? » au Foyer Culturel de Sprimont le 24 mai 2018

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    Le changement local, c’est maintenant …! Le jeudi 24 mai, au Foyer culturel de Sprimont, découvrez « Qu’est-ce qu’on attend », le film retraçant l’histoire d’une petite commune d’Alsace dont la mairie et les habitants ont entamés, avec succès, la transition écologique.

    Qu’est ce qu’on attend ?

    Comment dans une petite commune d’Alsace, la mairie et les habitants ont réussi à mettre en place toute une série d’initiatives innovantes et mobilisatrices pour le quotidien des habitants : alimentation, énergie, transports, habitat, travail ou encore école : de quoi débattre et donner des idées à l’approche de nos élections communales de 2018 !

    Infos pratiques

    Ou ? Foyer Culturel de Sprimont, rue du Centre 81
    Quand ? Jeudi 24 mai, 19h
    Entrée libre

  2. Un lâcher de ballons avec des demandeurs d’asile à Ans

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    Cette année le groupe MOC de Ans participait au festival « Mai en Couleurs » organisé par le centre culturel local. Dans ce cadre, dimanche 15 mai était organisée une marche de soutien avec les résidents du centre Croix Rouge d’accueil pour demandeurs d’asile de Ans ponctuée de nombreuses activités et concerts. Pour marquer le départ de cette marche, nous avons organisé un lâcher de ballons Mutualité Chrétienne et Vie Féminine sur le parking de la gare de Ans.

    Ans 15 mai 2016 lâcher de ballons avec demandeurs d'asile {JPEG}Les ballons se sont envolés avec des messages écrits par les demandeurs d’asile, égaillant un peu cette journée grisâtre. Ces messages ont été réalisés lors de rencontres préalables au centre Croix Rouge dans le cadre d’un cours de français où nous avons été accueillis très chaleureusement.

    Eliaf, Nadim, Zakjil, Irfan, Alexei, Najat, Lhai Xi …hommes et femmes demandeurs d’asile venant principalement de Syrie, d’Afghanistan mais également de Russie ou du Tibet, ont exprimé des messages de paix, de remerciement pour l’accueil qu’ils ont pu trouver en Belgique et d’espoir que la situation dans leur pays d’origine puisse s’améliorer.

     Voir les messages réalisés par les demandeurs d’asile: Messages

    Ans 15 mai 2016 lâcher de ballons avec demandeurs d'asile {JPEG}

    Plusieurs réponses nous sont déjà parvenues principalement d’Allemagne.

    Exemple de ce message d’un docteur qui travaille dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile à Trèves: « Dear asylum seekers, I just found happily your message in my little garden, thank you very much(…) I know very well your situation. I am very happy, that your message just arrived here in my little garden, because we are in a little village surrounded by nature where nobody would have found it.I send you all my best thoughts and wishes and prayers, I know, life is hard, but our belief should be stronger. Wishing you all the very best !! ».

    Autre exemple de réponse : « Dear Khalid, we have found your ballon with the message during a walk on may 16th, 200 km away from Ans in Nonnweiler (Saarland), Germany. The balloon was stuck on a bench in front of a crucifix. For us, the crucifix is also a kind of peace symbol. So your balloon has found a really good place ! We wish you all the best for the future an hope you will find your peace. »


    Ans 15 mai 2016 lâcher de ballons avec demandeurs d'asil {JPEG}Ans 15 mai 2016 lâcher de ballons avec demandeurs d'asile {JPEG}

     
  3. A Juprelle, « Ma santé, c’est mon affaire ! »

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    22 octobre 14h Salle « Â Trîhê », rue L.Tilkin 1, 4453 Villers-St-Siméon

    Le groupe d’action locale MOC de ANS, dans le cadre du Plan de Cohésion Sociale de la commune de Juprelle, organise une moment d’informations et de rencontre sur l’accès aux soins de santé à Juprelle.

    Un Plan de Cohésion Sociale a récemment été mis en place dans la commune, dans ce cadre une étude a été réalisée sur l’accès aux droits fondamentaux à Juprelle (revenu, logement, formation…). Si les résultats sont plutôt bons, on y pointe tout de même le manque d’activités citoyennes et sociales avec en particulier un manque d’infos et de services au niveau de la santé (voir l’ « InfoJuprelle » n°31 page 35-36).

    C’est notamment pourquoi, nous avons décidé d’organiser cette après-midi sur le thème de la santé au cours de laquelle des informations seront proposées par la Mutualité Chrétienne (comment alléger son budget, conseils et droits existants…). Ce sera également l’occasion pour les habitants de Juprelle de pouvoir s’exprimer sur leurs difficultés d’accès aux services de santé dans la commune ainsi que réagir et poser des questions aux responsables communaux qui seront présents. L’occasion également de faire connaître et échanger sur les initiatives qui existent déjà dans la commune, voire d’en inspirer de nouvelles…

  4. Rencontre sur le logement en Ourthe-Amblève : Quelles alternatives ? Quel pouvoir d’action ?

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    A partir du constat d’une difficulté croissante de l’accès au logement pour les faibles et moyens revenus dans plusieurs communes d’Ourthe-Amblève, nous avons rencontré plusieurs acteurs communaux concernés.

    Si la plupart d’entre eux partagent notre constat de base et notamment le fait que cette difficulté croissante d’accès au logement est liée à une urbanisation de plus en plus importante destinée à des revenus plus aisés entrainant d’importants changements en terme de population, d’aménagement du territoire, de mobilité ou encore de mixité sociale, une des questions principales qui en découle est de savoir ce qui peut être mis en place pour réagir à cette situation notamment en termes d’alternatives et de projets innovants.

    C’est pourquoi nous avons organisé une soirée d’échange le 3 décembre à Sprimont avec Nicolas Bernard, professeur aux facultés Saint-Louis de Bruxelles et spécialiste du logement. Voici un compte-rendu ce cette rencontre :

    Favoriser l’accès à la propriété n’a pas que des conséquences positives

    En Belgique, la politique des aides à la propriété se traduit par de nombreuses mesures au niveau fédéral, régional et même provincial (déductions fiscales, emprunts avantageux et aides diverses…). Comparé à certains pays voisins, il existe très peu d’aides pour le locatif privé. Ce n’est pas pour rien que les belges sont presqu’au ¾ des propriétaires et que nous figurons dans le peloton de tête des pays européens en la matière.

    Même si les avantages de la propriété restent évidemment nombreux (sécurité, rempart à l’inflation…), deux principales critiques peuvent être faites à l’égard de cette politique qui favorise l’accès à la propriété  :

    Elle contribue à l’importante augmentation des prix de l’immobilier :

    • A partir d’une durée minimum ce genre d’aides publiques peut se répéter indéfiniment après chaque vente/achat. De plus la revente s’effectue aux prix du marché et de la plus-value réalisée lors d’une vente, rien ne doit être redistribué aux pouvoirs publics alors que ceux-ci ont contribué à l’achat. Tout ça fait que, ces aides contribuent quelque part à l’augmentation générale des prix, hors on sait que le prix de l’acquisitif a au moins doublé sur les 10 dernières années.

    Elle ne bénéficie pas vraiment à ceux qui en auraient le plus besoin :

    • Le montant de l’aide accordée ne varie pas beaucoup selon les revenus que l’on gagne, il y a peu de conditions à ce niveau tout comme d’ailleurs pour les déductions fiscales liées à l’emprunt hypothécaire. Tout le monde peut en bénéficier y compris les ménages les plus aisés. Les chiffres montrent que tous ces avantages bénéficient finalement peu aux plus fragilisés.

    Propriété alternative

    Sans remettre complètement en cause la politique d’accès à la propriété plusieurs solutions alternatives pourraient rendre celle-ci plus accessible tout en évitant les effets pervers entrainant l’augmentation générale des prix :

    L’encadrement des loyers

    • La Région de Bruxelles a mis au point une grille d’objectivation des loyers mais il n’y a pas encore d’accord politique sur l’usage ce celle-ci.
    • On y réfléchit actuellement à la Région Wallonne via le nouveau « observatoire de l’habitat durable » et surtout dans le cadre de la réforme de l’état qui prévoit la régionalisation de la réglementation sur les baux.
    • Toutefois, le pouvoir public ne pourra jamais être trop strict dans cette matière, au mieux sera établi un seuil vraiment inacceptable d’augmentation des loyers que l’on ne pourra dépasser, ce qui serait déjà pas mal.
    • A la base, le calcul du revenu cadastral était une tentative d’objectivation des loyers mais comme on le sait ce revenu cadastral n’a plus été revu depuis les années 70 et reste une compétence fédérale. Y toucher est à ce point impopulaire qu’aucun politique ne s’y risquerait.
    • La taxation des loyers RÉELS serait pourtant un pas en avant important pour décourager fiscalement l’augmentation des loyers. Il est faux de dire que c’est impossible : c’est le cas en France et la plupart de nos voisins européens vont de plus en plus loin dans l’encadrement des loyers, sur ce point la Belgique est à la traîne.
    • De manière générale, les politiques portent beaucoup plus sur la demande que sur l’offre de logement. Toute mesure contraignante dans ce domaine risque de se heurter notamment au droit de propriété inscrit dans la Constitution. De plus, la construction de logements publics est bien trop faible pour influencer à la baisse les prix du marché locatif, sans oublier que la moitié des logements publics sont des maisons.

    Exigences possibles des communes en matière de logements sociaux lors de la construction de lotissements sur leur territoire

    • C’est d’actualité car le pouvoir public sait qu’il n’arrivera pas seul à construire tous les logements sociaux nécessaires face à l’augmentation des besoins en la matière.
    • Toutefois, en Région Flamande depuis 2009 un décret sur la politique foncière et immobilière impose notamment sous forme de « charge sociale », dans les lotissements de + de 50 parcelles, la construction de logements sociaux à revendre aux pouvoirs publics avec compensation fiscale et subventions : ce décret vient d’être cassé sur ce point par la Cour Constitutionnelle. On se trouve là face à des droits de concurrence commerciale et de propriété consacrés par la Constitution et le droit européen très difficiles à remettre en cause juridiquement…
    • Toutefois, certaines charges d’urbanisme peuvent imposer des compensations financières pouvant être réinvesties par le pouvoir public dans le logement social. Exemple à Bruxelles pour la construction de bureaux dans certaines zones.
    • L’autorité communale peut toujours négocier avec le lotisseur comme c’est le cas pour le moment à Sprimont pour un nouveau lotissement où la commune à négocier 6 logements à prix modéré destinés en priorité à de jeunes ménages.

    La nouvelle réforme de l’État

    Pour finir, notons que le débat est fortement d’actualité car la nouvelle réforme de l’état prévoit la régionalisation de compétences liées aux baux et à la fiscalité immobilière. Il s’agit pour la Région Wallonne d’une occasion notamment d’agir sur les loyers et de rendre les aides à la propriété mieux ciblées.

    [1 LE DROIT DE SUPERFICIE :Propriété dissociée : droit de propriété sur la superficie bâtie et pas sur le sol. Ce droit ne peut dépasser 50 ans mais est renouvelable indéfiniment moyennant accord des parties. Système qui existe depuis le début du 19èmesiècle, Louvain-La-Neuve a notamment été construite sur base d’un principe similaire. Ce système se pratique notamment actuellement dans la commune d’Eterbeek avec succès.

    • Première avantage : c’est un tiers moins cher que le droit de propriété classique.
    • Les droits d’enregistrement ne sont plus de 12% mais de 2%.
    • Système particulièrement intéressant pour les plus âgés souhaitant acheter mais ne trouvant plus d’emprunt auprès des banques.
    • On peut vendre son droit de superficie ou bénéficier des déductions d’impôt sur emprunt tout à fait normalement.
    • En ne vendant que le droit de superficie de leurs terrains, ça peut permettre aux pouvoirs publics de garder la main sur leur patrimoine foncier. A court terme c’est moins rentable que la vente classique de terrains mais ça peut être l’inverse à long terme.

    Evidemment vu la durée maximale de 50 ans, le plus gros reproche pouvant être formulé et le plus gros frein à l’achat de ce type de propriété est le suivant : « On n’a rien à léguer à ses enfants ».

    • Oui mais en principe ça permet d’économiser pas mal d’argent et donc de pouvoir léguer un « bas de laine » non négligeable. D’autant plus, qu’en règle générale, les enfants héritant d’une maison s’empressent de vendre celle-ci.
    • L’idée de pouvoir léguer quelque chose est beaucoup plus ancrée parmi les classes plus favorisée. Pour les gens précarisés, la priorité reste une solution rapide et stable à leurs problèmes de logement.
    • A Louvain-La-Neuve où l’on a appliqué le droit d’emphytéose, une astuce juridique a été utilisée pour permettre aux héritiers et acheteurs de repartir de zéro en renouvelant leur droit sans que celui-ci ne « repasse » aux pouvoirs publics. Ce genre de solution est donc possible.

    [2COMMUNITY LAND TRUST : Inventé aux Etats-Unis durant la crise des « sub-primes » immobilière et puis financière de 2008, plusieurs avantages sont à mettre en avant :

    • Lorsqu’une personne du « trust » revend, la plus-value retourne au « trust » et permet de faire diminuer le prix pour le prochain occupant sans alimenter l’envolée des prix de l’immobilier.
    • Le principe de trust repose sur l’association des acquéreurs, des pouvoirs publics mais aussi des riverains. Il peut donc entraîner une véritable adhésion de quartiers et contribuer à revitaliser ceux-ci. Certains trust aux Etats-Unis en développant des lieux aux fonctions mixtes (habitats, commerces, bureaux…) construisent au final de véritables morceaux de ville.
    • Des projets de « community land trust » pourraient-ils être lancés par des communes ? Le concept de « trust » est issu du droit américain et n’existe pas chez nous, celui-ci induit une implication de la « société civile » plus forte que celle des pouvoirs publics ce qui n’est pas vraiment un modèle auquel nous sommes habitués en Wallonie…mais rappelons qu’avant de devenir acteurs de droit public, certaines AIS étaient privées ou caritatives. Toutefois, notamment pour les sociétés de logement public ce genre de projet présente de grands intérêts : pas de rénovation à charge, pas de règles d’attribution…

    [3FONDS COLLECTIFS D’ÉPARGNE SOLIDAIRE : Ce genre d’épargne collective permet de payer collectivement les droits d’enregistrement lorsqu’un des membres du collectif achète de l’immobilier.

    • Une asbl Bruxelloise travaillant avec des réfugiés développe ce genre de système. Notamment sous forme de « tontine » proche de ce qui se fait dans des communautés d’origine africaine. Ce genre de fonds d’épargne ont beaucoup de succès et fonctionnent notamment avec l’aide du Fond du Logement.
    • En plus de rendre la propriété plus accessible, ces groupes se réunissent également pour échanger des informations et des conseils autour de la propriété.
     
  5. « Le travail, entre bonheur et douleur » documentaire + débat

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    “Le travail : obscur objet de haine et de désir”. Stress, harcèlement, violence, dépression, suicide sont des thèmes de plus en plus fréquemment évoqués dans les médias à propos du travail. En même temps, dans une enquête menée récemment, le travail arrive en deuxième position comme condition du bonheur après la santé mais devant la famille, l’argent et l’amour… » (dossier de presse « J’ai très mal au travail »)

    Témoignages de spécialistes et de travailleurs (cadres, employés, anciens ouvriers de chez Moulinex, ouvrières dans le textile, agents de sécurité…), des séquences filmées sur les lieux de travail ainsi que des extraits de pubs ou de films en lien avec le travail : Ambitieux mais très accessible, le film pose la question de la place du travail dans notre société, des nouvelles formes de « management » et les nouvelles souffrances qui vont avec ainsi que des liens entre la déshumanisation du travail et l’évolution de notre système économique.

    « Le film tente de comprendre au prix de quelles douleurs ou de quels bonheurs le salarié fabrique, résiste, crée, s’épanouit ou…craque »

    Durée : 85 ‘, France, 2006

    MARDI 16 NOVEMBRE 19H30
    CENTRE CULTUREL DE ANS
    1, Place des Anciens Combattants

    Accueil à 19H15

    Une initiative du groupe MOC de ANS et de la Maison Médicale « La Légia »

  6. Santé : urgence dans tous les sens ! Projet sur l’accès à la santé

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    Depuis plusieurs mois, un groupe de travail s’est mis en place dans le cadre du groupe d’action local du secteur d’Ans avec la participation de la Maison Médicale de cette même entité. Son objectif est de mettre sur pied un projet favorisant l’accès aux soins de santé pour toute personne concernée sur la localité de Ans, en particulier les usagers des services sociaux de la Mutualité chrétienne et de la Maison médicale.

    Voir le programme complet

    Partir de plusieurs constats

    Ce projet novateur est né de plusieurs constats issus à la fois de l’expérience de terrain de plusieurs assistantes sociales mais aussi d’études menées sur le thème des inégalités en matière de santé. Parmi ceux-ci on peut citer les éléments suivants :

    -  Du fait de leur trop grande complexité et de leurs changements constants, les mesures visant à élargir l’accès aux soins de santé n’atteignent pas assez les personnes qui en ont le plus besoin.

    -  Un sentiment d’isolement est constaté chez de nombreux patients des services sociaux.

    -  L’importance de « Combattre les obstacles non financiers, en fournissant et diffusant une information de qualité, en améliorant la communication entre patient et le prestataire de soins, en éliminant les problème administratifs… » (recommandation pour une politique de santé efficace du rapport 2007 du « Service de lutte contre la pauvreté la précarité et l’exclusion sociale »).

    Dépasser la relation individuelle

    A partir de ces constats, l’idée a été ainsi de privilégier une démarche collective pour à la fois tenter de lutter contre le sentiment d’isolement rencontré par les usagers, mais aussi de s’écarter d’une démarche de prévention classique. En effet, comme le souligne le rapport cité ci-dessus : « La responsabilité individuelle, fort mise en avant en matière de prévention, engendre chez les personnes socio-économiquement vulnérables des sentiments de culpabilité et de l’angoisse, ce qui peut renforcer la stigmatisation et l’exclusion. » Le but est ainsi de sortir quelque peu de la relation individuelle « patient/assistant social » et permettre aux personnes du groupe d’échanger, de pouvoir s’exprimer sur leurs difficultés d’accès aux soins de santé.

    Pour ce faire, une série d’animations et de séances d’informations ont été programmées de février à mai 2009 (voir ci-dessous). Elles seront proposées à un groupe qui devrait être constitué d’ici-là à partir des publics concernés par les constats présentés ci-dessus et provenant de la Maison médicale, de la Mutualité Chrétienne, de Vie Féminine ou encore des services de la CSC. Ces séances sont construites pour aller du point de vue le plus particulier au plus général sur le rapport des gens à la santé. Un programme d’animations dont l’objectif est aussi qu’ils puissent s’adapter de manière continue aux demandes spécifiques des participants.

  7. Des idées de projets pour une mobilité alternative en Ourthe Amblève

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    En septembre, nous avons organisé à Harzé une première soirée d’échange entre les acteurs locaux de la région d’Ourthe-Amblève et les responsables de 3 initiatives Wallonnes de mobilité alternative ayant été mises sur pied avec succès (MobiloClub de Pepinster, Minibus local de la Centrale de Mobilité de Basse-Meuse et le TelBus du TEC Namur Luxembourg).

    Par manque de présence de représentants politiques communaux et dans le but d’impliquer plus largement des acteurs locaux à notre projet (notamment des responsables d’associations de commerçants) nous avons organisé 3 autres « soirées mobilité ». Au cours de celles-ci, nous avons réinvité les responsables des initiatives citées plus haut afin de fournir des informations plus détaillées aux participants et d’interpeller ceux-ci quand à leur implication concrète dans la mise sur pied d’un projet propre à la région.

    Lors d’une 5ème rencontre fin avril, est apparue l’idée de créer une plate-forme : « Pôle Mobilité Ourthe- Amblève » regroupant des acteurs d’Aywaille, de Esneux et de Sprimont (Echevins et conseillers en mobilité, représentants de CPAS, d’associations de commerçants, du GREOA [1] et du MOC). Ceci dans un but de visibilité et de crédibilité afin d’interpeller d’éventuels partenaires tel le TEC Liège et la Région Wallonne, en matière de subsides notamment. Les participants à cette réunion ont également demandé au MOC de leur (re)faire une

     Présentation comparée des initiatives déjà présentées avec des informations plus précises concernant leur financement, organisation, public cible, rentabilité et évolution.

    C’est ce que nous avons donc fait en organisant une nouvelle rencontre en juin au GREOA. Ce dernier, au terme de cette soirée, propose de centraliser les informations concernant les services déjà existants dans les communes d’Ourthe Amblève et d’en faire une présentation à la rentrée. Ce qui permettra de mieux cibler un éventuel projet à mener et de pouvoir présenter, en plus des conclusions des PCDR [2], une demande de subsides cohérente en termes de besoins.

    De manière générale, en matière d’initiatives à mener pour améliorer l’accès à la mobilité en Ourthe-Amblève, l’activité du secteur a permis, à travers des éléments concrets, de stimuler la réflexion et l’échange au sein des acteurs de la vie social, économique et politique locale de plus en plus impliqués dans notre projet.

    [1Groupement Régional Economique des vallées de l’Ourthe et de l’Amblève

    [2Plan Communal de Développement Rural : basé sur de larges consultations populaires organisées par commune, il s’agit d’un document stratégique qui reprend toute une série de projets à mener dans la Commune concernée à court, moyen et long termes (10 ans). Pour réaliser ces projets, la Commune peut bénéficier d’une subvention de la Région wallonne à concurrence de 80%

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